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Par oceanique le 2 Décembre 2019 à 03:00
Photo Alain Menez
Seul face à la mer
C’était la fin de l’après-midi, Gwendal avait roulé toute la journée. L’homme et la bécane avaient besoin de se reposer avant de continuer leur route vers l’Espagne.
Rien ne l’obligeait à s’arrêter ici ou là. Il était libre et ce coin d’atlantique après sa traversée de la Bretagne par la 4 voies, sans répit, lui apparaissait comme idéal ; La Vendée et ses belles plages un petit hôtel sans prétention mais plein de charme un repos romantique avant la foule ibérique et ses amis un peu bruyant, hystériques parfoiscomme on l’est à cet âge : la trentaine juste arrivée. C’était d’ailleurs pour cet évènement que la bande de trentenaires de l’année se réunissait. Mais en attendant, ses affaires posées, il avait marché vers l’infini, le lointain qu’il espérait pouvoir aller visiter un jour … l’Amérique mythique.
Le soleil descendait avec douceur dans l’océan et faisait scintiller les vaguelettes. La plage était déserte et l’horizon à peine marqué se confondait presque avec l’immensité océanique. Posé à la limite des vagues, dans ce moment magique où la mer est étale, il se sentait envahi par un bien être insoupçonné pour lui toujours en mouvement souvent sur la route allant de chantiers en chantiers à bord de sa fourgonnette.
Sa vie s’étala devant lui, agréable, un boulot, une bonne forme, des amis, une famille attentive, un coin de France sympathique en Bretagne ou en Normandie suivant les caprices du Couesnon. Oui mais, il lui manquait l’essentiel. Un être à aimer qui ne soit ni parentée, ni copains, ni même bécane, une vie (sa vie) à construire. Une bouffée de nostalgie l’envahie et le visage de Mélanie lui sauta à la figure. Vite il donna des petits coups de pieds dans le sable pour échapper à l’émotion. Elle l’avait quitté, il l’avait laissée partir, la page était tournée. La fraicheur soudain le fit frissonner. S’il avait eu une cigarette il l’aurait allumée, seulement il n’était pas fumeur et cette pensée incongrue éclaira sa face de mâle d’un sourire.
Bon il était temps de rentrer et après une bonne nuit réparatrice il se sentit heureux à l’idée de retrouver toute la bande et de faire la fête et peut-être pourquoi pas d’accueillir une nouvelle aventure dans sa vie.
La soirée en tête à tête avec l’océan, face à la mer, l’imprégnait encore et il savait qu’il reviendrait là, goûter à nouveau la beauté de la nature pour adoucir son existence et pourquoi pas n’être plus seul face à la mer.
Décembre est le dernier mois de l'année alors allons voir
Ce que vous propesent mes compères !!!
Petitalan
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Alain Gautron
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Par oceanique le 4 Novembre 2019 à 03:00
Photo de Petitalan
Le coq en colère
Maurice ! Maurice !
Ils n’ont que ce nom à la bouche
Là je trouve que tu pousses le bouchon un peu loin Maurice
Tu nous voles la vedette à tous les galinacés
Moi je m’appelle Flamme ni Maurice ni chanteclerc
C’est claire non
Dans mon village paisible de qutre cent âmes une dizaine d’ânes
Et quelques deux ergots et quatre pattes
Je cocoricote
Elles meuglent
Ils bêlent
Ils hahanent
Aboient miaulent
Et ça ne dérange personne
Quand matines clochent à l’église voisine je chante
Quand elles ont envie de verts patûrages elles meuglent
Quand ils rêvent d’une belle anesse ils hahanent
Quand ils voent passer le troupeau bêlant ils aboient
Quand margot apporte la coupelle de lait frais ils miaulent
Et quand Hadrien rejoint Margot dans la grange elle glousse
Vous voyez la vie est belle
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Et puis un jour un couple de pharisien ivre de campagne arrive
Huit jours de vacances …
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Au retour chez eux ils commentent
Alors mes amis c’était comment votre séjour
Voulez-vous toujours et là c’est capital
Vous installer à la campagne à la retraite
La retraite mais c’est là que nous l’avons faite
D’abord pour trouver le bled le trou : Jalousie-en-Gouillouse
En Auverge … Ca pas été de la tarte
La chambre d’hôtes camping à la ferme qu’ils disent
Je ne vous dis que ça raconte madame Pincebec
Mais l’accueil était chaleureux
La demoiselle de la ferme était jolie renrichit monsieur Pincebec
Ah toi dès qu’un jupon virevolte tu te prends pour Monsieur cent mille violt
… Le lendemain matin matines à la cloche
Et bien sûr … comment s’appelle déjà le coq ! Maurice se met à cocoricoter
La demoiselle appelle son troupeau de biquettes dont la chef fait tinter sa clochette
La fermière installe dans la salle commune le petit déjeuner
Délicieux s’esclaffe monsieur Pincebec il manquait pourtant la jeunette
Puis une fois tout rangé c’est au tour des vaches de sortir au pré clarine en avant
« Auprès de ma blonde qu’il fait bon fait bon dormir »
Albert enfin je suis brune
… Pour une journée ça aurait pu aller mais penser subir ce remue-menage huit jours
Non et non je n’ai pas tenu.
