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Le feu de Men Brial (en breton : Ar Men Brial, « pierre bariolée » en français) est un feu , situé dans l'entrée du port.
Il remplace un amer, aujourd'hui détruit, qui se trouvait à ce même emplacement.
C'est une tourelle cylindrique sur un socle peint en blanc.
Le bateau arrive à bon port, sous le regard attentif de l'église. La balise verte veille sur le petit voilier rouge.
L'église et Men Brial posent pour la photo.
Aie ! cliquez elle m'a miniaturisée
Lors d'une première venue en voilier à Sein en fin d'après midi nous avions mangé ... des crêpes à la crêperie.
Nous nous dirigeons vers le Grand Phare Île de Sein et la chapelle Saint-Corentin. L'église et le phare se hissent derrière les maisons pour regarder les deux promeneuses.
Nous n'irons pas à l'hôtel-restaurant Ar Men - Chéri j'en pince pour vous - le chemin vers le phare longe l'océan
Le Grand Phare Île de Sein - Situé à la pointe Nord-Ouest de l’île, son fût est tronconique en maçonnerie lisse surmontant un soubassement carré en maçonnerie de pierres apparentes accolé de chaque côté à des bâtiments servant de logements aux gardiens.
Le phare est gardienné.Après la destruction du phare par les Allemands avant leur départ en 1944 le phare est reconstruit. Le 16 février 1952, le phare actuel est allumé sur une tour cylindrique en béton armé sur corps de logis construite entre novembre 1949 et octobre 1950.
Le site est classé en 1980.
Dans l'enceinte du phare se trouvent une usine électrique et un centre de désalinisation afin d'alimenter l'île en électricité et en eau potable.
La Chapelle Saint Corentin est située au Goulénez, loin du bourg, sur un lieu sacré, probablement le plus ancien de l'île. A cet emplacement se trouve un puits à l'eau plus douce encore que celle du puits du bourg. Lorsqu'on connaît la difficulté pour les Sénans de se procurer de l'eau douce, on comprend que des druides aux chrétiens, le lieu ait attiré les hommes de toutes confessions.
Un oratoire dépendant du prieuré de l'Isle Seidhun aurait été construit à l'époque même de Saint Guénolé, au moment ou le Roi Gadlon lui aurait offert l'île en cadeau, vers l'an 440. Mais le temps faisant son travail destructeur, la minuscule chapelle fut reconstruite au XVème siècle. Elle était le lieu de prédilection des hommes désireux de se retirer du monde. Plusieurs ermites s'y succédèrent, priant et travaillant leur petit jardin : "le Chardin an Iarmit", proche du lieu de prière et du puits miraculeux.
Dans 2 jours vous découvriez les deux promeneuses continuant le tour de l'ile
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Aujourd'hui comme j'en avais exprimé le désir nous allons à l'île de Sein
Le temps qui devait être incertain sera au beau fixe
Nous partons de bonne heure de Plogoff après un bon petit déjeuner.
Nous sommes en avance j'en profite pour faire quelques photos de la baie d'Audierne.
ILE DE SEIN
"Fragment de terre sur l'océan"
A l'extrême ouest de la Cornouaille, à quelques milles au large de la Pointe du Raz, entre ciel et mer, s'étale une ombre à l'horizon : c'est l'île de Sein. Rendue célèbre par les récits qui relatent les exploits de ses hommes, cette île est une légende, un mythe. Un site parmi les plus sauvages et les plus rudes où des êtres humains ont choisi de vivre ou de survivre.
Nous nous éloignons doucement d'Audierne pour longer la côte jusqu'à la pointe du Raz.
La mer est calme et la traversée agréable
L'étrave fend les vagues faisant bouillonner l'océan et laissant derrière le bateau un sillage argenté
Nous doublons la pointe du Raz passons devant le sémaphore et le phare de la Vieille
La pointe du Raz ([ʁɑ] nom local en breton Beg ar Raz) est un cap rocheux situé à l'ouest de la commune de Plogoff (Finistère). Sa forme de proue s'avançant dans la mer d'Iroise, avec une différence de niveau de 72 mètres, en fait un des lieux les plus emblématiques des côtes granitiques de la Bretagne.
Le phare de la Vieille est un phare maritime du Finistère (France) construit de 1882 à 1887 sur le rocher de Gorle bella (« la roche la plus éloignée » en breton).
Il éclaire et sécurise fortement le passage dangereux du raz de Sein, de concert avec la tourelle de la Plate (cardinale ouest). Il est situé dans le raz de Sein à moins d'un mille marin à l'ouest de la pointe du Raz sur la commune de Plogoff et appartient à l'État français.
L'« Enfer » de la Vieille doit sa célébrité à sa situation isolée en mer dans une zone agitée. De plus, il se démarque par son histoire et son passé riches : entre les études de faisabilité et le premier allumage, près de dix ans ont été nécessaires pour sa construction. Lors de son automatisation en 1995, les gardiens en place refusèrent la relève en signe de protestation.
Le phare de Tévennec est situé à la pointe occidentale de la Bretagne (département du Finistère), dans la partie nord du raz de Sein au large de la pointe du Van. Automatisé dès 1910 du fait de son accès difficile, il accompagne le feu de la Vieille dans la sécurisation du passage du raz de Sein, qui présente de nombreuses difficultés.
