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Quya découvre Paris - journal avant les JO 2024 - Quya va à Saint-Denis
Quya va à Saint-Denis et au Stade de France
Avant d’aller voir Mya, en descendant du métro, je décide de visiter un peu la ville. Je regarde les panneaux et vois : Basilique Saint-Denis. Basilic j’en ai vu quand mon humaine en ramène de la ferme de Scoulboch où elle achète ses légumes frais et de saison. Elle en met dans les plats qu’elle cuisine. Mais Basilique avec un Q comme Quya je ne sais pas ce que c’est. Alors je suis la pancarte. J’arrive devant une église cathédrale sans ferraille. Je décide de visiter.
« Petite Quya, me frémit Germain, les chats ne sont pas autorisés à entrer alors fais-toi discrète.
- Si je dis que je suis la princesse Bastet venue rendre hommage à tous les rois et reines de France, tu crois qu’ils vont me chasser ?
- Oui, car ils ne verront qu’un chat.
- Bon, je te fais confiance et me promène en catimini et pattes de velours.
- Et ne va pas grimper sur les tombeaux, ou alors laisse-toi enfermer. Fais bien attention aussi de ne pas toucher ou débrancher un fil comme à la télévision de la Tour Eiffel.
- Pas gentil de me le rappeler. Bon, salut Germain, je suis tes conseils. »
Heureusement que nous, les chats, nous voyons mieux la nuit. Par les vitraux, l’éclairage public laisse passer un rai de lumière. Je fais le tour de la basilique, grimpe un peu sur les tombeaux car je ne peux m’empêcher d’aller voir plus haut. J’avoue que je me fais plaisir en galopant ici et là.
Après tous ces jeux j’ai envie de me reposer et choisis le tombeau de Pépin de Bref, père de Charlemagne, celui du Parvis Notre-Dame. Après un bon somme je suis réveillée par des petits bruits. Une souris ? Non une bestiole plus petite. Enfin plusieurs bestioles. Je tends la patte pour les toucher Elles partent en courant. Deux trois plus téméraires veulent aussi savoir quel est cet importun sur leur territoire.
« Bonjour petites bêtes. »
J’ouvre le dialogue.
« Je ne vous connais pas. Vous ne ressemblez pas aux mouches, ni aux fourmis, ni aux lézards.
- Nous sommes des cafards.
- L’autre jour chez mon humaine quelqu’un lui a dit : « Avec ce temps pluvieux j’ai le cafard » mais elle n’avait rien avec elle.
- Oui, c’est une expression pour dire que l’on est triste, qu’on a de la peine, que son état d’esprit rappelle un cafard. Aussi Toto notre grand maître a demandé à tous les cafards de France et même d’ailleurs de se rassembler à Paris pour les J. O. Il veut que nous réhabilitons notre espèce. Il nous entraîne pour y participer. Plusieurs équipes doivent se retrouver au Stade de France. Et toi que fais-tu là ?
- Je suis Quya petite chatte bretonne et un ami de mon humaine, Germain, m’a incitée à faire un reportage sur l’avant J.O.
- Comme tu es plus grande que nous, si on s’entraînait avec toi.
- D’accord, alors voyons. Saut en longueur, vous montez sur mon dos et sautez le plus loin possible jusqu’à ma queue. Maintenant saut en hauteur je tends ma queue et vous sautez au-dessus. Bien, vous êtes supers. Saut à la perche, je baisse ma queue, vous l’attrapez je la dresse, et vous sautez sur mon dos.
- Wahou, on s’éclate, crient les cafards.
- Super G vous grimpez sur la tête d’une statue et glissez jusqu’en bas.
- Mais super G c’est pour les jeux d’hiver
- D’accord mais ça musclera vos pattes. Natation dans le bénitier. »
Le jour petit à petit fait son entrée au travers des vitraux. Tout le monde est épuisé. Un bruit de pas nous alerte. En un clin d’œil mes nouveaux amis ont disparu mais moi je suis un peu moins rapide et surtout plus grosse. Une dame arrive avec un bouquet de fleurs aux longues tiges. Avant qu’elle ne ferme la porte je me faufile et me retrouve dans la rue. J’ai faim. Je cherche si la gentille dame du Parvis de Notre-Dame n’est pas là avec ses croquettes, mais personne. Alors je me dirige vers une rue animée où des garçons de café aménagent les tables. Une jeune femme installe les tasses, les croissants, le beurre, le pain croustillant. Bon, rien qui me tente quand j’aperçois sur une table d’autres nourritures telles que du jambon, du fromage mais surtout des crevettes . Ni une ni deux je m’approche de la demoiselle, me frôle à ses jambes et miaule en la regardant avec amour. Elle se penche sur moi, me caresse, me sourit, alors je la gratifie d’un miaou de détresse.
« Tu as faim, minet ? »
Elle regarde à droite à gauche prend un morceau de jambon qu’elle me tend, puis décortique une grosse crevette. Habituellement mon humaine ne m’en donne que par petits morceaux mais là je ne fais pas la difficile : je mange. Elle pose à côté de moi un bol d’eau. C’est Byzance et ça vaut bien deux petits coups de patte.
J’ai le ventre bien rempli et m’apprête à dégoter un coin douillet pour dormir, quand un frémissement m’avertit que Germain vient aux nouvelles. Je lui conte ma rencontre avec les cafards, notre folle nuit et lui dis que maintenant je voudrais dormir pour être en forme pour aller voir Mya et son humaine.
« Je vois que le moral est au beau fixe.
- Eh oui, je n’ai plus le cafard… ni les cafards. »
Germain rit et me qualifie de coquine.
« Je t’enverrai après ta jolie rencontre des informations sur différents endroits où se dérouleront les épreuves sportives et entre autres au Stade de France.
- Merci Germain. »
Et là je bâille pour lui faire comprendre que j’ai envie de dormir. J’aperçois un banc qui fera mon affaire.
A suivre ....
Tags : quya, cafard, germain, », france
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Commentaires
Dis donc la friponne
Plus tu écris et moins je crois à ta visite parisienne. Malgré cela tu arrives à tromper tes visiteurs.
Caresse et bises à Mounette
Coucou Quya, je n'arrive pas à venir assez souvent pour suivre ton escapade mais ce que j'arrive à en lire me ravit ! On peut dire que tes mésaventures sont originales mais surtout qu'elles te permettent de découvrir cette grande ville où j'ai grandi ! Cependant, je n'ai jamais visité la Basilique Saint Denis et c'est donc grace à toi que je la découvre ! Alors merci, caresses à toi et Bizh à ta maitresse !
La première photo montrant Quya en découverte est vraiment géniale, et j'en profite pour souligner qu'à chaque fois la première photo est chouette ! Elle a de ces attitudes....
Coucou ma Quya,
Ton rôle d'entraîneur auprès des cafards t'avait épuisé ! De bouger la queue ainsi, fatigue et donne faim !
Heureusement que tu as encore trouvé une bonne âme pour de donner à manger, et des crevettes, le pied...
Caresses petite chatte bretonne, de grosses à ton humaine, bises et bon mercredi - Zaza
https://zazarambette.fr
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Elle est extraordinaire cette petite Quya qui découvre la capitale !