Le 9 mai j'emmène ma cousine (qui n'a pas de voiture) visiter Poul Fetan un village restaurer avec la vie en 1850

 

 

 

 

 

Avant d'arriver au village deux chevreuils courent dans un pré j'en capture un et hop dans la boite

Premiers regards sur le village

Et ce ravissant petit rideau de fenêtre  

Poul-Fetan, dans le Morbihan, c’est un village breton d'autrefois… pas comme les autres. Découvrez, au bord de la vallée ombragée du Blavet, les différents « quartiers » de ce village de chaumières : les cultures anciennes, les jardins potagers et parc céréalier, mais aussi les animaux de races protégées (la vache pie noir, le mouton des landes de Bretagne)… Participez aux activités de la vie quotidienne : lavandières, filage, teinture et tissage de la laine, repassage à l’ancienne, fabrication d’une corde en chanvre, découverte des saveurs d’autrefois avec dégustation de crêpes et de beurre. Tous les après-midi, un programme d’animations est proposé. Sur place, vous trouverez aussi 17 jeux bretons, des livrets, des jeux autour des expositions. Un petit creux ? Poussez la porte de Ti Fanch et savourez une cuisine du terroir dans une ambiance chaleureuse. Découvrez le potier au travail. Goûtez au pain à l’ancienne, cuit au four à bois de juin à septembre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le potager avec ses cultures à l'ancienne

Puis nous entrons chez Ti Fanch où notre hôtesse nous parle des crêpes au sarrasin (farine de blé noir) dont nous pourront goûter une lichette

Elle fait le tour de la pièce : d'abord le lit clos des parents. La père couche au fond, la mère devant pour s'occuper du bébé

Le lit clos des enfants qui s'entassent tête bèche

Un escalier monte au grenier où sont les réserves

Dans les murs en pierre des niches pour le rangement et le lavage mais pas la lessive

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus tard avec les animaux de la ferme vous verrez les moutons dont la tonte donne la laine

Le soir à la veillée, les femmes et filles filent la laine avec le rouet

Puis tissent les pièces de drap avec le métier à tisser

La collection de fers à repasser n'est ici qu'un échantillons car il y en avait une quantité très grande

 

 

  

 

 

 

 

 

 

L'artisan boulanger nous montre son fournil et présente ses fabrications Nous lui en achetons

Au dessert un petit alcool sortit de l'alambic ... ça vous dit

Belles chaumières

 

 

 

 

 

 

Ce magnifique cheval attelé tourne pour actionner une machine qui broie la lande

La grosse cochonne (heu ! la truie) reçoit sa portion de pommes de terre broyées

Les enfants vont chercher les œufs des poules

Les moutons à laine avec la bergerie au toit en seigle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos pas nous dirigent vers le lavoir où deux lavandières à la langue bien pendues nous racontent les potins du village

Le musée des différents habits masculins pour une fois nous montre comment chaque vêtement donne l'origine et le statut de celui qui le porte.   

Le four du potier

Et la fabrique du beurre ... salé avec une baratte. Remarquez que les deux protagonistes semblent tout droit sorties de la photo au mur. L'une a été prise par l'animatrice dans le public

Au retour le Blavet s'étire doucement. Je l'avais côtoyé en 2007 sur le chemin de halage en partant d'Hennebont

 

Demain je vous retrouve sur le chemin si vous le voulez bien

4 juillet – Moulin de Naurouze – Basiège Lever 6h30. Départ 8h30 après le petit déj. Servit par Andrew avec beaucoup d’humour. Puis chacun part vers son destin.

 

 

 

 

 

Le mien me mènera le long du Canal du Midi. Calme, reposant, il me conduit d’écluses en écluses, avec le ronronnement de la N124, à l’ombre de ses grands arbres jusqu’à Basiège. Je ne passerai pas par Montferrand. Plus tard les échos me diront du bien sur l’accueil chrétien de La Porte de Marie !!! Je ne reverrai pas Villefranche de Lauragais. La sortie du Chemin au niveau de l’Ecluse du Sanglier m’extrait de cette fraîcheur pour me plonger dans la fournaise.

 

 

 

 

Francis l’hospitalier m’attend à l’entrée de Basiège et me guide jusqu’au gîte. Il sera remplacé par Vincent et Muriel. Plus tard arrivent Françoise et Bernard un couple (lui 70a et elle 57a) venant d’Annecy à pied, allant à Compostelle et rêvant de faire le Chemin à l’envers pour rentrer chez eux. Belle aventure.

 

 

 

Après les soins d’usage nous allons, tous les trois, faire un tour au village, acheter les courses pour le dîner en commun. Francis est reparti. Soirée très conviviale. Belle rencontre. Que du bonheur !!!

