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Photo officielle de la Sucrière
La Biennale d'Art contemporain s'expose sur 2 sites principaux. Je vous ai montré "La Sucrière"
Puis plus tard avec Monelle nous sommes allées au Musée d'Art Contemporain (MAC)
Photo officielle du MAC
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Tommie Smith est cet athlète américain qui, après avoir remporté en 19 sec 83 seulement le 200 mètres aux jeux olympiques de Mexico en 1968. Lors de la montée sur le podium le 17 octobre, il est en chaussettes noires montantes et lève un poing ganté de noir, tête baissée pendant l'hymne américain
L'artiste : NGlenn Kaino né en 1972 à Los Angeles (États-Unis),où il vit et travaille.
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L'artiste : Née en 1980 à Londres (Royaume-Uni),où elle vit et travaille.
Patricia Lennox-Boyd
Des moulages en résine composent un assemblage mural où se retrouvent un interrupteur et des câbles électriques accrochés à un système de suspension industrielle.
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L'artiste : Née en 1985 à Macclesfield (Royaume-Uni) Vit et travaille à Londres (Royaume-Uni)
Helen Marten se joue des systèmes de référence tenus pour acquis en proposant de nouvelles codifications des éléments du quotidien. Dans ses installations, sculptures et vidéos, le langage et l’image s’assortissent chez elles d’erreurs à la fois perverses et stylisées qui visent à perturber les emblèmes classiques de l’activité humaine.
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Née en 1975 à la Rochelle (France) Vit et travaille à Paris (France)
Lili Reynaud-Dewar trace des perspectives obliques entre sa position d’artiste et celles de différentes figures mythiques du combat pour l’égalité raciale et des revendications identitaires, et tisse entre elles des relations formelles, fictionnelles ou symboliques. En révélant ces connections invisibles entre la perception d’un certain nombre de personnages et sa propre biographie, l’artiste traite des forces médiatiques et de l’image tenue pour acquise qu’elles renvoient
"Je marche dans Venise avec Nicola quand nous croisons un homme qui porte des lunettes noires équipées d'une mini caméra"
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L'artiste : Né à Wallingford (États-Unis) en 1954 Vit et travaille à New York (États-Unis) Photo interdite juste un clic avant de visiter.
Robert Gober présente pour la Biennale 2013 une partie des maisons de poupées qu’il réalise minutieusement à l’orée de sa carrière et qui racontent tout simplement l’histoire de sa vie – et la genèse même de son œuvre immense. Les questions de sexualité, de nature, de politique ou de religion qui traversent l’œuvre de Robert Gober depuis plus de trente ans se fondent sur ses souvenirs d’enfant. Éviers, portes, berceaux, chaises et parties du corps humain envahissent une œuvre à la fois narrative et quasi-surréaliste dont les détails rappellent à la fois un environnement domestique commun et une histoire des plus personnelles.
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L'artiste : Né en 1976 à Osaka (Japon) Vit et travaille à Paris (France) et Osaka (Japon) Takao Minami présente un paysage infini à l’occasion de la Biennale 2013.
À l’occasion de la Biennale 2013, Takao Minami nous fait le récit d’un paysage impossible pour lequel des enregistrements audiovisuels, des dessins et des animations composent des histoires dilatées dans l’infini du temps. Ici, Minami présente une sorte de journal filmé dont la structure narrative s’échafaude au montage même. L’artiste met les moyens de la vidéo et du cinéma expérimental au service d’une « stratégie » picturale : d’un matériau brut filmé en différents endroits du monde, il tire une séquence continue réinvestie d’une manière picturale par incrustation, variations de contraste, boucles… Ce qui provoque l’effet d’une spatialisation – voire d’une suspension du temps.
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Il .....................................................................était ...............................................................une
Fois .................................................................trois
L'artiste
Né en 1975 à Toulouse (France).
Vit et travaille à New York (États-Unis).Antoine Catala répond à la très haute technicité des médias numériques actuels en s’aidant du lo-fi et de l’analogique. Parsemées d’humour et de jeux de mots qui dissimulent souvent une certaine gravité, ses œuvres s’enchaînent dans une continuité à la fois matérielle et conceptuelle et s’appuient aussi bien sur l’esthétique du projet de sciences que sur la sémiotique.
