• Conte paradisiaque

     

    photo G. Pacos

     

    Conte paradisiaque

     

    Dans le jardin d'Eden

    Joyeuses et vivifiantes

    Dévalaient des rochers

    Mille ondines en cascade

     

    La pureté de leurs atours

    Dans cet écrin de verdure

    Ravissait l'humain médusé

    Laissant cours à sa rêverie

     

    Le Créateur de toute beauté

    L'avait doté pour compagnie

    De la belle et sublime nature

    Offrant ses merveilles féeries

     

    Soudain tous ses sens en éveil

    Le désir à une ondine de s'unir

    Au ciel il cria sa prière ...

    Délivre-moi de ma solitude !

     

    Ondine sortie de la blanche écume

    Lui apparue en tenue d'Eve

    Lui sacrifiant sa liberté

    Ainsi naquit l'humanité

     

    Lorsque vos pas vous mènent à l'aube

    Devant l'expression de la divinité

    Sachez que s'échappent de l'onde

    Les larmes des ondines orphelines

     

    De leur sœur humanisée

     

    Août 2011

     

    Parmi toutes les théories sur le début de l'humanité j'ai choisi la féerie le rêve ce qui arriva après n'est plus de ma responsabilité. Alors oui rêvons pour fleurir le quotidien. Merci de me lire.


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  • 1er mai

    Je vous souhaite un bon 1er mai

    Avec ce petit brin de muguet

    Qui embaumait mon jardin

    Plaisir du matin

     

    Avant que gens qui pleurent

    Juste une petite fleur

    Alors que gens qui rient

    Goûtons à l'harmonie

     

    Oui l'avenir est incertain

    Prenons notre bâton de pèlerin

    Offrons nous chaque jour

    Une pincée d'amour

    1er mai

    Ce bouquet offert ce jour en amitié et affection 

    Bonne journée exceptionnelle

    A bientôt

    Pour la suite de mes pérégrinations

     


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  • Révolution

    Île de Groix juin 2015

    Il flotte dans l’air comme un parfum de révolution
    La nature ronronnante au rythme des saisons
    Se lâche s’abandonne se délite en déraison

    Les rivières et fleuves insoumis sortent de leur lit
    Les continents se révoltent aidés dans leurs délits
    Par des vents et des océans en colère en furie

    Les humains asservis au nom de la religion
    Envahissent les rues brisent les civilisations
    Antiques témoins de siècles de soumission

    Des prophètes se lèvent fustigeant l’incurie
    Des faiseurs de rêve en toute démocratie
    Enthousiasme des peuples en amnésie

    Il flotte dans l’air comme un parfum de révolution
    Une ère se profile de désastre à l’horizon
    Allons-nous abasourdis toucher le fond

    Redressons la tête comme blés après l’orage
    Semons de l’amour à donner en partage
    Croyons en l’avenir avec force et courage

    Il flotte dans l’air comme un parfum de révolution
    Changer le monde pour les futures générations
    Donnons leurs l’espoir et non la désolation

     

    Novembre 2016

    Presque 4 ans déjà

    Allons-nous abasourdis toucher le fond terrassés par par un micro virus

    A bientôt


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  •  

    Trois plumes blanches

    photo du net

    Trois plumes blanches : Inventaire

    Trois plumes blanches
    Un Boa multicoloré
    Deux aigrettes ébouriffées
    Quatre bottes lézardées


    Et une Diva

    Douze chemises bariolées
    Six jupons empesés
    Neuf faux cils charbonnés
    Cinq robes décolletées


    Et une Diva

    Des pinceaux en poils soierés
    Huit paires de bas moirés
    Des escarpins haut perchés
    Quelques postiches frisotés


    Et une Diva

    Quatre miroirs biseautés
    Des tubes à lèvres colorés
    Des faux ongles manucurés
    Un garde du corps endimanché


    Et une Diva

     

    Texte écrit en atelier d'écriture à Lyon 2010

     


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  • Rose blanche captée dans le jardin de la cathédrale de Chartres

    A toi

     

    Douce était la soirée

     Le ciel étoilé. 

     

    Au détour du chemin 

    L'ombre l'interpela.

     

    Comme le font les chats 

    S'approchant doucement

     

     Elle le vit

     

     La tête dans les mains 

    Le regard à l'horizon. 

    La douleur s'était invitée. 

     

    Pudeur, peur d'être importune 

    Elle resta au sommet de la dune 

    La brise caressait son visage.

     

     Elle la sentit

     

     Les vagues léchaient ses pieds. 

    Indifférent il était hors du temps. 

     

    La lune généreusement ronde 

    Pailletait le sillage d'un voilier. 

    Telle une mousseline bleu-nuit

    Les étoiles ornaient la voûte céleste.

     

     Elle entendit

     

    Venant du fond de l'océan 

    Les sanglots d'un enfant.

     

    Tous ses sens à l'écoute ! 

    Elle ne perçu que le silence 

    Elle ne vit que l'absence 

    Rien qu'une évanescence

     

     Elle s'envahit

     

    La petite voix gémissait : 

    "S'il te plait rends moi ma balle, 

    La ficelle pour tirer mon bateau. 

    Maman ! ne me lâche pas la main" 

    Un rayon lumineux traça le ciel 

    Une rose pleura des pétales de sang

     

    Elle frissonna

     

     L'ombre se déplia lentement 

    Passa près d'elle, la frôlant 

    Elle vit alors une perle opaline 

    Rouler sur sa joue 

    La lune murmura "Pardon mon petit" 

    La brise souffla "Merci"

     

     Elle sourit

     

    13 juillet

     

    Ne laissez pas se noyer l'enfant qui est en vous dans l'océan de votre complexité !

     


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