• Printemps Minet

    Printemps Minet

    Printemps Minet


    Il se lèche les babines
    S'étire royalement
    Avant de se lover
    Près du radiateur
    Rêveur
    Soudain ses narines palpitent
    Son poil frémit


    Minet entend l'appel du printemps

    Devant la fenêtre fermée
    Son élan est stoppé
    Perplexe un instant il s'anime
    Grattant le carreau
    Impatient
    Puis d'un bond agile
    Il franchit l'obstacle


    Minet entend l'appel du printemps

    Les rayons du soleil irisent
    De mille arcs-en-ciel
    Sa fourrure zébrée
    Il se met à danser
    Enivré
    Soulé d'imperceptibles odeurs
    Bousculé par le vent taquin


    Minet ressent l'appel du printemps

    Il court vers le jardin
    D'un pas léger et sautillant
    S'arrête soudain
    Humant l'air
    Intrigué
    Reniflant dans ses moindres effluves
    Une brindille odorante


    Minet ressent l'appel du printemps

    Il va vient mordille une herbe
    Respire à petite goulée
    Le renouveau de la nature
    Se frôle
    Se roule
    S'enroule
    Câlin
    Une myriade de sensation l'envahit
    Il miaule


    Minet répond à l'appel du printemps

    Mounette 1983

    Poème écrit pour Carolus mon chat du moment immortalisé dans le roman "Jalousies en Gouillouse" où il est le chat de l'écrivain. 

    Si vous aimez la fantaisie le roman de terroir voire l'intrigue ...

    Printemps Minet

     

    Frémissement de printemps 

    Et là c'est moi Ondine la vedette Miaou Miaou 

    Oui mais voilà ce matin Mounette m'a dit : A ce soir, la gamelle était un petit peu plus remplie, elle a prit la voiture pour Nantes ... enfin pour Auray puis blablabla...car et traintrain au retour.

    Miaou Miaou Miaou !!! Mia ... Mi ... Je suis un chat abandonné.

     


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  • Hiver - neige - tempête - sans abris - (Sans abris)

    -*-*-*-*-*-*-*-*-

    Pour un sourire

     

    J'aurai tout donné

    Madame, lorsque le matin

    L'effluve de votre parfum

    Mon cœur, faisait chavirer

     

    Pour un regard de vous

    Pour votre sourire ami

    J'aurai donné ma vie

    Pour un geste de vous

     

    Mais vous passiez trop fière

    Courant vers votre emploi

    Sans vous tourner vers moi

    Moi tombé dans l'ornière

     

    Cette nuit, le froid de sa morsure

    A fait de mon cœur transi,

    Réponse à votre cœur endurci,

    Un esprit, sur ce coin de verdure

     

    Ce matin prenant votre café

    Aux nouvelles affligeantes

    - Mort d'un SDF sous tente -

    Vous aurez une mine désolée

     

    - Comment ! Dans notre société

    Peut-on encore laisser mourir

    Sans un geste sans un sourire -

    Un homme que vous avez délaissé

     

    Mon dieu chaque matin je passais

    Devant lui, je ne l'ai jamais vu ...

    Puis prenant vos affaires, dans la rue

    Vous repartirez de votre pas pressé

     

    Pour un sourire, pour un geste refusé

    Je suis parti pour l'éternité

     

    Ce poème aura bientôt 10 ans

     

    Ce n'est qu'un poème

    S'il vous touche

    j'en suis ravie

     -*-*-*-*-*-*-*-

    Demain

    Lorsque au sommet de ma réussite,

    Où la vie va de plus en plus vite,

    Dans la lumière des néons,

    Pas de temps à la compassion.

     

    Trois petites lignes sur les "Echos"

    Côtoient les pavés de l'éco.

    Un SDF ce matin est mort

    Sur le pavé pour seul décor.

     

    Lorsque la bourse fait la culbute,

    Plus dure alors en est la chute.

