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Par oceanique le 20 Mars 2019 à 03:00
Printemps Minet
Il se lèche les babines
S'étire royalement
Avant de se lover
Près du radiateur
Rêveur
Soudain ses narines palpitent
Son poil frémit
Minet entend l'appel du printemps
Devant la fenêtre fermée
Son élan est stoppé
Perplexe un instant il s'anime
Grattant le carreau
Impatient
Puis d'un bond agile
Il franchit l'obstacle
Minet entend l'appel du printemps
Les rayons du soleil irisent
De mille arcs-en-ciel
Sa fourrure zébrée
Il se met à danser
Enivré
Soulé d'imperceptibles odeurs
Bousculé par le vent taquin
Minet ressent l'appel du printemps
Il court vers le jardin
D'un pas léger et sautillant
S'arrête soudain
Humant l'air
Intrigué
Reniflant dans ses moindres effluves
Une brindille odorante
Minet ressent l'appel du printemps
Il va vient mordille une herbe
Respire à petite goulée
Le renouveau de la nature
Se frôle
Se roule
S'enroule
Câlin
Une myriade de sensation l'envahit
Il miaule
Minet répond à l'appel du printemps
Mounette 1983Poème écrit pour Carolus mon chat du moment immortalisé dans le roman "Jalousies en Gouillouse" où il est le chat de l'écrivain.
Si vous aimez la fantaisie le roman de terroir voire l'intrigue ...
Frémissement de printemps
Et là c'est moi Ondine la vedette Miaou Miaou
Oui mais voilà ce matin Mounette m'a dit : A ce soir, la gamelle était un petit peu plus remplie, elle a prit la voiture pour Nantes ... enfin pour Auray puis blablabla...car et traintrain au retour.
Miaou Miaou Miaou !!! Mia ... Mi ... Je suis un chat abandonné.
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Par oceanique le 19 Février 2019 à 03:00
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Pour un sourire
J'aurai tout donné
Madame, lorsque le matin
L'effluve de votre parfum
Mon cœur, faisait chavirer
Pour un regard de vous
Pour votre sourire ami
J'aurai donné ma vie
Pour un geste de vous
Mais vous passiez trop fière
Courant vers votre emploi
Sans vous tourner vers moi
Moi tombé dans l'ornière
Cette nuit, le froid de sa morsure
A fait de mon cœur transi,
Réponse à votre cœur endurci,
Un esprit, sur ce coin de verdure
Ce matin prenant votre café
Aux nouvelles affligeantes
- Mort d'un SDF sous tente -
Vous aurez une mine désolée
- Comment ! Dans notre société
Peut-on encore laisser mourir
Sans un geste sans un sourire -
Un homme que vous avez délaissé
Mon dieu chaque matin je passais
Devant lui, je ne l'ai jamais vu ...
Puis prenant vos affaires, dans la rue
Vous repartirez de votre pas pressé
Pour un sourire, pour un geste refusé
Je suis parti pour l'éternité
Ce poème aura bientôt 10 ans
Ce n'est qu'un poème
S'il vous touche
j'en suis ravie
-*-*-*-*-*-*-*-
Demain
Lorsque au sommet de ma réussite,
Où la vie va de plus en plus vite,
Dans la lumière des néons,
Pas de temps à la compassion.
Trois petites lignes sur les "Echos"
Côtoient les pavés de l'éco.
Un SDF ce matin est mort
Sur le pavé pour seul décor.
Lorsque la bourse fait la culbute,
Plus dure alors en est la chute.
Autour de moi tout se délite.
Famille amis prennent la fuite.
Au fond d'un bistrot, anonyme
Se noient pensées, espoir intime.
Ce soir juste pour un sourire
Je vous donnerais mon empire
Ce vagabond comme un miroir
Que je n'ai jamais voulu voir
Devient compagnon de beuverie
Il est alors mon seul ami.
Demain lisant votre journal
Ma mort vous paraitra banale
Juste trois mots au quotidien
Feront l'écho de mon destin !!!
Novembre 2012
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Par oceanique le 15 Février 2019 à 03:00
Tempête
Soudain le silence se fit
Les oreilles du chat frémirent
Les oiseaux aux nids se blottirent
Seul l'homme était sans souci
Le vent dans la ramure
Devint alors pressant
Devint alors violent
Bousculant la nature
Au loin au bord de l'océan
Déferlaient les vagues en folie
A l'assaut telles des furies
Drossaient barques et gréements
Déchaînement de violence
Les arbres se pliaient sous le joug.
Les toitures comme des joujoux
S'envolaient, prisent de démence.
Les rivières sortaient de leurs lits
Envahissaient ceux des humains.
Les lamentations fusaient en vain
Aux cieux, sans cesse et sans répit
La tempête sans état d'âme
Continuait sa route de désolation
Sans rimes et sans raisons
Semant désastres et drames
Le calme s'abattait sur la nature
Le chat errait désemparé
Les oiseaux n'osaient plus chanter
Les hommes pansaient leurs blessures
Après la pluie le beau temps
Texte écrit après la tempète Xynthia
A suivre ~~~~~~~~~~
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Par oceanique le 9 Février 2019 à 03:00
06/01/2010 Saint Martin en Haut - Monts du Lyonnais
Neige
J’écoute le silence
J’entends battre mon cœur
La neige lourde et dense
Apaise les ardeurs
Quelques oiseaux volètent
A la cime des grands arbres
Les enfants entre eux jettent
Des boules de décembre
Sous cette beauté virginale
Se cachent des détresses
Dont les issues fatales
Atténuent l’allégresse
Sans aucun état d’âme
Le ciel déverse sur terre
Beauté mais aussi larmes
Et mon cœur désespère
Tombe, tombe la neige
Pour grossir le ruisseau
Rendre à la terre vierge
L’espoir du renouveau
Décembre 2010
A suivre ~~~~~~~~~~
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Par oceanique le 5 Février 2019 à 03:00
03/01/2010 vue sur la Saône depuis Saint Cyr aux Monts d'Or
Hiver
Sur le macadam ... flip, flop, tombe la pluie ...
La neige pose son blanc manteau d'hermine
La terre s'endort doucement sans bruit
Pour les oiseaux pas la moindre vermine
Les grands arbres revêtent leur parure
Les charmilles se parent de diamants
Les ruisseaux prennent la posture
Sous des miroirs étincelants
Un lièvre surprit laisse sa trace
Sur la prairie immaculée
Le vent aussitôt efface
Le passage de l'affolé
Au loin un chien aboie
Seul le silence lui répond
La nature reste sans voix
Le ciel se noie dans l'horizon
Sortant en volute des cheminées
La fumée s'élève au firmament
Est-ce en signe de Paix
En gage d'apaisement
La neige tombe sans bruit
Volant parfois une vie ..
Janvier 2010
A suivre ~~~~~~
En janvier je n'ai pas beaucoup bougé aussi je vous propose une série de poèmes de circonstance
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