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27° jour – 10 juin – Negreira – Olveiroa (32km)
Negreira : départ 6h après le petit déjeuner à l’albergue. Le jour n’est pas encore levé. Dans le noir à un carrefour nous ne voyons pas de marque. Philippe dit « je vais à gauche, va à droite ». Je passe devant un lavoir, monte un chemin et redescends retourne à l’intersection, pas de Philippe. Je vais à gauche jusqu’à la route vois une coquille rouge avec une flèche, reviens sur mes pas. 2 Peregrinos passent, je les suis me disant que dans le noir Philippe s’en sortira toujours. Je veux le prévenir au fil par 2 fois, pas branché. Alors je continue. Dans un village je prends la marque du retour et me trompe. Là encore comme après El Acebo des chiens aboient, je fais demi-tour, un chien m’accompagne. Sympa, non ! Je file, surprise que Philippe ne me rattrape pas. Il doit être devant ! Eh bien non. Soudain j’entends des pas derrière moi et un TGV me double en me lançant « Je vois que tu ne t’es pas perdue » je tente de lui dire ... Mais il continue furax ... Bof...
Au loin barrage de Fervenza
Je continue tranquille. Je revois notre ami Basque de San Sébastian, qui marche devant moi et attend pour voir si je le suis bien. Je trouve son attitude charmante; Je le remercierai par l’intermédiaire de Philippe à l’étape. Arrivée 14h. Je pose mon sac près des autres sacs. Je côtoie également Claudine et Mansour ainsi que l’Espagnol. Une soupe est préparée par l’hôtesse. Ensuite je vais me promener seule dans la fraicheur du soir.
Ponteolveiroa
Rivière Xallas à Ponteolveiroa
Gîte à Olveiroa
Séchoir à mais derrière le gîte
Entrée du dortoir en face du gîte (bureau et réfectoire)
Séchoirs à mais, église et croix à Olveiroa
Encore une étape ~~~~~~~~~~~avant Fis Terra
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Je suis complètement bouleversée
Line nous a quitté accidentellement le 22 janvier 2013
Elle avait 41 ans
Elle laisse 3 enfants
Je ne peux en dire plus.
http://lesouriredeline.over-blog.com/
Ses poèmes sont si beaux
Tu représentais pour moi cette terre d'amitié
Cette terre, belle et sauvage
O Corse
Ile de beauté
Océanique
Un an déjà
Je ne t'ai pas oubliée
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Cette aventure vous verra partir de Santiago et sa Cathédrale pour rejoindre le cap Finisterre.
Pour certains, le Camino de Santiago s’arrête à Santiago mais pour d’autres, celui-ci se poursuit plus loin sur la côte, au niveau de Cap Fisterra. Appelée aussi Côte de la Mort, elle était considérée comme la frontière du monde des vivants. Durant ce parcours haut en couleurs, vous passez à travers villages isolés et paysage côtiers.
Le parcours est balisé de manière claire, à l’aide de coquilles St. Jacques, afin de vous indiquer la bonne direction à prendre. Cette randonnée peut nécessiter un certain nombre d’efforts. Par conséquent, une condition physique raisonnable est nécessaire. Toutefois, cette randonnée s’avère être une expérience enrichissante, tant d’un point de vue culturel que d’accomplissement personnel.
26° jour – 9 juin – Santiago – Negreira (22km)
Santiago : départ 6h45. Pagaïe pour sortir de Santiago. Philippe veut éviter de revenir dans le centre-ville, le séminaire étant à la périphérie et nous faisons des détours insensés. Des hauteurs du Campos das Hortas, dernier regard vers la cathédrale dans le petit matin.
Arrêt à Ames pour le petit déjeuner, rencontre d’un basque Ethan très fier. Le chemin dans les bois d’eucalyptus passe par le ponte Mace ira.
