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Par oceanique le 6 Mai 2020 à 03:00
photo G. Pacos
Conte paradisiaque
Dans le jardin d'Eden
Joyeuses et vivifiantes
Dévalaient des rochers
Mille ondines en cascade
La pureté de leurs atours
Dans cet écrin de verdure
Ravissait l'humain médusé
Laissant cours à sa rêverie
Le Créateur de toute beauté
L'avait doté pour compagnie
De la belle et sublime nature
Offrant ses merveilles féeries
Soudain tous ses sens en éveil
Le désir à une ondine de s'unir
Au ciel il cria sa prière ...
Délivre-moi de ma solitude !
Ondine sortie de la blanche écume
Lui apparue en tenue d'Eve
Lui sacrifiant sa liberté
Ainsi naquit l'humanité
Lorsque vos pas vous mènent à l'aube
Devant l'expression de la divinité
Sachez que s'échappent de l'onde
Les larmes des ondines orphelines
De leur sœur humanisée
Août 2011
Parmi toutes les théories sur le début de l'humanité j'ai choisi la féerie le rêve ce qui arriva après n'est plus de ma responsabilité. Alors oui rêvons pour fleurir le quotidien. Merci de me lire.
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Par oceanique le 1 Mai 2020 à 03:00
Je vous souhaite un bon 1er mai
Avec ce petit brin de muguet
Qui embaumait mon jardin
Plaisir du matin
Avant que gens qui pleurent
Juste une petite fleur
Alors que gens qui rient
Goûtons à l'harmonie
Oui l'avenir est incertain
Prenons notre bâton de pèlerin
Offrons nous chaque jour
Une pincée d'amour
Ce bouquet offert ce jour en amitié et affection
Bonne journée exceptionnelle
A bientôt
Pour la suite de mes pérégrinations
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Par oceanique le 22 Avril 2020 à 03:00
Île de Groix juin 2015
Il flotte dans l’air comme un parfum de révolution
La nature ronronnante au rythme des saisons
Se lâche s’abandonne se délite en déraisonLes rivières et fleuves insoumis sortent de leur lit
Les continents se révoltent aidés dans leurs délits
Par des vents et des océans en colère en furieLes humains asservis au nom de la religion
Envahissent les rues brisent les civilisations
Antiques témoins de siècles de soumissionDes prophètes se lèvent fustigeant l’incurie
Des faiseurs de rêve en toute démocratie
Enthousiasme des peuples en amnésieIl flotte dans l’air comme un parfum de révolution
Une ère se profile de désastre à l’horizon
Allons-nous abasourdis toucher le fondRedressons la tête comme blés après l’orage
Semons de l’amour à donner en partage
Croyons en l’avenir avec force et courageIl flotte dans l’air comme un parfum de révolution
Changer le monde pour les futures générations
Donnons leurs l’espoir et non la désolationNovembre 2016
Presque 4 ans déjà
Allons-nous abasourdis toucher le fond terrassés par par un micro virus
A bientôt
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Par oceanique le 17 Avril 2020 à 03:00
photo du net
Trois plumes blanches : Inventaire
Trois plumes blanches
Un Boa multicoloré
Deux aigrettes ébouriffées
Quatre bottes lézardées
Et une DivaDouze chemises bariolées
Six jupons empesés
Neuf faux cils charbonnés
Cinq robes décolletées
Et une DivaDes pinceaux en poils soierés
Huit paires de bas moirés
Des escarpins haut perchés
Quelques postiches frisotés
Et une DivaQuatre miroirs biseautés
Des tubes à lèvres colorés
Des faux ongles manucurés
Un garde du corps endimanché
Et une DivaTexte écrit en atelier d'écriture à Lyon 2010
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Par oceanique le 15 Avril 2020 à 03:00
Rose blanche captée dans le jardin de la cathédrale de Chartres
A toi
Douce était la soirée
Le ciel étoilé.
Au détour du chemin
L'ombre l'interpela.
Comme le font les chats
S'approchant doucement
Elle le vit
La tête dans les mains
Le regard à l'horizon.
La douleur s'était invitée.
Pudeur, peur d'être importune
Elle resta au sommet de la dune
La brise caressait son visage.
Elle la sentit
Les vagues léchaient ses pieds.
Indifférent il était hors du temps.
La lune généreusement ronde
Pailletait le sillage d'un voilier.
Telle une mousseline bleu-nuit
Les étoiles ornaient la voûte céleste.
Elle entendit
Venant du fond de l'océan
Les sanglots d'un enfant.
Tous ses sens à l'écoute !
Elle ne perçu que le silence
Elle ne vit que l'absence
Rien qu'une évanescence
Elle s'envahit
La petite voix gémissait :
"S'il te plait rends moi ma balle,
La ficelle pour tirer mon bateau.
Maman ! ne me lâche pas la main"
Un rayon lumineux traça le ciel
Une rose pleura des pétales de sang
Elle frissonna
L'ombre se déplia lentement
Passa près d'elle, la frôlant
Elle vit alors une perle opaline
Rouler sur sa joue
La lune murmura "Pardon mon petit"
La brise souffla "Merci"
Elle sourit
13 juillet
Ne laissez pas se noyer l'enfant qui est en vous dans l'océan de votre complexité !
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