Petit à petit nous découvrons l'île de Sein qui se laisse approcher augurant une belle journée
L'île de Sein est située à environ 5 milles marins (9 km) de la pointe du Raz. Elle fait partie d'une arête granitique dont la partie immergée se prolonge sur 25 kilomètres vers le large et forme la barrière de récifs appelée la chaussée de Sein. Cette chaussée s'interrompt un peu au-delà du phare d'Ar-Men.
L'île s’étend sur environ 2 kilomètres. Elle forme un S inversé dont la partie centrale étranglée est large d'à peine 50 mètres. L'est de l'île est occupé par le port et le bourg où est regroupé l'ensemble des habitations. Le grand phare de l'île est situé à l'extrémité ouest.
L’île est bordée principalement par des plages de galets et de sable qui constituent un rempart fragile contre les tempêtes. Des digues ont donc été construites pour éviter sa « destruction » pure et simple.
Pour toi ma fille un tapis de fleurs sauvages
Dans deux jours je vous fais visiter l'île ... vous serez là !
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Photo de Ph. Dagorne
Une jolie demoiselle
Marchant vers le tremplin
A refermé ses ailes
Pour aller prendre un bain
Dans l’eau de la coupelle
Aux pieds des iris mauves.
Elle se voudrait gazelle
Jouer au grand fauve
Mais elle est si frêle.
Le chat endormi
Lové sous la tonnelle
Rêve à une souris.
Un rayon de soleil
Irise le corselet
La jolie demoiselle
Prépare son ballet.
Océanique
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25 juillet – Puente la Reina – Souillac - Je peux m’octroyer un peu de repos mais à 6h30 je suis réveillée par des chants en l’honneur de Santiago (Saint Jacques dont c’est la fête) et des pèlerins qui partent vers Compostelle. Je saute du lit mais trop tard ... Alors tranquille je déjeune, je bois un café que m’offre le breton de Vannes. Bon Camino. Ultreïa.
Pour moi c’est fini. Je vais à la messe à 9h à l’église de Santiago, puis me dirige vers l’arrêt du car. J’aurais pu le manquer malgré que j’avais 1h d’avance. Hier à l’OT le car était à 11h15. Je vais prendre un café devant l’arrêt. L’espagnol déjà vu depuis le Somport part pour León pour faire le Camino del Norte ((Irun, Bilbao, Santander, Gijón, Luarca, Ribadeo, Baamonde, Santiago) le long des côtes atlantiques. Je lui demande où est l’arrêt pour Hendaye, il va se renseigner. « Oui c’est bien là !!! » me fait-il comprendre en espagnol. A 11h un car arrive en face. Je coure me renseigner, c’est mon car. Ouf !!!
Dans le car je prends en photo un village Basque avant de passer la frontière. À Hendaye je prends le train pour Souillac via Bordeaux, via Périgueux, via Brive la Gaillarde, via Souillac, mais je suis philosophe, mes amis m’accueillent à l’Auberge de la Cascade où je passe une petite semaine. Ils sont artistes, je les ai connus à Lyon.
La cascade - ma chambre dont le mobilier a été fait par Stuart - le potager d'où viennent les légumes servis à table.
Quelques photos de Souillac
Ce temps, entre le Chemin et mon retour à la vie de tous les jours est nécessaire. J’en profite comme une récompense. 31 juillet le train me ramène. Ma petite vient m’attendre à la gare. Il me faudra encore quelques jours pour vider et ranger mon sac. Mettre le récit de ce périple sur un diaporama me permet de marcher encore et encore dans ma tête.
Dans 2 jours un poème, puis je m'octroie un peu de repos avant de vous emmener à nouveau en Bretagne sur une île de caractère................
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24 juillet – Monreal – Puente la Reina. Lever 5h. Départ 6h après le petit déj. Dernier jour. Je pars avec M. J.A.et José. Le Camino passe à flan de colline, monte, descend continuellement. (alt.967m).
Le Soleil se lève entre les tours de Yarnoz. Un arbre mort nous montre le direction. Bien vite je me retrouve seule. La plaine s’étend sur la droite.
Après Tiebas le ronronnement conjoint de la RN, de l’A. et du Rail fait un bruit de fond. Perchées sur un rocher; des ruines vestiges du passé. Les sentiers se succèdent, je monte, je descends, attention les pieds, les jambes, les genoux, courage nous sommes bientôt arrivés.
Puis passant sous l’A et sous les rails, j’arrive à Muruarte de Reta que je quitte pour un sentier perpendiculaire à canal de Navarre. Puis de piste blanche en Calle Major j’arrive à la Chapelle Santa Maria d’Eunate, église octogonale construite sur le modèle du Saint Sépulcre de Jérusalem et qui semblerait avoir fait partie d’un hôpital pour pèlerins. Encore un effort Puente la Reina est à quelques km.
Arrivée au refuge pèlerins des Pères reparadores, je pose mon sac mes chaussures, rituel et vais visiter la ville, et me renseigner sur les cars pour le lendemain. La ville est en fête (païenne) Je vais manger quelques bocadillos dans le même café où en 2005 je m’étais arrêtée avec Philippe, Quelques emplettes, achats de cartes.
Au gîte je retrouve Xavier et un espagnol déjà vu mais ni M. et J.A. ni Catherine, ni Angel, ils doivent être dans l’autre gîte. Je suis un peu triste. Je saurai plus tard par un mail que M. et J.A. se sont arrêtés avant l'entrée de la ville. C’est le Camino. Rencontre d’un breton de Vannes.
Diner sorti du sac. Le soleil se couche moi aussi.
A demain pour une récompense entre le Chemin et le quotidien ~~~~~~~~~~~~
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