Rivière Tambre
La chaleur est accablante : canicule en Galice. En arrivant à Negreira je passe devant un étal de fruit frais, j’y reviendrai, pour l’instant Philippe m’attend. Avant d'arriver au gîte, belle grimpette. Devant moi un couple marche ensemble : Mansour et Claudine. Je les reverrai par la suite.
Pozo do coton
Negreira est une commune de la province de la Corogne en Espagne située dans la communauté autonome de Galice. (Pour les navigateurs et plaisanciers la Corogne est un point de météo important)
Chapelle San Mauro
13h40 Installation au gîte puis nous redescendons à Negreira où nous prenons une bière au café avec un des amis espagnols. Je me promène dans la petite ville avant de remonter à l'albergue. Le soir je suis fatiguée. Philippe va diner avec l'espagnol.
A bientôt pour la suite ~~~~~~~~~~~~~~~~
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25° jour- 8 juin – Pedrouzo (Arca do Pino) – Monte de Gozo 16km Santiago (5km) soit 21km
Pedrouzo : départ 5h15. Ce soir nous dormirons à Santiago ... Ultreïa.
Le chemin nous conduit au Monte de Gozo sur lequel est érigé un monument commémorant la visite de Jean Paul II en 1998. De l’esplanade où nous dégustons un café chaud et quelques viennoiseries,
Les pélerins regardent vers la mer (photo du net)
Pèlerins sur le Camino
Santiago se dessine. Les statuts du couple de pèlerins nous montrent la direction. L’ombre de Philippe et Jacqueline qui cheminent de concert depuis le Puy en Velay témoigne de leur persévérance. Le panneau indique SANTIAGO.
Un cycliste étranger entre dans Santiago et pédalant se met à sangloter. L'émotion est à son paroxysme.
Messire Jacques nous voilà. Arrivée 10h30 devant la cathédrale.
Nous entrons dans la cathédrale avec dévotion, touchons sa statue, nous recueillons devant le tombeau de l’Apôtre. L’instant parait irréel.
Myriam, Jacqueline, Patrick
Manolo le généreux
Puis nous allons recevoir la Compostella, nos amis espagnols sont là
Nous ne les reverrons pas car nous allons aussitôt après chercher le billet d’avion de Philippe, poser nos sacs au Séminaire, manger chez Manolo (extra), prendre mon billet de car pour Lyon. (Vous aurez compris que Philippe est un angoissé)
Coupole & suspension
Tour de l’horloge de la cathédrale
La Cathédrale
Nous avons manqué la messe des pèlerins. Nous assistons à celle de
19h30. Retour au Séminaire après avoir mangé dans un café. (chez Manolo pas de place la queue pour entrer fait presque le tour de la place )
Nous avons aussi revu Myriam et Patrick ainsi que Xavier.
Gîte du Séminaire
Comme j'en avais exprimé le désir il nous reste 90km pour aller à Fisterra. Alors nous repartons le lendemain.
Je vous retrouve un peu plus tard ~~~~~~~~~~
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Demain
Lorsque au sommet de ma réussite,
Où la vie va de plus en plus vite,
Dans la lumière des néons,
Pas de temps à la compassion.
Trois petites lignes dans les "Echos"
Côtoient les pavés de l'éco.
Un SDF ce matin est mort
Sur le pavé pour seul décor.
Lorsque la bourse fait la culbute,
Plus dure alors en est la chute.
Autour de moi tout se délite.
Famille amis prennent la fuite.
Au fond d'un bistrot, anonyme
Se noient pensées, espoir intime.
Ce soir juste pour un sourire
Je vous donnerais mon empire
Ce vagabond comme un miroir
Que je n'ai jamais voulu voir
Devient compagnon de beuverie
Il est alors mon seul ami.
Demain lisant votre journal
Ma mort vous paraitra banale
Juste trois mots au quotidien
Feront l'écho de mon destin !!!
11 novembre 2012
Comme Coluche avec ses restos du cœur qui perdurent après 30 ans je fais remonter mon poème ... qui n'est qu'un écrit mais si vrai, vous avez raison.
Dimanche nous reprenons le chemin
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