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Par oceanique le 11 Octobre 2018 à 03:00
Séléné dans sa robe d'hermine
La nuit illumine
Elle veille sur la terre
C'est la nuit de la pleine lune le 25 septembre
Mercredi après le ciné à Auray je décide d'aller à Saint Goustan à la recherche de la lune
Depuis la rue de la Terre rouge qui passe audessus de la rivière d'Auray les maisons qui la bordent illuminent
Voir sans être vue au travers des ors arbiricoles
Les remparts en lumière
Le lampadaire se jette à k'eau
La lune me guette mais je ne la vois pas
...
Les voiliers au repos se montrent en contraste à la nuit
Les maisons sur la rive côté ville
Les maisons du port
...
Le vieux pont pile et face
Séléné le jour d'après mais qui a commencé à la grignoter (21 h 25)
Les branches lui caressent la joue (21 h 40)
Puis je rentre chez moi et vous savez quoi elle m'a suivie ... (22 h)
Belle soirée à bientôt
15 commentaires -
Par oceanique le 9 Octobre 2018 à 03:00
Pour la journée du patrimoine je vais voir la Chapelle Saint Gildas le long du Blavet de l'autre côté du halage. Il y avait longtemps que je voulais la voir de près. Et exceptionnement elle est ouverte.
La chapelle Saint-Gildas, édifiée au XVIème siècle, dépendait de l’abbaye de Rhuys jusqu’à la Révolution. Elle a été remaniée en 1837. Elle se situe sur le circuit rouge de l'Art dans les chapelles qui chaque été invite des artistes contemporains à dialoguer avec le patrimoine religieux de la Vallée du Blavet et du Pays de Pontivy.
Au cœur d'un site exceptionnel en bordure du Blavet, la chapelle s'appuie sur un côté de l'énorme rocher qui la surplombe. Il s'agit d'une grotte naturelle dans laquelle Saint-Gildas à son arrivée de Cornouaille anglaise, aurait trouvé refuge. Il aurait partagé cet ermitage avec son disciple Bieuzy.
Cette chapelle édifiée au XVIème siècle, dépendait de l'abbaye de Rhuys jusqu'à la Révolution. La chapelle actuelle a été remaniée en 1837. L'arche qui sépare les deux oratoires et la fenêtre orientale pourrait dater du XVème ou du XVIème siècle. Hormis ces deux éléments, la chapelle est extrêmement simple, rustique même.Selon la légende, le missionnaire gallois saint Gildas de Rhuys et son disciple saint Bieuzy se retirent en 538 dans une grotte située sur les bords du Blavet au sud du promontoire de Castennec près de Bieuzy, promontoire jadis occupé par un oppidum gaulois puis le vicus romain de Sulim où était adoré une idole païenne, la statue d'Isis ou de Vénus. Malgré leur vie cénobitique, les populations d'alentour accourent vers cet ermitage encastré sous le rocher et des moines viennent de l’abbaye de Rhuys pour retrouver leur abbé Gildas.
Jusqu'à présent je ne l'avais que depuis l'autre rive
Ce lieu est alors converti en double oratoire sur lequel est édifié au xve siècle une chapelle qui devient le prieuré de la Roche-sur-Blavet, dépendant de l'abbaye de Rhuys jusqu’à la Révolution française.
La chapelle semi-troglodytique actuelle est fortement remaniée au xixe siècle, avec notamment le mur sud qui est reconstruit en 1810 et la chapelle qui est allongée en 1837 vers l'ouest pour former un deuxième corps, peut-être la sacristie.
L'intérieur de la première construction est lambrissé sur la demi-charpente qui repose sur une sablière sculptée de lignes, le reste de la couverture est constitué par le rocher. Deux petits autels de pierre, des statues de Saint-Gildas et Saint-Bieuzy et une pierre sonnante, qui servait à appeler les fidèles, constituent le mobilier. L'ancienne porte ouest donne accès à une nouvelle construction qui prolonge le double oratoire. Sous le premier oratoire un escalier mène au rocher appelé "la chaire de Saint-Gildas ", le saint aurait prêché et exhorté les foules à cet endroit.
Il fait très beau et le Blavet est magnifique
Les arbres ne s'y sont pas trompés qui se mirent dans ses eaux
Et puis je pars sur le sentier côtier
Côtoie le rocher surplombant
Et je grimpe grimpe jusqu'au promontoire de Castennec
Puis par les petites routes rejoint ma voiture garée sur un parking au dessus de la chapelle enrochée.
