Par oceanique
Depuis quelques temps je participe à un atelier d'écriture animé par Cécile l'animatrice des Scribes de Lyon dont je faisais partie. Elle nous réunie à nouveau plus bien d'autres en virtuel
Atelier du 20 avril 2020
Inspirez-vous de l'image ci-dessus pour écrire un petit texte, soit du point de vue de la femme, à l'intérieur, soit du point de vue d'un voisin, d'une voisine, d'un oiseau, du rideau, de la fenêtre, même... Tous les points de vue sont permis. Vous pouvez même raconter cette scène depuis plusieurs points de vue si cela voue tente...
Une soirée d’été la France est encore et toujours confinée.
Je me présente : Je suis le drap de bain. Je me sèche à l’air du soir encore chaud. A la fenêtre de la chambre je m’ébroue.
La partie que je viens de vivre me laisse épuisé, déboussolé. Je vous explique : Tout d’abord elle est entrée dans la chambre. Elle s’est déshabillée. Moi je ne voyais rien mais j’entendais le froissement des vêtements, le crissement des petites parures de soie. Quand elle a ôté ses chaussures sur laquelle sa nudité était perchée, j’ai frémi.
Alors elle a poussé la porte de la douche, disposé ses produits de bain, puis elle a ouvert le placard où j’étais confiné. D’un geste doux elle m’a prise dans ses mains et avec plein de tendresse m’a caressé. Moi je ne voyais que la courbure de ses formes, les pleins et les déliés de ce corps parfait. Elle m’a déposé avec délicatesse sur le petit tabouret. Puis elle est entrée dans le tabernacle et l’eau chaude puis tiède puis presque fraîche l’a inondée. Dans le creux de sa main gracile elle a versé une noix de crème de lavage et parcourant son corps elle est devenue mousse, ouate, chantilly. Depuis son tabouret je suivais chacun de ses gestes. J’ai pris comme un coup de chaud quand elle a passé sa main sur des délices intimes. L’eau alors en cascade s’est répandue sur elle, j’en étais presque jaloux. S’ébrouant elle a posé ses pieds sur le tapis de bain m’a saisi d’un geste vigoureux qui m’a surpris. Mais quand elle m’a permis de courir sur toute sa personne de la pointe de ses cheveux à l’ongle vernissé de ses pieds en passant par ses monts et merveilles j’étais émoustillé. Ses longs cheveux séchés que j’avais frictionnés, avec une brosse elle les lissa.
Et quand elle me mit à la fenêtre afin qu’à mon tour je sèche. J’entrevis le voisin qui applaudissait … il était 20 heures. ...
Voilà une petite fantaisie récréative
A bientôt
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