Quya découvre Paris - journal avant les JO 2024 - Prologue - Quya monte à la capitale

Je vous avais annoncé que ma Mounette allait partager mes aventures virtuelles de son atelier d'écriture et bien voilà

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Quya découvre Paris

Prologue

Le 17 décembre 2023 je suis couchée sur le coussin chat du tabouret. Oui, j'ai laissé la chaise de bureau à mon humaine. Elle pianote sur son ordi. Des photos à poster sur son fessedebouc (heu c'est peut-être pas comme ça que ça s'écrit mais je trouve ça rigolo). En même temps qu'elle pianote j'écoute une émission à la télé : l'histoire de la Tour Eiffel. Mon humaine connaît car elle est née à Paris mais moi je suis une chatte bretonne. Je ne suis pas encore allée à Paris.

Quya monte à la capitale

 Je me présente : Quya née le 19 mai 2019. Descendante par la cuisse gauche de Carolus qui lui était lyonnais. Je suis aussi de la lignée de Bastet l'égyptienne. Et plus récemment de Bastet la chatte qui voulait sauver les parisiens de l'invasion des rats. J'habite avec mon humaine dans le Morbihan une petite maison de pêcheur avec un jardinet. Le plus loin que je sois allée est l'île de Batz où nous avons, Théo le chat, Farouk le chien et Pupuce la petite chienne, une résidence que nous partageons (eux surtout) avec leur humaine Zaza.

Farouk et Pupuce

Germain, un ancien journaliste lyonnais, reconverti à la retraite en écrivain, a demandé de mes nouvelles. Je suis flattée.

- Ne voudrais-tu pas aller à Paris à l'occasion des Jeux olympiques ? Tu pourrais ainsi écrire un journal et me donner par la même occasion ton ressenti sur cet événement national, que dis-je international, voire planétaire. Sais-tu que ce sera le centenaire de ces jeux en 2024 ?

Bon je comprends pas tout mais décide de lui faire plaisir et par la même occasion de suivre les pas de Bastet qui faillit prendre le pouvoir sur les humains dont l'incurie avait laissé la Capitale entre les pattes des rats. (voir la trilogie de Bernard Werber)

Mon humaine étant allée à Lyon début novembre me laissa aux bons soins d'une de ses amis. Celle-ci part pour Paris le 19 décembre et hop je prends le train avec elle. Mon humaine nous conduit à la gare. Arrivées gare Montparnasse, je gratifie mon accompagnatrice d'un ronron sonore, d'un coup de patte, l'informant que nos chemins se séparent là. Là où, au siècle dernier nombre de jeunes bretonnes débarquaient de leur Bretagne natale pour travailler à Paris dans des familles bourgeoises, des bars ou des commerces. C'est ainsi que mon humaine, née d'une maman bretonne et d'un père parisien naquit à la Capitale. Comme ces jeunes femmes je me trouve un peu perdue. Germain m'a conseillée de rester discrète.

- Tu trouveras facilement à manger et un endroit pour dormir. Tu es mignonne (merci) alors méfie-toi. Tu pourrais être kidnappée. N'ai pas trop l'air désemparée. Comme partout la fourrière (panier à salade de la SPA ) pourrait t'embarquer

- Merci Germain de tes conseils avisés.

Tout d'abord il me fallait manger puis dormir. Je repère un café restaurant où nombre de voyageurs casse-croûtent en attendant leur train. Je me faufile dans l'arrière salle vers les cuisines et vole de quoi me sustenter. Repue je cherche un coin pour dormir (d'un œil toujours d'un œil). Une banquette fait l'affaire.

Bien reposée je saute de la banquette et reviens vers la gare. Quand chez moi il y a sur ma place une dizaine de personnes j'entends dire – Tiens mais que se passe-t-il ? Un mariage, un enterrement. Là c'est plein de jambes, de valises qui manquent de rouler sur ma queue.

Je quitte la gare non sans avoir consulté un plan de Paris. C'est rigolo ma place chez moi se nomme lér Paris ... (Aire en français de Monsieur prononcez Parissss) endroit où on battait le blé de Monsieur Paris. Dans la rue il y a plein de voitures, de vélos, de trottinettes et de piétons. C'est affolant.

- Je me demande, Germain si je vais tenir ma parole.

- Courage Quya.

Je regarde comment aller vers l'île Saint Louis là où était Bastet cernée par les rats. J'écoute un peu ce que disaient les gens.

- Savez-vous comment aller à Notre-Dame demande un monsieur à une employée de la SNCF.

- Prenez la ligne 4.

- Merci madame.

Je le suis, entre dans le métro, monte dans la rame et reste près du monsieur

A suivre .......