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Chemin d'Arles 2008- Arles (2)
Dans l’Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l’enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de l’Empire, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole.
Mais, c’est à l’époque paléochrétienne que le cimetière prit une importance majeure avec l’inhumation du martyr Saint Genest et la sépulture des premiers évêques d’Arles, abrités dans une chapelle bientôt entourée par un grand nombre de tombes pressées sur plusieurs rangs. Vers 1040 fut installé un prieuré sous le vocable de Saint-Honorat dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nécropole devint une étape obligée du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et les chansons de Gestes ne manquèrent pas d’y situer les combats de Charlemagne contre les Sarrasins, pour expliquer l’abondance des tombes. Dante immortalisa ce lieu dans son poème « L’enfer ». L’allée des Alyscamps qui subsiste aujourd’hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle. En 1888, Van Gogh et Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques « Champs Elysées » d’Arles.Une autre vue de Saint Trophime
A bientôt on se retrouve sur le chemin
Pour l'instant nous nous installons au gîte
Retour à Saint-Trophime et à 18h Bénédicte, accueillante, vient nous chercher, pour le gîte et le couvert. Rencontre de Claude de Chambéry. Il campe et marche avec un engin à une roue qu’il tire. Dîner avec nos hôtes. Bénédicte et Jean-Pierre. Douche.
Je suis repartie dans les souvenirs et vous !!!
Je vais en douceur vous visiter. Merci de vos commentaires. A très vite
Tags : saint, arles, chemin, tombes, bientot
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Commentaires
Bonsoir Jacqueline. J'aime te suivre sur tes chemins et découvrir ce qui a retenu ton attention. Bisous
Merci Mounette pour remettre tes souvenirs au goût du jours. Ils sont magnifiques. Bises et bonne soirée. ZAZA
cette route est très belle
et pleine de surprises
j aime voir les coquilles sur les façades ou les frontons
çà marquait votre chemin
bises
kenavo Océanique
Coucou ma belle Océanique,
que de belles photos !! j'adore ... j'irai bien avec toi .... pour décompresser !!!! j'en ai un Grand Besoin !!!!!! .....
c'est pas facile d'être fille unique , d'avoir 58 ans ans et de s'occuper de ses parents âgés !!!!! .....
UNE VRAIE GALERE !!!!! en plus de ça j'ai un papa autoritaire ........................................ j'ai plus de vie de famille !!!!!
Mloi, qui adore mes enfants ent petits-enfants, j'ai presque plus le temps de les voir .... juste de temps en temps !!!!
Profites bien ded ton bonheur ....
bisous d'amities
J'espère que tu t'es requinquée chez moi !!! Sinon j'ai été absente trois jours à Roscoff accompagnant ma petite fille à un entretien pour un lycée professionnel. C'était super . Gros bisous ma chère Mounette. Je t'attends bientôt de pied ferme (enfin si on peut dire !)4Mimi de BrugesSamedi 26 Avril 2014 à 15:473superronySamedi 26 Avril 2014 à 13:45bonjour océanique ... çà fait du bien parfois de ressortir les photos souvenirs ... hier, justement, tu vois, c'est drôle j'ai visité ce type de cimetière, à l'extérieur de la collégiale de villeneuve .... les tombeaux avaient hélàs un air de total abandon ... c'était triste ...
bonne journée - aujourd'hui soleil donc je vais au jardin !! bisousArles est une ville absolument superbe, chère Jacqueline... et tes photos restituent fidèlement son atmosphère envoûtante qui inspira les grands Daudet et Bizet... le destin tragique de Jan, amoureux à en mourir de la belle Arlesienne... qui à l'instar de beaucoup de femmes, que nous adorons, nous pauvres hommes, ne savait pas arriver à l'heure du Rendez-vous ou tout simplement ne l'honorait pas, la cruelle !
" Jan ne parla plus de l’Arlésienne. Il l’aimait toujours cependant, et même plus que jamais, depuis qu’on la lui avait montrée dans les bras d’un autre. Seulement il était trop fier pour rien dire ; c’est ce qui le tua, le pauvre enfant !... Quelquefois il passait des journées entières seul dans un coin, sans bouger. D’autres jours, il se mettait à la terre avec rage et abattait à lui seul le travail de dix journaliers... Le soir venu, il prenait la route d’Arles et marchait devant lui jusqu’à ce qu’il vît monter dans le couchant les clochers grêles de la ville. Alors il revenait. Jamais il n’alla plus loin. "
( Alphonse Daudet )
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Re-moi ....
J'aime beaucoup la ville d'Arles. Pour moi, c'est ça la vraie Provence !