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Arfeuilles - Lavoine 30 km + 3
22 mai 6 h le sac bouclé les chaussures lacées le petit déjeuné avalé Mounette se fait conduire à Arfeuilles sur le GR 3. Au croisement de la Croix Chabannes deux hollandais la doublent, elle les laisse partir !!!
Ce soir elle dort au Chalet de ski de fond. Ce qu'elle ne sait pas c'est que le Chalet est à 3 km du village !!! Heureusement sur le GR donc 3 de moins pour le lendemain !!!
Marcher dans le petit matin est toujours un grand bonheur
La montagne bourbonnaise
Les ruines de Montmorillion ont encore belle allure, sur le site escarpé d'un éperon de confluence. L'imposant donjon dresse ses murs carrés de plus de 15 m de côté, sur une vingtaine de mètres de hauteur. Son accès était protégé par une solide enceinte, appuyée de plusieurs tours rondes à meurtrières.
Au XIII ème siècle, l’énorme forteresse de Montmorillon, dominée par son donjon de 5 étages, commandait la région. Comme beaucoup de châteaux-forts, il fut démantelé sur ordre de Richelieu, qui craignait des insurrections de la noblesse locale. Au milieu de la végétation, il reste les ruines du donjon.
Jeu de cache-cache entre les éolienne et l'église tapie dans les bois
Coucou me voilà
Saint Clément enfin se dévoile. Je m'assois sur un banc pour picorer puis je vais boire un café
Le 22 décembre 1754, de passage à Saint-Clément, les troupes de Mandrin assassinèrent un meunier qui refusait de leur indiquer la maison où devaient se trouver les employés des fermes et de leur servir de guide. Mandrin fut pris en mai 1755 et exécuté le 26 du mois à Valence.
Depuis le moulin sert de Centre Culturel de l'Art de l'Europe
Début du chemin de Croix
VIIème station
Le Chemin de Croix de Saint Clément comprend 14 stations (Photos de la VIIème)
Et fin du calvaire en haut de cette montée
Là pas de chemin de Croix mais calvaire pour les chevilles et genoux
Une des huit éoliennes sur les crêtes de la montagne bourbonnaise à Lavoine
Arrêt à l'Auberge de la Source de Lavoine pour se rafraîchir avec une bière et commander le sandwich pour le lendemain. Au chalet elle retrouve les Hollandais et un couple qui vient de Rocroi. Ils ont commandé le repas du soir. C'est tellement copieux que Mounette est invitée à partager et un 6ème pèlerin pourra aussi se sustenter avec ce qui reste !!! Mounette se couche tôt à demain !!!
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Vézelay - Le Puy en velay
Le 21 mai 2011 avec ses pieds ses chevilles ses jambes ses hanches son dos ses épaules et toute sa tête Mounette reprend le Chemin qu'elle avait dû arrêter d'où le poème "La complainte des pieds"
10 h du matin, un petit sac, les chaussures lacées Mounette monte dans la voiture de ses amis qui doivent la déposer là où ils l'avaient récupérée lors de son naufrage !!! Grâce la chienne Labrador de 6 mois étant du voyage, le vrai sac est parti la semaine précédente. Après un arrêt casse-croûte, les voilà sur la D 424. Elle reconnaît bien le chemin ... bisous aux amis et en route.
Andélaroche - Arfeuilles (15km)
Allègrement elle monte descend,
clique des fleurs des vaches des chèvres des lacs des bois !!!
Il y a bien quelque chose de bizarre ... les montagnes sont dans le dos et le nom de ce lieu-dit ... on dirait ...
Lorsque qu'à un carrefour elle constate avec désappointement qu'elle a marché plus d'une heure en sens inverse. Elle repart refait la distance. Elle a mis 2 h 15 pour traverser la route. Même un escargot aurait été plus vite. Elle pense alors que si l'année dernière elle avait continué, elle aurait aussi marché dans le vent !!!
Laissons parler les images !!! À ce soir Mounette
Le Rocher de Notre-Dame du Trayon
Petite route ombragée
Le train passe mais les vaches sont plus loin
Chatelus le Bourg
La Fontaine
La Borne Romaine
Corps de garde d’un ancien château-fort, ce bâtiment devint, à partir de 1650, propriété du curé de la paroisse qui percevait pour son propre compte les dîmes, impôts en nature ou en argent au profit du clergé.
La Maison des Dimes, datant des XIIe, XVe et XVIIe siècles, est aujourd’hui la demeure du peintre Jean-Gabriel Jonin. Visite de son atelier sur rendez-vous.
En fin d'après midi, les amis viennent la chercher à Arfeuilles au niveau du GR 3. Soirée conviviale mais la fatigue l'empêche d'en profiter pleinement. Bonne nuit Mounette.
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Contempler l'océan
Du haut de la falaise
La vague dans le ressac
En prenant son envol
M'invite à lâcher prise
Comme Jonathan le Goéland
Poussé par la brise
Mon esprit décolle
Pour de lointains rivages
Et je plane, je plane, je plane
Mes narines s'enivrent
De senteurs qui me grisent
Laisser éclater sa joie de vivre
Sur ce caillou qu'est l'île de Groix
S'adonner à la sérénité
Ecouter le cri des mouettes
Jouir sous la caresse de Phébus
Puis du chemin poursuivre ....
