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Je vous retrouve sur le pont suspendu que je retraverse pour prendre le sentier de retour
Pour le retour je prend le Gr qui surplombe le bord de la rivière
Renaissance de fougère
Quand la petite branche nait d'une racine au pied du tronc
Site cinéraire privé, les Jardins de mémoire de Pluneret, dans le Morbihan, ont été créés en 1998 au bord de la rivière du Bono. Dans ce lieu exceptionnel propice au recueillement et au souvenir, les cendres de plus de 2 000 défunts sont inhumées dans des urnes au pied de 900 arbres, acquis par des familles originaires de Bretagne et de toute la France.
Voir la ria de plus haut
Bébé fougère dans le lit des anciennes
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Ostréiculture - Naissance, développement et déclin
Au XIXème siècle, les documents d’archives mentionnent que la rivière du Bono est généreuse en poissons, coquillages et mollusques représentant un complément de ressources indispensable pour la population.
De mémoire de bonoviste, on a toujours dragué dans la rivière. Au XIXème siècle, elle offre une suite presque ininterrompue de gisements naturels d’huitres plates notamment, allant de Sainte Avoye et du Plessis à la pointe du Blaire. Grâce aux travaux du naturaliste Victor Coste sur la reproduction et le captage des huitres, quelques pionniers vont, à partir de 1862, tenter de recueillir du naissain (bébés huitres) et l’élever pour faire face au déclin inexorable des bancs d’huitres naturels surexploités par les dragages opérés par la population.
La situation abritée du pays d’Auray dont fait partie Le Bono devient le lieu d’élection du captage du naissain. Il est depuis considéré comme le berceau de l’huitre plate.
L’ostréiculture est née, qui fait passer de la simple cueillette à l’élevage. En 1865, le premier chantier ostréicole du Bono est créé au Paluden.Faudra-t-il traverser la ria sur ce tronc d'arbre bien amarré
Après avoir testé différents supports en guise de collecteurs, le choix se portera enfin sur les tuiles demi-rondes. Celles-ci seront enduites de chaux pour faciliter le décollage (ou détroquage) du naissain, puis assemblées en « bouquets » de 10 à 12 tuiles avec du fil de fer, selon la méthode inventée par Eugène Leroux en 1867.
A partir de 1887, les bonovistes vont réaliser des travaux de titans. Ils aménagent des terre-pleins qui vont sculpter les berges de la rivière, construisent des bassins de pierres à marée basse, parcs destinés à empêcher la perte des huitres en cas de mauvais temps, et bâtissent des cabanes de chantier pour mettre à l’abri matériels et ouvriers. Nombreuses sont alors les familles du Bono qui ont leur chantier où s’activent essentiellement les femmes, les enfants en âge d’aider et les retraités, les hommes étant embarqués à la pêche ou à la marine marchande. Dès la fin de l’hiver, les jeunes huitres sont décollées de leur support, placées dans des caisses grillagées protégées par un couvercle, surélevées pour les mettre à l’abri des prédateurs (crabes, étoiles de mer, bigorneaux perceurs, …) et placées dans les parcs en attendant d’être vendues.Le Bono est alors un centre de captage important bien que sa configuration n’offre pas de zone favorable à l’élevage. L’histoire de l’ostréiculture morbihannaise est marquée par des hommes qui n’ont de cesse d’innover et d’améliorer techniques et matériels.
Les coups durs ne manquent pas, provoqués par des maladies qui déciment les bancs d’huîtres naturelles à plusieurs reprises, mais les bancs du Morbihan se reconstituent.
L’activité connaît une période d’euphorie, de 1930 à 1973. A partir de 1974, le golfe du Morbihan est touché par le « Martelia refringens », parasite qui s’attaque à la glande digestive du mollusque et provoque sa mort. L’époque est alors très difficile pour les ostréiculteurs bien qu’ils obtiennent l’autorisation d’introduire une huître creuse d’origine japonaise, « Crassostrea gigas ». En deux ans, les ostréiculteurs opèrent une reconversion spectaculaire en passant à l’élevage de la creuse. Malheureusement, la nouvelle épizootie de 1979 ruine les espoirs et provoque une telle inquiétude chez les clients habituels que la récolte 1980 ne se vend pas. Tant bien que mal, certains ostréiculteurs essayent de résister
jusqu’à l’épizootie de 1981 qui signe la fin de l’ostréiculture dans la rivière du Bono.L’hypothèse de le construire en remplacement du vieux pont est rapidement abandonnée compte tenu des contraintes posées par l’élargissement indispensable dans ce cas de la rue Pasteur, rue principale du Bono.
