Désolé les amis

Je ne peux pas vous parler

Je vais rejoindre Charly

Qui arrive de Bénodet

Chut ... je suis en mission

Avec Tango mon ami

Qui vient de .... vers l'horizon

Pas de photo je vous prie

Nous allons devoir vous laisser

Nos ennemis sont en vue

Rendez-vous au café

Sur la jetée "Au Glandu"

 Ne nous cherchez pas sur la grand plage

A tous les regards exposés

Nous avons choisi ce rivage

Pour incognito passer

Allo, Tango, Charly,

Vous pouvez rentrer

Votre mission réussie

Nous vous envoyons un beau destrier.

Pour vous remercier de votre fidélité mais chuttttt ! je vous dévoile que j'étais avec mon amie Danae à Saint Nicolas de l'Archipel des Glénan dans le Finistère

Nous ne sommes pas venues à la nage mais avec la vedette de Bénodet

 Sainte Marine à Bénodet

Bon dimanche : des mots des photos

A bientôt sur le Chemin

La vache (Le Rocher de la Vache à Groix - Port Saint Nicolas)

Aimée de Zeus dons sa forme épanouie

Vénérée des indiens animal sacré

Elle est nourricière dans sa générosité

Martyrisée dans sa folie

Mauve quand elle est chocolat au lait

Elle nous réjouit quand elle rit

Paisible bovine broutant l'herbe en prairie

Passive regardant les trains passer

Amour tendresse pour ses petits

Qui goulument au pis se mettent à téter

Près des côtes elle se fait rocher

Gardant les moutons de l'océan en furie

Bon dimanche en photos et en mots 

Demain je m'escapade en Finistère, mais le chemin continue

Contempler l'océan

Du haut de la falaise

La vague dans le ressac

En prenant son envol

M'invite à lâcher prise

Comme Jonathan le Goéland

Poussé par la brise

Mon esprit décolle

Pour de lointains rivages

Et je plane, je plane, je plane

Mes narines s'enivrent

De senteurs qui me grisent

Laisser éclater sa joie de vivre

Sur ce caillou qu'est l'île de Groix

S'adonner à la sérénité

Ecouter le cri des mouettes

Jouir sous la caresse de Phébus

Puis du chemin poursuivre ....

Dimanche : une photo des mots

Groix

Ô toi son poète tourmenté

Tes écrits aux côtes escarpées

Violence d’amoureux épris

Sans relâche jour et nuit

Pars à l’assaut de ta belle

Au caractère rebelle

Tu la prends tu la déchires

Tu la renverses tu la chavires

Sous les lourdes nuées

Sous la lune étonnée

Quand luit le soleil

Lui contes monts et merveilles

Parfois tu la caresses

De ton ressac la berce

Alors elle conquise

S’étend ravie sous ta brise

Comme mâle triomphant

Tu la domptes à l’estran

Sous le dais du firmament

Sois à jamais son amant

Quand scintillent les étoiles

Que la nuit s’envoile

Dans l’ardeur laisse-toi aimer

Ô toi son Poète tourmenté

Son Océan 

La complainte des pieds

Ça fait déjà quelques années

Que dans ta tête dès janvier

Sans jamais nous consulter

Tu marches sur les sentiers

Si, chaque fois on t'a suivie

Sans jamais rechigner, si

Pour voir ton visage réjoui

Des chaussures on a fait abri.

Cette fois-ci tu exagères

Tu nous as mis dans une galère

Nous traînant dans les ornières

Gadoue, flaques d'eau et rivières

Nous faisant monter et descendre

Supporter le sac en septembre

Pas même un coin d'herbe tendre

Pour nous délasser, nous détendre.

Pour finir les godasses percées

Dans la boue n'ont pas résisté

Si les bâtons malins se sont taillés

Ils savaient ce qui les attendait

Dès que le printemps viendra

Qu'un éclat dans tes yeux luira

Les orteils en éventail seront

Loin des Chemins et du Bourdon !!!

Suite à ce chemin un peu galère les pieds se sont révoltés. Je vous transmet leurs doléances.

Merci à vous qui connaissez ce texte pour votre indulgence

Le 18 juin je serai à Nantes. Je vous laisse avec quelques photos de mon escapade iodée.