Pour la Biennale, Antoine Catala crée un rébus. L’oeuvre se compose de différents éléments empruntant à de nombreux supports ; une fois rassemblés
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L'Artiste Née en 1982 en Afrique du Sud Vit et travaille à Johannesburg (Afrique du Sud)
Mary Sibande raconte l’histoire d’un personnage, Sophie, dont elle organise la vie imaginaire dans une série de sculptures à taille humaine. Sophie vit dans un rêve, échappant ainsi au réalisme d’une vie grisâtre : « Ce qu’elle peut rêver, elle peut le vivre », explique ainsi l’artiste. Celle-ci habille son personnage d’uniformes de travail caractéristiques qui se transforment peu à peu, et comme par défi, en d’énormes tenues de bal grâce auxquelles Sophie accède à un monde fastueux, en contradiction avec les œuvres
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Je n'ai pas trouvé d'information sur ces deux œuvres
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L'Artiste Née en 1962 à Tønsberg (Norvège) Vit et travaille à Copenhague (Danemark)
Ann Lislegaard s’inspire librement de la chouette artificielle de Blade Runner pour une œuvre créée à l’occasion de la Biennale 2013. L’artiste voit la science-fiction comme une plateforme expérimentale qui lui permet d’inventer de nouvelles structures narratives. Ses installations, ses animations 3D et ses interventions architecturales sont caractérisées par des récits à la fois fragmentaires et complexes qui sollicitent nos capacités cognitives et sensorielles.
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L'artiste :Né en 1988 à São Jose do Rio Preto (Brésil) Vit et travaille à São Paulo (Brésil)
Paulo Nimer Pjota s’empare aussi bien de la façade gigantesque de la Sucrière, le lieu principal de la Biennale 2013, que de la surface blanche d’un certain nombre de toiles sur lesquelles il égrène autant d’histoires urbaines. Tout à la fois métaphoriques, atmosphériques et suggestives, les œuvres de Paulo Nimer Pjota mettent en scène une iconographie très riche – plantes, cristaux, crânes, fleurs, objets mécaniques, mots isolés et autres phrases flottent dans une variété d’échelles et de dimension – avant tout issue des rues de São Paulo.
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L'artiste : Né en 1981 à Francistown (Botswana) Vit et travaille à New York (États-Unis)
Meleko Mokgosi raconte des histoires politiques à grande échelle qui superposent le temps et l’espace à partir d’une peinture volontairement figurative qui emprunte au cinéma et à la psychanalyse. Sa pratique artistique bouscule les questions de nation et de colonialisme pour remettre en jeu la perception d’événements historicisés.
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L'artiste : Né en 1977 à Melbourne (Autralie) Vit et travaille à Berlin (Allemagne)
Gerry Bibby interroge la notion même de « langage » artistique – un processus sans limite qui se nourrit de la subversion ironique des références culturelles contemporaines. Son œuvre surgit de gestes sculpturaux à la fois précis et complexes, de textes écrits ou empruntés et d’éléments soigneusement chorégraphiés, qu’il intègre parfois à des performances volontairement aléatoires et aventureuses.
"je sais que c'est anecdotique mais il y a un garçon dans l'immeuble d'en face qui passe la serpillère vers 6 heurs du matin"
Gerry Bibby s’intéresse à la notion de « langage » artistique dont il questionne la pertinence. C’est un processus sans limites qui se nourrit (...)
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L'artiste : Né en 1977 à Tokyo (Japon) Vit et travaille à Saitama (Japon)
Nobuaki Takekawa aborde la question de l’esclavage dans l’œuvre qu’il montre à la Biennale 2013. En mettant l'accent sur la Chine, l’Asie et le Moyen-Orient, Nobuaki Takekawa propose des alternatives aux grands récits mythiques de l’Occident. Cartes, tableaux et objets composent ainsi de véritables allégories qui s'accumulent et se déplient dans l’espace comme autant d’enregistrements exquis d’histoires personnelles, naturelles et culturelles.
