-
Monologue à deux voix
Monologue à deux voix
Dis-moi quelque chose,
Un mot ! Juste un mot,
Ne reste pas là,
A me regarder ainsi.
Parle-moi, explique-toi !
Explique-moi !
Tu n'es pas heureux ?
Tu n'as pas tout ce que tu désires ?
Allez raconte-moi.
Viens t'asseoir près de moi
Comme lorsque tu étais bébé.
Là, mon petit, tu es bien ?
Tu sais que je t'aime !
Tu ne m'aimes plus ?
Allez, embrasse-moi .......
Et l'enfant ravala le mot
Les mots
Qui lui auraient fait tant de bien
A lui
Mais qui lui auraient fait tant de mal
A elle
Partir ................. Liberté
Ah ! Pouvoir lui dire
Maman je t'aime
Mais aussi
Maman j'étouffe.
Desserre les liens que tu tisses autour de moi.
Ouvre la cage où tu me retiens prisonnier.
J'ai soif d'aventure,
J'ai faim d'espace.
Je veux me confronter au Dragon
Dompter les océans en furie
Me noyer dans le regard bleu
De la petite Sirène.
Dormir sous les étoiles
Ne plus voir dans tes yeux
Le reflet de mon impuissance.
Je veux croquer la vie .....
Sans avoir mal au ventre.
Conquérir le monde .....
Sans avoir mal aux pieds
Je veux ..... Je veux .....
Et l'enfant saoulé de rêves
Se blottit dans les bras accueillants
Et la mère apaisée berça ... son tout petit .....
Et les mots ... doucement
S'en allèrent sur la pointe des pieds.
PARTIR ~~~~~ LIBERTE ~~~~~
1984
Ce monologue à deux voix est celui tenu entre moi et moi !!!
Entre désir et réalité !
Ne pas se laisser enfermer
Je crains l'enfermement
Tags : moi, veux, mot, mal, explique
-
Commentaires
On ne fait pas des enfants pour soi. Les laisser s'envoler et la meilleure façon de leur dire "je t'aime, vas où le vent te mène, vas où ton coeur le veut"
Joli !!!
Bisous et bon début de semaine.
20superronyDimanche 7 Avril 2013 à 21:54Si tu veux que ton chien te soit attaché, détache-le, mais le danger rode.
Le désir de liberté existera toujours même s'il se heurte à la réalité.
bizzz René
Partir, le rêve !
C'est tellement enrichissant d'aller ailleurs, de voir ailleurs,
de respirer sur les chemins de liberté,
de faire de nouvelles rencontres.
Bonne fin de dimanche.
Bisous.
une belle leçon pour nous en effet, le tantrisme indo-sino-tibétain;
nous sommes trop coincés pour tout et ça ne s'arrange pas en ce moment;
bonne soirée;
bonjour Jacqueline . même a un âge avancé cette idée traverse encore l'esprit . partir et voir ailleurs . bon dimanche et gros bisous
On rêve parfois à prendre un envol libérateur, mais combien de fois on le remet à plus tard de peur que...
Un joli monologue.
Bise.
Philippe.
Bonjour Jacqueline, ce texte est très beau, tu as bien raison il ne faut pas se laisser enfermer et surtout ne pas enfermer les autres.... Bisous. Gigi
Ton poème est très beau, Jacqueline. Moi aussi j'ai toujours crains l'enfermement, d'abord dans le modèle tracé par les parents, puis dans celui de la belle-famille, du boulot, etc... Bisous
10Mimi de BrugesDimanche 7 Avril 2013 à 11:25Tchin Tchin avec un whisky aussi. Il est beau ton poème, et oui les oiseaux doivent s'envoler mais que c'est triste et gai à la fois. Triste pour nous et heureux qu'ils soient heureux aussi.
Gros bisous
Avec ton rajout, tout change de sens ! Oui ne pas se laisser enfermer dans des conditions de vie toutes faites, mais faire l'oiseau et s'envoler dans le ciel de temps en temps, cela fait du bien. Bisous , rebisous
Pas toujours simple de les voir s'envoler.....
Ainsi va la vie !
Bisous et amitiés du dimanche !
Un poème très émouvant... les mots que l'on ne peut pas dire sont parfois très lourds à porter !
Bon dimanche - gros bisous
je veux, je veux, il y a tant de chose qu'on voudrait dire, mais que l'on retient
ainsi va la vie les enfants prennent leur envol et ils seront à leur tour des parents
bisous
Ton poème est magnifique. Il évoque un sujet essentiel, et je pense à ces mots de Khalil Gibran : "Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie." Qu'est-ce qu'aimer vraiment ? Je pense que c'est vouloir que l'être aimé soit libre et heureux, même sans nous... mais que c'est difficile !
Bisous
Alain
Bonjour Mounette,
Quand on se penche sur un berceau où vient de naître son enfant, on ne pense pas qu'un jour il aura envie de s'envoler et c'est normal. Alors profitons de l'instant présent.
Bisous et merci pour ce duologue si vrai.
Joli titre, un peu spécial mais joli
Ben des fois j'me cause aussi gentiment
Bisous endimanchés Jacqueline
Ajouter un commentaire
Joli texte!
La liberté, tout le monde y aspire!