Demain vous venez en Bretagne !!!

 

 

3 juillet – Revel – Montferrand Lever 5h. Départ 6h30 après petit déj. préparé la veille par Françoise. L’orage de la nuit a rafraîchi la température. Si

je pars en polo, je mets bien vite la polaire et même la cape de pluie. Si l’étape est longue elle est linéaire sur une piste longeant les méandres de la Rigole de Riquet qui capte l’eau de la Montagne Noire pour la déverser dans le Canal du Midi. Dans le petit matin les maitres et leur chiens se promènent je dois en tenir un en respect il m’a attrapé le short sans mettre trop les dents et sa maîtresse sait juste me dire qu’il est peureux d’où sa réaction sans chercher à le rappeler.

Le reste de la journée se passe tranquillement.

 

La cape n’est bientôt plus de rigueur et c’est sans encombre que j’arrive au Moulin de Naurouze où j’ai retenu mon gîte.

Le Moulin est en rénovation et le gîte pèlerins des « Haltes de Compostelle » éclaté en plusieurs bâtiments.

Dortoirs dans un endroit, cuisine à côté, douches et WC plus loin.

Heureusement les hôtes Andrew et Annie sont sympas. Sur place je rencontre 1 allemand de Cologne à vélo sur le retour jusqu’à Taizé, un couple de belges d’Anvers à vélo aussi et en vacances longeant le Canal du Midi de Bordeaux à Carcassonne et 1jeune actif.

Après le rituel d’usage, je cuisine mais mange avec les autres qui ont pris la demi-pension. Je ma couche.

 

 

A demain ~~~~~~~~~~~~

 

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2 juillet Viviers les Montagnes –Revel : Lever 5h15 départ 6h30 après petit déj pris en famille. Le soleil éclaire à peine Viviers les Montagnes, où je ne vais pas, lorsque je prends la route en passant près d’un ancien moulin à vent.

 

 

Je ne passerais ni à Dourgne ni à En Calcat ni à Sorèze. Bien sûr il est toujours frustrant d’entendre les pèlerins parler des endroits où je ne suis pas allée mais le but final est Puente la Reina et je ne disperse pas mes forces.

 

 

Le vent d’autan qui devait me dessécher sur place ne sévit plus, le soleil lui, si.

 

 

 

 

 

 

Arrivée à Revel. Le gîte n’est pas encore ouvert et j’en profite pour acheter des cartes postales et me restaurer un peu
devant la superbe halle (la plus ancienne existant à ce jour en France), puis prise de chambre. Le gîte géré par l’assoc. jacquaire Quercy-Rouergue-Languedoc est tenu par un couple d’hospitaliers qui change chaque semaine. Aujourd’hui c’est Françoise et Robert de

Toulouse.

 

Je vais visiter la petite ville et faire quelques emplettes.

Douche, soins, petite lessive et

dîner en commun, concocté par Françoise.

Soirée très conviviale puis je me couche.

 

 

 

A demain sur le chemin 

 

8 mai je propose à ma cousine d'aller à Locmariaquer (Morbihan)

La commune de Locmariaquer est située à l'embouchure ouest du golfe du Morbihan et possède de nombreuses plages donnant sur la baie de Quiberon, partie occidentale de Mor Braz qui ouvre l'accès à l'océan Atlantique.

 

Le monument mégalithique des Pierres-Plates  se trouve à proximité de la plage de la Falaise.

Ce monument, constitué d'une allée recouverte d'un cairn, mesure 26 m du nord au sud et il est taillé dans du granit. Il comptait 70 dalles dont 50 subsistent aujourd'hui. Certaines dalles comportent des gravures qualifiée de "poupes", "idoles sans têtes" ou à "épaules saillantes". Ce site a été fouillé en 1813. Son entrée est signalée par un menhir indicateur.

 

Puis nous allons sur la plage de la falaise mais le vent et la pluie ne nous laisse pas le loisir de nous promener ni de ramasser des coquillages comme le font des initiés car nous n'avons ni pelles ni râteau. Nous reprenons a voiture. Mais ce serais mal me connaître que de penser que j'abandonne la promenade car dès que l'averse est passée (ça ne dure pas en Bretagne) je bifurque vers l'embarcadère.

Nous prenons le sentier côtier pour une belle balade.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Tiens un trois-Mâts devant l'embarcadère - un parc à huitres car ici les ostréiculteurs élèvent les naissains et cultivent les huitres.

 

 

Demain on reprend le chemin car il y a encore des kilomètres avant Puente La Reina.