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L'artiste : Né en 1983 à Perpignan (France) Vit et travaille à Paris (France)
David Douard déploie ses œuvres par étapes au sein d’une profusion d’éléments : films, pistes sonores, objets détournés de leurs fonctions premières, détails aussi incongrus qu’elliptiques saturent des installations à la fois denses et très équilibrées. Conçues comme des lieux à expérimenter pleinement, ces installations combinent le langage et la sculpture pour basculer dans des récits fantasmagorique
Pour David Douard, l’histoire est souvent vraie, mais elle s’apparente à une invention. Tout est bon pour l’écrire et la mettre en forme : l’imagerie des réseaux, les figures scientifiques (surtout quand elles sont tombées dans l’oubli), l’imaginaire de la science fiction, les sitcoms… Dans ses installations, la feuille imprimée comme la matière savamment ordonnée (sans qu’il y paraisse au premier abord, volontairement), les séquences multiples et leurs temporalités se chevauchent pour nous raconter une histoire dont on perd le fil à tout instant. David Douard raconte ici les prémisses d’un futur qui pourrait bien être aussi la trace d’un passé récent, dans laquelle l’oeuvre se déploie comme dans le temps incertain qu’est celui de la fiction.
Merci d'avoir visité avec moi la Biennale d'Art Contemporain 2013
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Pour un sourire
J'aurai tout donné
Madame, lorsque le matin
L'effluve de votre parfum
Mon coeur, faisait chavirer
Pour un regard de vous
Pour votre sourire ami
J'aurai donné ma vie
Pour un geste de vous
Mais vous passiez trop fière
Courant vers votre emploi
Sans vous tourner vers moi
Moi, tombé dans l'ornière
Cette nuit, le froid, de sa morsure
A fait de mon coeur transi,
Réponse à votre coeur endurci,
Un esprit, sur ce coin de verdure
Ce matin prenant votre café
Aux nouvelles affligeantes
- Mort d'un SDF sous tente -
Vous aurez une mine désolée
- Comment ! dans notre société
Peut-on encore laisser mourir
Sans un geste sans un sourire -
Un homme que vous avez délaisé
Mon dieu chaque matin je passais
Devant lui, je ne l'ai jamais vu ...
Puis prenant vos affaires, dans la rue
Vous repartirez de votre pas pressé
Pour un sourire, pour un geste refusés
Je suis parti pour l'éternité
Ce poème a 5 ans
Ce n'est qu'un poème
S'il vous touche Merci
60 ans que l'abbé Pierre a poussé son cri relayé hier par Lambert Wilson
30 ans que Coluche a crée les Restos du cœur
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Venue apporter au monde désorienté
L'espoir et la paix
Je suis la Colombe du renouveau
Comme un printemps allegretto
Si vous pointez vos fusils
Vous vous ôterez la vie
Mais si vous ouvrez vos cœurs
M'accueillez avec chaleur
Refleurira le rameau d'Olivier
N'hésitez pas à partager
Sur vos espaces de convivialité
Je vole, vole pour vous en toute liberté
(Clic droit)
Cette colombe viens du blog d'Ecureuil Bleu dans mes liens
Faites là voyager en cliquant sur l'image
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Né en 1932 à Ólafsvík (Islande)
Vit et travaille à Paris (France)Au cours de son voyage au Cambodge 1993, Erró accumule témoignages, rencontres et documents consacrés aux atrocités commises par les khmers rouges. À la fois peinture d’histoire et bande dessinée, l’œuvre de Erró recompose et recycle des éléments de langage visuels de manière unique et provocante. Dans les récits d’Erró, les images s’interpénètrent et saturent l’espace du cadre, jusqu’à faire naître de nouveaux épisodes dont les surfaces léchées cachent une critique politique à la fois troublante et salutaire.