    Autour de moi tout se délite.

    Famille amis prennent la fuite.

     

    Au fond d'un bistrot, anonyme

    Se noient pensées, espoir intime.

    Ce soir juste pour un sourire

    Je vous donnerais mon empire

     

    Ce vagabond comme un miroir

    Que je n'ai jamais voulu voir

    Devient compagnon de beuverie

    Il est alors mon seul ami.

     

    Demain lisant votre journal

    Ma mort vous paraitra banale

    Juste trois mots au quotidien

    Feront l'écho de mon destin !!!

    Novembre 2012


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  • Hiver - neige - tempête - sans abris - (Tempête)

    Tempête

     

    Soudain le silence se fit

    Les oreilles du chat frémirent

    Les oiseaux aux nids se blottirent

    Seul l'homme était sans souci

     

    Le vent dans la ramure

    Devint alors pressant

    Devint alors violent

    Bousculant la nature

     

    Au loin au bord de l'océan

    Déferlaient les vagues en folie

    A l'assaut telles des furies

    Drossaient barques et gréements

     

    Déchaînement de violence

    Les arbres se pliaient sous le joug.

    Les toitures comme des joujoux

    S'envolaient, prisent de démence.

     

    Les rivières sortaient de leurs lits

    Envahissaient ceux des humains.

    Les lamentations fusaient en vain

    Aux cieux, sans cesse et sans répit

     

    La tempête sans état d'âme

    Continuait sa route de désolation

    Sans rimes et sans raisons

    Semant désastres et drames

     

    Le calme s'abattait sur la nature

    Le chat errait désemparé

    Les oiseaux n'osaient plus chanter

    Les hommes pansaient leurs blessures

     

    Après la pluie le beau temps

     

    Texte écrit après la tempète Xynthia

    A suivre ~~~~~~~~~~


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  • Hiver - neige - tempêtes - sans abris - ( Neige)

    06/01/2010 Saint Martin en Haut - Monts du Lyonnais

    Neige

     

    J’écoute le silence

    J’entends battre mon cœur

    La neige lourde et dense

    Apaise les ardeurs

     

    Quelques oiseaux volètent

    A la cime des grands arbres

    Les enfants entre eux jettent

    Des boules de décembre

     

    Sous cette beauté virginale

    Se cachent des détresses

    Dont les issues fatales

    Atténuent l’allégresse

     

    Sans aucun état d’âme

    Le ciel déverse sur terre

    Beauté mais aussi larmes

    Et mon cœur désespère

     

    Tombe, tombe la neige

    Pour grossir le ruisseau

    Rendre à la terre vierge

    L’espoir du renouveau

     

    Décembre 2010

     

    A suivre ~~~~~~~~~~

     


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  • Hiver - neige - tempêtes - sans abris

    03/01/2010 vue sur la Saône depuis Saint Cyr aux Monts d'Or

    Hiver

     

    Sur le macadam ... flip, flop, tombe la pluie ...

    La neige pose son blanc manteau d'hermine

    La terre s'endort doucement sans bruit

    Pour les oiseaux pas la moindre vermine

     

    Les grands arbres revêtent leur parure

    Les charmilles se parent de diamants

    Les ruisseaux prennent la posture

    Sous des miroirs étincelants

     

    Un lièvre surprit laisse sa trace

    Sur la prairie immaculée

    Le vent aussitôt efface

    Le passage de l'affolé

     

    Au loin un chien aboie

    Seul le silence lui répond

    La nature reste sans voix

    Le ciel se noie dans l'horizon

     

    Sortant en volute des cheminées

    La fumée s'élève au firmament

    Est-ce en signe de Paix

    En gage d'apaisement

     

    La neige tombe sans bruit

    Volant parfois une vie ..

     

    Janvier 2010 

    A suivre ~~~~~~

    En janvier je n'ai pas beaucoup bougé aussi je vous propose une série de poèmes de circonstance


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