Dimanche : une photo des mots
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En ce dimanche soir du mois de mars1971, Laurent LeGrell, le capitaine du Jean-Pierre-Calloch, se rend à Port-Tudy pour vérifier les amarres du Courrier pour la nuit. «Arrivés à hauteur du port de Locmaria, nous avons aperçu les feux d'un navire qui se rapprochait de la côte. Quand nous sommes revenus peu après, Le Sanaga s'était échoué devant Porh Morvil». Il faisait route vers Saint-Nazaire 41ans plus tard, une ancre, des tôles éparpillées dans les rochers, une partie du moteur et de la ligne d'arbre sont les derniers témoins de cette «fortune de mer» qui n'a fait aucun blessé, ni occasionné de pollution. Le navire faisait route vers Saint-Nazaire en provenance d'Angleterre, il n'avait pas de cargaison, mais durant plusieurs années, il a constitué un fantastique terrain d'aventure pour les explorateurs qui montaient à bord en pénétrant par une brèche découpée dans ses flancs. Deux entreprises de démolition se sont succédé durant plusieurs années; la ferraille transitait par radeau, puis par camion jusqu'à Port-Tudy, avant de prendre la destination de fonderies italiennes. Tandis que les dernières tôles du TK Bremen sont évacuées de la plage d'Erdeven, à quelques milles au Sud, les tôles mordorées du Sanaga vont continuer longtemps d'inspirer les peintres, ainsi que les membres de l'association des Cartophiles et vieux papiers qui ont fourni les photos de cet article. (Le télégramme)
Entre la Pierre Blanche
Et le phare de la Pointe des Chats
L'épave du Sanaga
Venu à marée basse
Voir la vieille carcasse
Fortune de mer
Pleine de mystère.
Justes à fleur d'eau
Les restes du cargo
Le temps a fait son œuvre
Après la dure épreuve
Quarante ans déjà
Sanaga naufragea
Entre Locmaria
Et la Pointe des chats
L'île de Groix s'en souvient
Il est venu un beau matin
Immortaliser le destin
De ce navire venu de loin
L'océan en sa générosité
Depuis ce temps travaillait
A façonner en œuvre d'art
Les vestiges entrés dans l'histoire
Les ocres les orangés les rouilles
Ornaient le site de ces fouilles
L'océan sereinement
Les balayait en murmurant
Le clapotis jetait l'encre
Violette, près de l'ancre
Caressait les rouges sang
Du fantôme ici gisant
J'avais déjà écrit ce texte en 2011 inspiré par des photos amies
Je rêvais de le voir. La grande marée me l'a permis.
Après un peu de cafouillage j'y suis. Vous me suivez
Le Sanaga désigne le phare des chats
La rouille donne une belle couleur aux vestiges
Chaussée de chaussures amphibies
Sa colonne vertébrale s'étale sur les rochers
Sa carcasse est encore présente
Le ciel en toute sérénité se mire dans l'eau et donne de belles couleurs aux algues
Les mouettes ne sont pas émues par ces vestiges en voisinage
Merci de votre fidélité
A bientôt
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Dans le cadre des nocturnes littéraires à Auray le premier août j'ai eu le plaisir de rencontrer John-Eric Nielsen.
Auteur de polars à la Agatha Christie, c'est avec son roman "Les roses de Sarajevo" dont il m'a parlé avec sensibilité que j'ai découvert son écriture.
Il y aura bientôt vingt ans, les accords de Dayton étaient signés. Puis, petit à petit, Sarajevo tomba dans l’oubli... A l’occasion de cette date anniversaire, les éditions HoH font paraître l’ouvrage « Les roses de Sarajevo » de John-Erich Nielsen, un roman d’amour en temps de guerre, inspiré d’une histoire vraie.
Après des annéess passées dans l’éducation et dans l’armée, John-Erich Nielsen est devenu l’auteur d’une série policière : les enquêtes de l'inspecteur Sweeney. Ces polars au ton très british, avec des intrigues à tiroir et situées dans le cadre envoutant de l’Ecosse, ont déjà séduit 40.000 lecteurs.
Les roses de Sarajevo racontent une histoire vraie, très connue là-bas : en 1993 un jeune couple de 24 ans, une Bosniaque et un Serbe, a tenté de quitter la ville. (................) . C’est une histoire que j’avais en moi depuis plus de vingt ans et l’écrire a été une façon d’exorciser ce que j’ai vécu. J’ai voulu en faire une métaphore pour parler des conflits, pour en faire une histoire universelle sur les hommes et les femmes dans la guerre.
Retour de lecture : Je suis sortie bouleversée de cette lecture. J'ai suivi ce jeune couple, leur rencontre avant la guerre, leur vie en période trouble. L'espoir mène chaque phrase vers le dénouement.
En attendant de le redécouvrir dans un style plus léger j'ai eu envie de partager avec vous ce moment d'émotion.
En allant à Lorient pour le festival inter celtique j'ai eu le plaisir de le revoir. J'ai pu lui donner mon ressenti ce qui l'a beaucoup touché.
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