Au début de la côte sauvage le château Turpault, au large Belle-Île
Au début du XXe siècle, Georges Turpault, un filateur de Cholet, achète une vieille demeure et le terrain attenant sur la pointe de Beg-er-Lann, située au sud-ouest de la côte Sauvage de la presqu'île de Quiberon. Il confie à l’entrepreneur Hippolyte Jamet la construction d'un château de style anglo-médiéval qu'il baptise « le château de la mer ». Sa construction se déroule de 1904 à 1910.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château est occupé par l'armée allemande qui y construit deux blockhaus en le dégradant fortement. En 1946, à la sortie de la guerre, Mme Turpault vend le château au maire de Quiberon, Marcel Robert4. Ce dernier va le restaurer partiellement avant de le revendre à Ferdinand Richard en 1967.
D'importants travaux de restauration sont effectués par la famille Richard. Mis en vente en 2010, le château trouve acquéreur en 2014.
Aujourd’hui, c’est l’eau qui le menace. Elle semble venir de partout, s’infiltrer même jusque dans le réseau électrique qui dégouline, quand Alain Bensoussan fait visiter sa propriété, ce jeudi.
« Je devais venir y vivre avec toute ma famille »
L’avocat spécialisé en droit des technologies avancées l’a acquis en 2014. Un rêve pour ce fils d’un postier et d’une secrétaire, qui raconte être tombé amoureux de la construction un soir de tempête. Je devais y installer mon bureau et venir y vivre avec toute ma famille.
Mais avant, Alain Bensoussan veut faire entrer le château dans le XXIe siècle et le doter des dernières technologies plug and play
pour qu’il soit entièrement piloté par une intelligence artificielle. Des webcams, des caméras partout, et des images du château projetées à l’intérieur, à l’extérieur, des jeux de lumière
, décrit-il, passionné par ce qu’il avait imaginé. Les lieux étaient divisés en plusieurs appartements, Alain Bensoussan veut tout ouvrir pour ne garder que des pierres et du verre pour faire entrer la lumière
.
Pour la rénovation, il charge de la maîtrise d’œuvre une entreprise de la presqu’île.
Les travaux devaient répondre à trois impératifs : étanchéité, car on savait que le château était dans l’eau ; sécurité, pour pouvoir accueillir mes petits-enfants, et l’équiper pour qu’il soit géré par la voix
.
Une petite sirène (inconnue)
Regard vers Quiberon et la pointe du Conguel
L'océan accroche ses dentelles aux rochers
Les alligators se dorent au soleil
Le voilier cabote le long des côtes
Il va assister à l’hyménée du rocher
Le rocher attend sa promise
Smoking aux revers grisés
Elle arrive en vague océane
Sa longue robe bleu azur
Parées des perles scintillantes
Son voile de mariée en dentelle
Suscitent l’admiration des mouettes
Le soir au clair de lune
Ils s’uniront sur la plage
Loin du regard des curieux
Juste le poète assis sur la dune
La buvette du Vivier où nous pourrons nous reposer et désaltérer
Courir sur les rochers
Dernier regard avant de prendre le bus qui passe devant et nous ramène à la gare
Le séjour a été gratifié d'un temps extra
A bientôt pour de nouvelles aventures