De là je vais à Bieuzy-les-eaux
Eglise de Bieuzy
L'église en forme de croix latine est construite dans un enclos surélevé et est composée d'une nef à vaisseau unique couverte d'une charpente à sablières et entraits sculptés, le voûtement lambrissé qui est passé au lait de chaux remplace la voûte de plâtre du xixe siècle. Le vaisseau est éclairé par des verrières néo-gothiques (réalisées à partir de la fin du xixe siècle par l'atelier Charpentier et Laumonnier de Vannes) qui rappellent les étapes de la vie de saint Bieuzy, patron de la paroisse. L'élévation Est se caractérise par la présence d'un chevet polygonal de type Beaumanoir, à trois pignons aigus, couvert d'un toit à nouesmultiples prolongées par des gargouilles en forme humaine. Les trois pans du chevet s'ornent de trois vitraux (datant de 1560-1575 mais très restaurées peu avant 1683) dans des fenêtres ogivales avec moulures d'architraves : le vitrail du Nord représente le Lavement des pieds, la Cène, l'Agonie dans le jardin des oliviers, le Baiser de Judas, la Condamnation du Christ et le Portement de croix. Le vitrail du milieu représente le Crucifiement et la Mise au tombeau. Le vitrail du Sud représente les Saintes Femmes au tombeau, Jésus sous l'apparence d'un jardinier, la Descente aux Limbes, l'Incrédulité de Thomas, la Résurrection et l'Ascension4. Des pinacles en forme de balustre servent d'amortissement à chaque contrefort du chevet.
Pierre initialement à la Chapelle Saint Gilda&s
Afin d'attirer les fidèles ou de donner des instructions aux paysans des environs, le saint frappait sur une pierre de deux mètres de long, à l'aide d'un morceau de quartz. Le son produit, puissant et métallique, ressemblait à celui d'une enclume de forgeron. Saint-Bieuzy avait une pierre du même type, mais plus petite. En 1702, le recteur de Bieuzy la réclama au seigneur de Kerveno, qui la gardait dans son château de Pontivy. Le recteur la ramena en l'église de Bieuzy, où elle est toujours conservée.
Selon la légende, les deux missionnaires gallois et écossais Bieuzy et Gildas le Sage séjournent en 538dans une grotte située sur les bords du Blavet. Bieuzy se charge plus particulièrement de l'instruction des habitants du pays et devient réputé comme saint guérisseur de la rage appelée « mal de saint Bieuzy ». Selon l'hagiographe Guy Autret de Missirien, saint Bieuzy est l'auteur d'un curieux miracle vers 570 : un valet venu à son office religieux lui demande d'interrompre sa messe pour aller guérir la meute des chiens de son seigneur atteinte de rage mais Bieuzy refuse. Le seigneur du Garo, furieux, vient lui fendre le crâne avec une hache (ou un couteau voire un glaive selon d'autres versions), le coup étant si violent que l’outil y reste planté. Bieuzy aurait fini la messe et trouvé la force de parcourir à pied 80 kilomètres pour se rendre à l’abbaye de Rhuys où il meurt sous la bénédiction de son maître saint Gildas2. Au cours de son trajet jusqu'à l'abbaye, Bieuzy aurait passé une nuit à Bieuzy-Lanvaux (ancienne trève de Pluvigner) avec la hache toujours enfoncée dans le crâne. La fontaine de Bieuzy-Lanvaux est depuis cet événement sous la protection du saint guérisseur de la rage et des migraines. La source de la fontaine de Saint-Bieuzy, par analogie, guérirait de la rage les chiens qui viennent d'être mordus et aussi de la rage de dent des hommes, à condition que ces derniers fassent trois fois le tour de l'édicule la bouche pleine d'eau3.
La chapelle Saint-Gobrien (XIVème siècle).
Elle a été remaniée au XVIème siècle.
La fontaine Saint-Gobrien (XIVème siècle).
En sortant de Camors pour aller chez moi cette chapelle et fontaine m'ont toujours intriguées. Ce jour là je m'y arrête
A plus tard pour de nouvelles aventures
12 commentaires -
Par oceanique le 4 Octobre 2018 à 03:00
Cette belle artiste s'expose à Port louis et j'y courre
Je n'ai pas pris de photos de ses tableaux mais du lieu magique entre Tour Saint François et côte
La Citadelle de Port-Louis est une citadelle construite au xvie siècle par les Espagnols, puis modifiée au xviie siècle par les Français. Elle est située dans la ville de Port-Louis en France, et ferme l'accès de la rade de Lorient. Elle abrite actuellement un musée de la compagnie des Indes, le musée national de la Marine et des annexes consacrées au sauvetage en mer.La citadelle, ainsi que les remparts, font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 29 avril 1948.
Marcher sur les remparts pour mieux voir
Lorgner par la meurtrière
...
...
Toucher du regard le port de plaisance de Gâvres
Puis aller voir la belle expo et féliciter l'artiste. Trinquer au verre de l'amitié entre amis et ...
Retourner sur le sentier admirer le spectacle offert par la nature
Découvrir la citadelle une idée en projet
A bientôt
18 commentaires -
Par oceanique le 2 Octobre 2018 à 03:00
Continuons la balade le long de l'étang du berno
A 15 minutes à pied du débarcadère, en direction de la pointe de Berno, visitez un moulin à marées en fonctionnement
Ce moulin qui a fonctionné jusqu’en 1910 était tombé en ruine et a été totalement restauré il y a une dizaine d’années par une poignée de bénévoles passionnés, amoureux de leur île et de son patrimoine.