Collectif fondé en 2004 à New York (États-Unis)
The Bruce High Quality Foundation aborde à l’occasion de la Biennale 2013 les notions de respiration, de psyché et de guérison. Les membres de la Bruce High Quality Foundation sont volontairement anonymes pour protester contre « la starification mécanique du marché de l’art » et se sont nommés ainsi en référence à l’artiste fictif Bruce High Quality, supposément mort au cours des attaques du 11 septembre. Connu pour son style à la fois subversif, humoristique et érudit, le collectif aspire à « s’emparer de l’espace public avec émerveillement et à ressusciter l’histoire de l’art depuis les entrailles du désespoir ».
Né en 1984 à Los Angeles (États-Unis)
Vit et travaille à New York (États-Unis)Ian Cheng produit un film d’action à l’occasion de la Biennale 2013. Soigneusement écrites et jouées par un certain nombre d’acteurs, les œuvres de Ian Cheng racontent des histoires a priori banales – un accident de voiture, une bagarre de rue ou une chasse au lapin – qui se développent, par le biais d’un outil informatique qu’il maîtrise parfaitement, en de véritables ballets chorégraphiques. En capturant sons et mouvements qui nourrissent ensuite ses films d’animations, Ian Cheng aborde ainsi la question de la représentation humaine et des informations qu’elle contient en imposant à l’ordinateur de prendre le relai et de développer la narration à l’infini.
Né en 1981 à São Luís do Maranhão (Brésil), où il vit et travaille
Thiago Martins de Melo peint avec obsession les rêves précis de sa femme, des rêves prolifiques et politiquement très engagés qu’il exacerbe encore en y incorporant sa propre image. Ses œuvres établissent ainsi de véritables narrations visuelles dans lesquelles symboles universels et représentations viriles cohabitent de manière à la fois illuminée et réaliste sur la surface de ses toiles de grandes dimensions.
Collectif fondé en 2009 à Shanghai (Chine)
MadeIn associe pour la Biennale 2013 l’intemporalité des histoires religieuses du monde entier aux gestuelles du sport. MadeIn, société de « production culturelle » créée en 2009 par l’artiste conceptuel chinois Xu Zhen, se fonde sur l’installation, la photographie, la vidéo, la performance ou la peinture. Les œuvres de MadeIn mettent l’accent sur la sensibilité humaine et emploient un lexique souvent provocateur qui aborde les problèmes socio-politiques et les tabous encore présents dans la Chine contemporaine.
Né en 1979 à Nassau (Bahamas)
Vit et travaille à New York (États-Unis)À l’occasion de la Biennale de Lyon 2013, Tavares Strachan revient sur l’histoire méconnue de Sally Ride, qui fut la première femme cosmonaute américaine. L’espace ou le fond des océans : autant de lieux qui éprouvent les capacités du corps humain et de la matière à résister aux environnements inhospitaliers comme aux expériences extrêmes, et dont Strachan étudie les forces invisibles à travers des installations fondées sur d’importantes recherches scientifiques et historiques.
Né en 1961
Vit et travaille à Paris (France)Fabrice Hyber utilise le temps de la Biennale 2013 pour raconter l’autobiographie de son œuvre. En procédant par accumulation, hybridation et prolifération, Fabrice Hyber opère de constants glissements entre les domaines du dessin, de la peinture, de la sculpture, de l'installation ou de la vidéo. Chacune de ses œuvres est une étape évolutive d’un travail au long cours qui se répand comme un réseau de pensée, établissant des liens et des échanges qui donnent ensuite lieu à d’autres articulations.
Contraste la blonde est en noir
La brune est en blanc
Pile et face ...
Vue d'en haut le carré est petit
Au dehors qui arrose qui !!!
Prototype Paradis selon Fabrice Hyber
Né en 1986 à Portland (États-Unis).
Vit et travaille à New York (États-Unis).Parcours d'un aliment de l'étal aux intestins !!!