Le département du Morbihan décide alors la construction d’un nouvel ouvrage en aval du vieux pont suspendu, dont il sera le Maître d’ouvrage. La construction est confiée aux entreprises Perrin-Bacci et Sotracomet.
Avant et pendant la construction, le pont est dénommé « pont de Kernours ». La commission départementale, par décision du 11 mars 1969, décide de le baptiser « pont Joseph Le Brix », en hommage au célèbre aviateur né à Baden le 22 février 1899 et où il repose. Les travaux de construction sont terminés le 20 juillet 1969.L’ouvrage se compose d’un pont métallique à béquilles en V renversé de 262,20 mètres de longueur hors tout et d’une travée d’accès en béton contraint de 37,80 mètres de longueur hors tout. La chaussée large de 7 mètres est bordée de trottoirs de 1,5 mètre. La portée centrale entre les pieds des béquilles est de 147.34 mètres.
S’élevant à 26 mètres au dessus de la rivière il offre un panorama exceptionnel sur la rivière et le village du Bono.
De cette activité florissante, ne restent aujourd’hui que les témoins du travail des hommes, des femmes et des enfants qui les ont bâtis : terre-pleins, cabanes, amas de tuiles jalonnant les bords de la rivière, de Roc’h Vilen au Berly côté Le Bono et de Kerisper à la pointe César côté Pluneret. Ces vestiges fragiles, méritent d’être respectés, entretenus et réhabilités.
Quand deux générations se côtoient
Balade en paddle
Le Notre-Dame de Béquerel est une réplique de Forban du Bono immatriculé « A 2246 », chaloupe servant pour la pêche au chalut à perche. C'est un modèle unique des bateaux de pêche traditionnelle du Bono, le chalutier à perche du début du XXe siècle.
Ce bateau a été réalisé en 1992 par l'AFPA d'Auray sous la maîtrise du Chantier du Guip à l'Île-aux-Moines dans le cadre des constructions de bateaux traditionnels pour le concours des « Bateaux des Côtes de France » par la revue du Chasse-Marée.
Il a obtenu le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial)1de la Fondation du patrimoine maritime et fluvial.
Son immatriculation est « A 1912 » (quartier maritime d’Auray). Son port d'attache habituel est Le Bono.
Les bateaux sur la rivière d'Auray
Le vieux pont en vue
Le vieux pont du Bono n’est plus adapté à l’évolution rapide du trafic routier entre Auray et les communes du Bono, Plougoumelen et Baden notamment. Sa largeur, la faiblesse des charges qu’il peut supporter amène le département à étudier, dès 1965, la construction d’un nouvel ouvrage.
Le pont suspendu du Bono est un pont suspendu de 1840, sur la commune du Bono. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques par arrêté du 17 novembre 1997. Actuellement réservé aux piétons, la circulation automobile a été déplacée vers le pont Joseph-Le-Brix à 300 mètres.
Je vous laisse là je me dirige vers la ville pour un petit goûter réconfortant avant le retour vers Saint Goustan
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Vous êtes fidèles devant la cabane
Vue sur la ria avec le champ de colza et le port de Saint Goustan au fond
En zoomant
Un aqueduc romain enjambait la rivière d'Auray pour amener l'eau du Bono jusqu'à Locmariaquer. Une dizaine de piles du pont sont encore bien visibles, espacées d'un mètre environ (comme les grands aqueducs reconstitués, ainsi à Carhaix).
On a retrouvé du mortier romain compacté avec des fragments de pierres et de tuiles. L'ouvrage s'incurvait légèrement après la rive pour prendre la direction de Kerbirio. Une bouée dans la rivière balise les restes d'une pile encore visible à très basses eaux.
Sa construction date du 2ème siècle (125/130 avant JC) sous le règne de l'empereur Adrien. Sa longueur était de 430 mètres.