Alons allons Hortance m’a dit Albert ce n’ai que le premier jour
Tout le monde c’est mit à la fête pour nous
J’ai accepté de rester un jour de plus mais là la fête commencait à durer
Je n’ai pas tenu plus j’ai fait agoniser ma belle-mère et nous sommes allés dans le midi
Mais là les cigales enfin c’est une autre histoire …
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Ouf j’ai eu peur que ces olibrius restent un jour de plus
J’ai chanté deux fois plus fort deux fois dans le matin clair
Mais ce qui m’a mit en colère c’est en regardant la télé sur TF1
Jean-Pierre Ricard en son émission « le bonheur de la campagne »
A relaté l’histoire de ce coq Maurice vous savez celui qui chante en Ré
Il a interwieuvé un couple monsieur et madame Pincebec
« Comment ce sont passées vos vacances avez-vous aussi subi le désagrément invoqué ? »
Pire monsieur Pastis (pardon Jean-Pierre c'est une fiction pas de friction)
Nous on a eu les cloches les chèvres les vaches les ânes les chiens les chats Maurice il ne nous manquait plus que les cigales …
Oui mais il y avait la jolie demoiselle pense monsieur Pincebec
Depuis Flamme ne décolère plus Il s’en étrangle … ricoricoco ! cricriroco !
Ah là Maurice tu as vraiment poussé les ronchons un peu loin !!! de notre paisible village mais de grâce fait toi oublier …
Cocorico cocorico !!!
Novembre s'en ai venu alors allons voir
Ce que vous propesent mes compères !!!
Petitalan
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Alain Gautron
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Par oceanique le 7 Octobre 2019 à 03:00
photo d'Y. Gautron
Le cheval de fer
Le faire à cheval
Un défi :
Sur une structure métallique
Faire un cheval de fer avec des fers à cheval
Et chacun de collecter chez le maréchal-ferrant
Des fers à cheval
Pendant ce temps le défideur fait sa sculpture aimantée
Et chacun de lancer son fer à cheval
La mémoire collective ne dira pas si les lanciers étaient à cheval
Ni si toucher les fers à cheval porte bonheur
Ni si en rentrant le soir la femme du boucher chevalin lui demandant
- Chéri que mange-t-on pour le souper
Il répondit :
- De la tête de cheval et des haricots rouges !!!
Réponse de ma sœur ainée à mes filles qui demandaient :
On mage quoi Tata ?
- De la tête de cheval et des haricots rouges !!!
Tant qu’à faire de délirer …
Octobre est arrivé alors allons voir
Ce que vous propesent mes compères !!!
Petitalan
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Alain Gautron
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Par oceanique le 2 Septembre 2019 à 03:00
Photo d'Y Gautron
A voir la photo il me revient une anecdote :
Mounette et Monelle devaient se rencontrer pour la première fois lors du vernissage de l’exposition des 111 à l’hôtel dieu de Lyon oui mais comment se reconnaitre.
J’aurais une veste blanche dit Monelle
J’aurais une veste noire dit Mounette
Début d’une longue amitié qui dura presque 10 ans avant que Monelle ne hisse la grand’ voile pour le chemin des étoiles
Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos ours
……
Bonjour Ours noir ne me dit pas que tu viens du Canada en vélo
Bonjour Ours blanc ne me dit pas que tu viens de la banquise à pied
Ainsi débuta la rencontre improbable de deux ours l’un noir l’autre blanc sur l’esplanade
Non je viens de tourner un film en Arctique et je suis sélectionné pour la récompense suprême l’ours d’or
L’ours d’or on dirait un gag
Non non il y a des Oscars des Césars à Berlin ce sont les Ours d’or
Mais toi que fais-tu là Ours noir
J’accompagne deux amis tigres qui eux aussi ont joué dans un film : Les deux frères
Ah oui j’en ai entendu parler c’est une histoire émouvante.
Et quand est-il de ta banquise
Elle était de glace maintenant elle fond
Une grande sentimentale …
Ben non c’est à cause du réchauffement
Elle a trop d’admirateurs
Mais non le dérèglement climatique.
Au Canada aussi on en souffre
Bientôt nous devront émigrer en Europe mais nos frères slovènes nous accueilleront-ils à pattes tendues.
Je ne sais pas mais un conseil ne va pas en France on n’ai pas les bienvenus
A misère misère
Allez viens on va assister à ton triomphe et à celui des deux frères.
Oui sachons profiter des bons moments qui nous rendent plus forts pour affronter l’adversité
Ainsi parlaient deux Ours l’un blanc l’autre noir venus pour les récompenses de l’Ours d’or de Berlin
C'est la rentrée alors allons voir
Ce que vous propesent mes compères !!!
Petitalan
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Alain Gautron
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Par oceanique le 17 Juin 2019 à 03:00
Photo Y. Gautron
Le penseur de Newton
Qui es-tu toi moi je suis Ondine
Moi on me nomme Reinette
Je voudrais jouer comme une féline
Rouler avec toi sur la moquette
Je dormais tranquille dans mon panier
Accrocher à une branche je bronzais
J’allais la rejoindre me faire câliner
J’attendais que sa main me cueille
Quel mauvais génie m’a enfermée
Quelle sorcière soudain m’a figée
Depuis elle miaule mon prénom
Depuis Newton est déboussolé
Je trouve qu'il n'y a pas de morale à la disparition de sa petite bête aimée
Qu'elle soit partie de son plein gré
Qu'elle soit dans la souffrance
Alors oui le soir au clair de lune je la miaule
Claironne son prénom
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Et que vous propesent mes compères !!!
Petitalan
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Alain Gautron
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