Tabor Robak expose une pièce vidéo dont l’image tient sur quatre moniteurs en s’inspirant des écrans divisés qu’utilisent les joueurs (...)Née en 1986 à Santa Barbara (États-Unis)
Vit et travaille à Los Angeles (États-Unis)Petra Cortright explore la nature de l'interface informatique à partir d’une multitude de strates vidéos. À l’opposé d’une narration cinématographique classique, l’artiste se met en scène dans des animations qui abordent le fait d’être assis face à un écran et interrogent les interactions entre Internet et ses utilisateurs – une histoire infinie faite de mondes idylliques et virtuels perturbés en permanence par d’autres registres d’images.
Né en 1983 au Royaume-Uni
Vit et travaille à Londres (Royaume-Uni)Ed Fornieles explore l’impact du monde virtuel sur le monde physique – à moins qu’il ne s’agisse de l’inverse. Son œuvre met en intrigue ce que l’artiste appelle « la fluidité entre les réalités en ligne et hors ligne » et se caractérise par des systèmes qui génèrent de façon incontrôlable et inattendue films, sculptures, installations ou performances.
Née en 1983 à Versailles (France).
Vit et travaille à Berlin (Allemagne).L’oeuvre d’Aude Pariset s’étire sur toute la durée de la Biennale. L’artiste joue avec la figure fantomatique du zombieNée en 1933 à Tokyo (Japon)
Vit et travaille à New York (États-Unis)Yoko Ono nous parle du monde entier, dans toutes ses dimensions matérielles et spirituelles. Performeuse hors pair dont les events engagés font toujours date, plasticienne reconnue, longtemps associée au mouvement Fluxus qu’elle a contribué à fonder dès 1962, compositrice et cinéaste… Yoko Ono développe depuis des années une œuvre expérimentale, subversive et interactive liée au quotidien, dont la richesse conceptuelle, la rigueur de l’engagement et la poésie quasi-immatérielle font d’elle l’une des plus grandes artistes d’aujourd’hui.
Regard vers l'extérieur
Né en 1979 à Hanovre (Allemagne).
Vit et travaille à Bruxelles (Belgique) et Berlin (Allemagne).L’oeuvre de Peter Wächtler s’approprie, en le pervertissant, le genre du dessin animé, et ses films racontent souvent l’histoire d’un (...)Née en 1971 à Séoul (Corée du Sud)
Vit et travaille à New York (États-Unis)Anicka Yi raconte les connections entre les matériaux et le matérialisme, entre l’état de nature et sa valeur d’usage, entre le consumérisme et le métabolisme, entre l’odeur et l’industrie de la parfumerie, entre la théorie post-humaniste et ses implications socio-politiques pour le corps et les sens. Son intérêt pour le sensoriel provient du désir de réorganiser et de redéfinir les notions de valeur et d’expérience en cours dans l’art d’aujourd’hui.
Née en 1971 à Reykjaík (Islande), où elle vit et travaille
Gabríela Friðriksdóttir aborde la question du crépuscule – ce temps où la lumière s’infiltre dans l’obscurité, à moins que ce ne soit le contraire – dans l’œuvre qu’elle présente pour la Biennale 2013.
À partir des mythologies nordiques et des grandes sagas islandaises, Gabríela Friðriksdóttir crée des environnements mélancoliques dont les éléments soigneusement agencés – vidéo, sculpture, dessin, performance, texte ou peinture – créent des cosmologies fictives ancrées dans son pays d’origine. Ses œuvres sont autant de récits et d’expériences simultanées qui donnent la priorité à l’émotion et aux forces énigmatiques et irrationnelles qui régissent notre existence.
Gabríela Friðriksdóttir s’intéresse au crépuscule, ce moment particulier où l’obscurité s’infiltre dans la lumière.Née en 1978 à Lille (France)
Vit et travaille à Londres (Royaume-Uni)Laure Prouvost vise, dans ses installations comme dans ses films, à déséquilibrer le rapport entre le langage et sa compréhension. Prouvost séduit et emporte le spectateur dans une narration d’abord divertissante qu’elle subvertit rapidement en la juxtaposant avec d’autres histoires implicites ou hors contexte, introduisant peu à peu une dimension surréaliste à ses œuvres.
