La fourmi et le nénuphar 

Sur le bassin trônait un nénuphar. 

Son cœur s'ouvrait à l'abeille 

Allant de l'eau à la treille. 

L'admirait le petit têtard. 

La demoiselle libellule 

D'une savante chorégraphie 

Le laissait beat et ravi, 

Etourdit de ses stridules. 

Sur une brindille une fourmi 

Se désespère et soupire, 

Je n'ai rien à lui offrir, 

Je voudrais être son amie 

Le vent entendant sa supplique 

Pousse le nénuphar sur le bord 

Comme le bateau vers le port 

Commence une journée idyllique  

Pour le nénuphar et la fourmi 

En allant régulièrement sur le blog de

  Ecureuil Bleu" http://www.unebonnenouvelleparjour.com/

  ou dans mes liens

 photo prise au parc de la tête d'or le 23 mars 2012

Je vois un défi qui m'interpelle :

Ecrire sur cette photo du Nénuphar et de la fourmi

Je fais un petit texte et lui envoie pour le plaisir

Quelle n'est pas ma surprise en parcourant son blog, ayant quelques articles de retard, de voir les résultats et de découvrir que les blogeurs et blogueuses ont voté.  J'arrive en première place.

Je ne boude pas mon plaisir et le partage avec vous.

 Désir d'entendre chanter

La belle ondine en cascade

Je me laisse emporter

Au plaisir d'escapade

La jolie passerelle en forêt

Rituel de passage délimite

Le fougueux torrent jeunet

A la rivière zen en conduite

Sur le chemin enroché

Le cailloux courageux soutient

Le rocher de la colline tombé

Se noyer il suffisait d'un rien.

 Aux noires  mûres mures

Je n'ai pu résister

A escalader la haie mur

Défense du piquant roncier

Escapade en courte randonnée

 Joyeuse, je revis, je rayonne

Même si un peu fatiguée

Défiant la nuée je chantonne

 Désir d'entendre chanter

La belle ondine en cascade

En osmose le ciel embleuté

Me fait douce sérénade

Cascade par jackymounette

Océanique

Par dessus les toits

L'horizon se moutonne

En montagne de Savoie

Heureuse, je randonne

Dans le chemin creux

A l'ombre de la lumière

Guettent nuages curieux

Au delà de la barrière

Mais Berthe n'est pas là

J'en déplore l'absence

Le ciel en bassin le lui dira

Et châtaigner de connivence

Océanique

Berthe n'est pas une vache ni n'a un grand pied c'est une charmante petite dame qui vit dans ce lieu-dit seule. Je l'avais rencontrée en 2010.

Lorsque pleure le saule

Déborde la rivière

La tête sur une épaule

Regard feuille à l'envers

 Les rives se fleurissent

Posent les tables répit.

Bistrot face à l'église

Un plaisir entre amis

Lorsque les saules pleurent

C'est la vie qui sourit

Joie et petit bonheur

En mon cœur font leur nid

Océanique

Ploumanac'h (2010)

Il me revient des souvenirs

La côte flamboyant de mille feux

Escale en voilier : merveilleux

Désir très fort d'y revenir

Nous n'avions pourtant pas prévu

Cette étape à notre folle équipée.

Nous ne pouvions passer à côté

De cet extraordinaire point de vue

La mer revêt ses beaux atours

En vieux rose gansé de vert

Colore ses yeux de bleu pers

Une mousseline en contour

Le soir venu dans ses cheveux

Le soleil la pare de bijoux rosés

Puis à l'horizon disparaît

Pour illuminer d'autres lieux

C'est sur le sentier des douaniers

Que nous goûtons toute la beauté

De ses splendeurs en rochers

Phare château chapelle et clocher

A vendredi retour sur le Tro Breiz ~~~~~~