Cet ouvrage n'a jamais servi, rien ne fut construit ni en amont, ni en aval.Ancien parc à huitres
Je me serais bien assise sur ce banc mais le gros rocher en équilibre m'en dissuade
Je me serais bien assise là mais la chaise me parait bancale
La barque en fin de vie
Petit à petit j'arrive au Bono
Je vous retrouve plus tard
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Je vous retrouve devant ce bouquet
Quand on s'promène au bord de l'eau ...
De l'autre côté de la rivière à Crac'h la maison de la famille d'Aboville
Longer les vasières
Quand du vert tendre jaillit le blanc
Filer au gré du vent
La pâquerette ou pâquerette vivace (Bellis perennis) est une plante vivace de la famille des Astéracées.
Boutons d'or
Les renoncules sont des plantes herbacées, annuelles ou vivaces, de la famille des Ranunculaceae. Elles comportent près de 500 espèces mais Ranunculus auricomus comprend un ensemble très complexe de 800 taxons apomictiques, auxquels certains botanistes ont donné le rang d'espèces ou de micro-espèces.
Pourquoi faire simple quand on peut faire embrouillé
Contraste entre la douceur la tendresse de ces petites feuilles qui naissent sur ce tronc et ces branches tout en force
Le vieux bateau vient se nicher dans la vasière pour finir sa vie
Il faut être tordu pour prendre ces chemins de travers pour s'élever
Quand les ballots veulent aller se baigner dans la ria et s’arrêtent devant la haie c'est ballot
Je vous laisse là pour aujourd'hui
Attendez moi sous la cabane je reviens bien vite
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Dimanche le temps est au beau
Quya est dans la chambre du fond, tranquille
Je prend la petite voiture rouge et hop
Longer la rivière d'Auray (Ria qui se jette dans le Golfe du Morbihan)
Avant de s'appeler rivière d'Auray son nom de naissance est le Loch
A l’est du pays d'Auray, Tréauray est une vallée verdoyante au creux de laquelle coule la rivière du Loc’h. La rivière du Loc’h, longue de 45 Km, prend sa source dans le nord du département et traverse le pays d'Auray pour venir se jeter dans le Golfe du Morbihan. Au Port de Saint-Goustan, elle prend le nom de rivière d'Auray. A Tréauray sur la commune de Brec ‘h, elle s’élargit et devient un étang où les pêcheurs aiment taquiner la truite et le brochet (La pêche dans cette zone nécessite une carte). Le long de cette rivière, on dénombrait autrefois une multitude de moulins à eau , indispensables au travail du meunier.
La rivière d'Auray traverse un seul département, le Morbihan, dix communes et trois cantons.
Ces communes sont Plaudren (source/origine), Locqueltas, Locmaria-Grand-Champ, Grand-Champ, Brandivy, Plumergat, Pluvigner, Brech, Pluneret, Auray (embouchure).
En termes de cantons, le Loc'h prend sa source dans le canton de Grand-Champ, traverse le canton de Pluvigner et a son embouchure sur le canton d'Auray, le tout dans les arrondissements de Vannes et de Lorient.
Tout ce qui sera soleil fera mon bonheur sur ce se'ntier
J'en aurais bien mangé mais la quantité de chiens que je croiserais m'en disuade
A la gauche du sentier un joli point d'eau en amont du lycée
Concentration
LYCÉE KERPLOUZ LA SALLE
Collège / Lycée d’enseignement général et technologique / Lycée professionnel / CFA / Centre de formation continue / Internat
Bel étang en aval de lycée
La marée remonte le Loc'h au-delà du port Saint-Goustan à Auray, et alimente des marais jusqu'à Tréauray, à 4 km en amont d'Auray. La rivière d'Auray et son affluent la rivière du Bono laissent couvrir et découvrir des vasières et des herbus très étendus. Ces marais et ces vasières sont d'un grand intérêt écologique.
Quand le soleil fait sa sieste
Le colza est une plante annuelle à fleurs jaunes de la famille des Brassicacées, famille anciennement nommée Crucifères. Elle est largement cultivée pour la production d'huile alimentaire et d'agrocarburant.
Je vous laisse pour aujourd'hui vous gaver de jaune
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