Né en 1982 à Maceió (Brésil) - Vit et travaille à Recife (Brésil)Jonathas de Andrade Souza raconte l’histoire d’un bonbon à l’occasion de la Biennale 2013. Son œuvre se fonde sur des recherches historiques, textuelles et photographiques. À partir d’un processus de documentation d’une précision quasi-anthropologique, l’artiste développe des installations conceptuelles qui mettent à jour l’amnésie culturelle frappant un certain nombre de réalités sociales, politiques, culturelles et idéologiques du monde contemporain.
Née en 1985 à Venice (États-Unis)
Vit et travaille à New York (États -Unis)
Trista Baga cherche à s'ouvrir au monde de toutesLes façons possibles à partir d'un seul outil la Vidéo 3D
Evasion
Si vous êtes intéressés je vous emmène au Musée d'Art Contemporain (MAC)
Toujours dans le cadre de la Biennale 2013
(Vous avez le droit de ne pas être sensible mais ne dites pas que c'est moche).
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Cathédrale de Santiago
12 juin – Fis terra – Santiago
Fis terra : 9h45 après le petit déjeuner pris au gîte nous prenons le car. Le petit port est encore dans le brouillard. Objectif : assister à la messe des peregrinos à la cathédrale de Santiago. Pendant le parcours je laisse la joie remonter car, si je suis triste pour Philippe je suis heureuse pour moi et pour tous ceux qui ont crus en moi.
Le chauffeur du car nous dépose le plus près possible de la Cathédrale et c’est en courant, Philippe ayant mon sac sur le dos, que nous arrivons pour l’office. Ce dimanche nous n’avons pas le droit au rite de l’encensoir. Je laisse contre un pilier de la cathédrale le bâton dont Saint Jacques m’avait gratifié à la sortie de Zubiri.
Ensuite Philippe va rechercher une nouvelle Compostella et déclarer la perte de son sac. Philippe n'aura jamais de nouvelles de son sac, ce qui semble difficilement acceptable car si l'erreur est compréhensible, le silence est très dur. Nous avons remarché ensemble en 2009, la blessure était toujours là. Pendant ce temps-là je vais réserver le gîte au séminaire.
Nous nous retrouvons chez Manolo. Nous retrouvons Mansour et Claudine avec qui nous visitons la ville. Nous voulons les amener chez Manolo; il est fermé. Nous dînons ailleurs. Nous rentrons tous dormir. Mansour et Claudine repartent le lendemain
Sur le chemin du séminaire
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13 juin - Santiago
Santiago : Ce matin il pleut. Philippe est parti en ville pour acheter un sac de voyage, et quelques vêtements. Je l’attends. Au bout d’un moment je trouve le temps long et vais voir si je le vois et je le vois.
Nous retournons en ville faire chacun de son côté d’autres emplettes. J’ai envie d’aller à la cathédrale à 12h mais Philippe m’attend dans un café; fermé. Nous allons manger chez Manolo. En nous promenant nous retrouvons 3 frères canadiens déjà vus, puis nous allons prendre une bière et c’est avec Patrick de Foix compagnon de chemin de Myriam et Dominique de Suisse que nous trinquons. Ce sont des instants privilégiés.
Nous allons à la cathédrale une dernière fois,
Nous allons manger chez Manolo.
Puis nous allons à la fontaine et à la chapelle de Saint Jacques où selon la tradition les bœufs, transportant le corps de l’apôtre se seraient arrêtés. L’église de Santa Maria Salomé mère de l’apôtre Saint Jacques reste fermée. Dommage !!!
Nous rentrons au gîte. Dernière photo de Santiago sous un ciel pluvieux.
Le soir je suis fatiguée. Philippe va diner chez Manolo. Nous partons demain; Philippe en avion et moi en car (25h). Je ne dors pas quand il rentre.
14 juin : Je suis réveillée lorsque Philippe part.
Le retour à la vie quotidienne est une épreuve. Je reste encore longtemps sur le chemin et relater cette belle aventure m'y plonge à nouveau.
J'espère que vous avez apprécié autant que j'ai eu plaisir à partager.
Merci de m'avoir suivie et accompagnée chaque fois par vos commentaires
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