C’est l’un des rares moulins en France à fonctionner à « l’ancienne » avec digue de retenue, roue et mécanisme actionnés par la marée.Au nord-ouest de l'île, nous découvrons la digue et le moulin à marée de Berno datant du XVIe siècle. A noter que le moulin à marée de Berno fonctionne à nouveau grâce à des bénévoles qui l'ont restauré pendant six ans. A l'initiative de Jean Bulot, dit " l'homme tempête ", capitaine à la retraite du remorqueur " Abeille Flandre " qui a voulu redonner vie au moulin à marée de l'île d'Arz, abandonné depuis le début du siècle. Avec l'appui de l'Association, le moulin a retrouvé sa splendeur. Il est, avec celui de l'île de Bréhat, l'un des seuls moulins en France à fonctionner comme à l'époque.
Sur l'onde calme les petites barques attendent
La fontaine Varia
Entre la plage du Revirio et la cale de Penera, la côte de l’île d’Arz abrite un petit trésor du patrimoine maritime bâti, bien sûr intégré à l’inventaire du parc naturel : la fontaine Varia. Les promeneurs du sentier côtier doivent descendre quelques marches pour la découvrir, bâtie entièrement en pierres à même le rocher, à fleur d’eau à pleine mer et dans la fraîcheur de l’ombre une grande partie de la journée. Sur une carte du début du XVIe siècle, elle est déjà notée, marquant la frontière entre le prieuré de Saint-Georges de Rennes et celui de Saint-Gildas-de-Rhuys… Et donnant lieu à des multiples procès. Différentes hypothèses entourent son usage. Pour Jacques de Certaines, adjoint aux travaux de l’île et passionné d’histoire maritime, l’existence de ce point d’eau face au mouillage privilégié des caboteurs ildarais ne peut être un hasard. Le rôle de la fontaine dédiée à la Sainte Vierge serait clair comme de l’eau de roche : approvisionner ces bateaux en eau douce. Elle serait alors directement liée à la réputation « d’île des capitaines » de l’île d’Arz. L’élu local souligne que ce surnom n’est, lui, pas du patrimoine. « Plus d’une quinzaine d’enfants de l’île sont aujourd’hui encore capitaines dans la marine marchande. Ils n’habitent pas l’île, mais trois d’entre eux construisent dans le petit lotissement qui vient de se créer ». Longtemps abandonnée, la fontaine Varia n’approvisionne plus de navires depuis longtemps, mais récemment remise en état par des bénévoles elle montre que, humain ou maritime, l’île cultive son patrimoine.
Nous prenons le sentier de Rudevent
Le Manoir de Kernoël
Ancienne proprièté de l'abbaye Saint Georges de Rennes a été l'habitation du dernier maire républicain de l'île assassiné par les chouans.
La mouette se baigne sur les anciennes salines de Rudevent
Nous retournons à l'embarcadère où le bateau-bus nous déposera à Vannes
En l'attendant nous prenons une petite pause pour nous rafraîchir
Quitter l'île en laissant sa trace
Les nuages tentent d'avaler le soleil en le couvrant d'encre
La maison rose en reflet
Débarquement à Vannes après une journée intense en marche et découverte.
Cette île où nous avions accosté en voilier le soir juste pour manger il y a plusieurs années s'est montrée tout autre au grand jour
Merci de m'y avoir accompagnée
A bientôt pour d'autres aventures
17 commentaires -
Par oceanique le 28 Septembre 2018 à 03:00
L'église Notre-Dame de la Nativité.
L’église et le logis prieural forment un ensemble architectural intéressant.
En l’an 1008, deux prieurés bénédictins sont installés sur l'île : au nord l’un dépendant des Abbesses de St Georges à Rennes ; au sud celui-ci dépendant de l’Abbaye de Rhuys. Dès l’origine, l’église du prieuré est aussi paroissiale, la demeure des religieux est attenante à l'église. Longtemps basé à Ilur, le recteur s’établit sur Arz en 1615.
L’édifice, classé Monument Historique en 1862, est composite. De l’église romane primitive du XIème siècle, subsistent les murs extérieurs de la nef, les croisillons sud et peut être nord. La base de la tour clocher et la croisée du transept auraient été édifiées à la fin du XIIème.Les piliers sont ornés de chapiteaux sculptés d’animaux ou végétaux.
A la fin du XV ou début XVIème, la charpente de la nef est refaite comme en témoignent les dates sur les sablières. Au XVIème, le chœur roman fut remplacé par un chevet polygonal à hautes fenêtres. L'un des vitraux, oeuvre de l'atelier vannetais Laumonnier, représente la Vierge secourant un bateau en perdition.
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Jolie maison
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La pointe de Berno
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Cimetière de bateaux
La promenade continue. Vous serez là
A bientôt
19 commentaires
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