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Le héron et le rapace
Photo Alain Menez
Entre plume et fer
Un héron au long bec emmanché d’un long cou :
Cherchait dans la rivière son frugal déjeuner
Soudain arriva venu dont ne sait d’où
Un rapace vorace sur un piquet perché
Aussitôt s’enfuient canards et poules d’eau
Le héron téméraire sur ses pattes graciles
Ne voulant pour pitance un simple escargot
A l’encontre de l’indélicat s’écria volubile
Monsieur le rapace sans gêne et vorace
Quittez ce lieu sans trompète ni tambour
Où je vais de ce pas vous embrocher sur place
Faisant de votre carcasse mon délice plat du jour
Le rapace impassible ne semblait pas ému
Sur sa tour de guet qui grinçait sous le vent
Empêchait les oiseaux de dévorer tout cru
Les poissons destinés aux pêcheurs du levant
Le héron eu beau dans sa sainte colère
Battre des ailes fraaanker son cri
Rien ne touche le rapace tout l’indiffère
Nous faudra-t-il alors partager avec lui
Quand la peur de manquer la crainte d’être dépossédé sont plus fortes que la raison ...
Et que vous propesent mes compères !!!
Petitalan
http://petitalanplus.apln-blog.fr/
Alain Gautron
Tags : rapace, heron, venu, cru, long
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Commentaires
Un début de poème de Mr Jean de la Fontaine en 1678 ...
Et ton imagination, le héron qui vient trainer dans notre jardin, je t'avouerai que je ne l'aime pas beaucoup, nous avons une trentaine de carpes dans le bassin ... alors Mr Héron passe donc ton chemin !!
bisouBonsoir Océanne très beau ce poème et ton cliché waouh ! donc bonne reprise ... doucement ! et .. bonne semaine a+
J'ai vécu la pauvreté, avec des enfants à charge, et la peur de manquer, se vivant à chaque repas. Notre seule richesse, c'était la vie et jamais je n'ai craint d'être dépossédé. Mais de quoi, grand Dieu quand on a rien ? Mais la raison n'a rien à voir là-dedans, l’esprit de survie, l'insoumission, la résistance, voilà ce que nous avions en tête et la rage contre le système qui nous avait précipité là. Nous avons gardé notre fierté et réussi à redresser la barre sans peur.
La crainte d'être dépossédé, dénote d'un esprit bourgeois, pas d'une pensée anarchiste. La lute n’est pas fini, il me reste quelques temps à vivre.
Je n'ai pas cultivé l’esprit de revanche contre cette société injuste. Quand j'ai pu et pendant de très nombreuses années, j'ai aidé les personnes qui vivaient devant des frigos vides.
9Monica-breizLundi 6 Mai 2019 à 20:516danaeLundi 6 Mai 2019 à 10:34il est vrai que personne n' aime la concurrence, mais là notre héron est un tant soit peu myope !
Bonne journée
Amitié
Magnifique Mounette, j'ai adoré. La morale de ta fable est tellement vraie.
Bises et bon début de semaine
Et oui, j'ai cru au début que tu avais mis du "La Fontaine" !!! Très beau ton poème, bravo. Bises.
Un beau clin d'oeil poétique à La Fontaine sur un héron bien sage et un rapace sans danger pour lui ni pour les canards. Bisous et bonne semaine
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Coucou Mounette
Amusante poésie qui rappelle celle de La Fontaine (poésie que je connais aussi en verlan !)
Bises savoyardes