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Les aventuriers de la mer
Le temps aurait pu me dissuader de sortir oui mais voilà ...
LES AVENTURES MARITIMES DU XXIe SIECLE
La mer est toujours un territoire d’aventures, d’inconnus, d’explorations… 90 % des fonds ne sont pas cartographiés. 90% des espèces marines ne sont pas répertoriées. L’Océan est le dernier espace frontière d’aujourd’hui.
Le Biche
BICHE, THONIER À VOILES DE L'ILE DE GROIX
Biche est le dernier thonier dundée à voiles de l'Atlantique, un bateau de pêche construit à des centaines d'exemplaires jusqu'à la veille de la dernière guerre mondiale.
Son image reste associée à l'apogée de la pêche à la voile en Atlantique, des Sables d'Olonne et l'Ile d'Yeu à Etel, Groix, Concarneau ou Douarnenez...
Après la terrible tempête de 1930, la structure et les formes des dundées atteignent leur équilibre. Le plan de voilure bien réparti, la coque élégante et robuste, parviennent à une harmonie qui frappe d'innombrables navigateurs et artistes.
Biche a été construit aux Sables d'Olonne en 1934 par le chantier d'Aimé Chauffeteau, pour le patron Ange Stéphan de l'Ile de Groix, surnommé « Ange-Biche ».
La cloche est d'origine 1934
80 ans après son lancement aux Sables, Biche a bénéficié d'une restauration complète, de 2009 à 2012 : la coque remise à neuf par les Chantiers du Guip, le gréement redessiné et mis en oeuvre par l'association les Amis du Biche après un travail de recherche, sans oublier les voiles taillées par la maison Burgaud sous la supervision de l'architecte naval François Vivier.
Remis à l'eau le 22 juin 2012, Biche peut désormais naviguer en toute sécurité, pour des sorties de un à plusieurs jours. Il peut accueillir 16 personnes en navigation de plusieurs jours, 30 en navigation à la journée, et 70 en réception à quai (équipage inclus).
Biche est aujourd'hui motorisé, avec 2 moteurs Perkins de 90 chevaux. Les emménagements se composent d'une cuisine fonctionnelle, 2 toilettes, une douche, 16 couchages très confortables. Sa capacité d'eau est de 1400 litres, 1400 litres de gasoil également. Tous ces emménagements permettent au plus grand nombre de naviguer sur le dernier thonier dundée de l'Atlantique dans des conditions de confort et de sécurité optimales.
RENCONTRER
celles et ceux qui explorent les océans, dernier espace frontière de notre planète bleue,
celles et ceux qui innovent pour changer les regards et susciter des pratiques environnementales plus respectueuses
celles et ceux qui enchantent le monde car le rêve donne l’énergie d’avancer contre vents et marées.La Louise
Découvrez les terres polaires sur la Louise
Embarquer sur La Louise -goélette conçue spécialement pour vivre dans les meilleures conditions la découverte de ces terres isolées au climat rude- vous permettra d’approcher la nature et sa faune dans des conditions exceptionnelles.
De l’Islande à la Terre de Baffin en passant par le Groenland un équipage de professionnel vous fera naviguer en toute sécurité et vous permettra, si vous le souhaitez, de participer à la vie à bord et à la bonne marche du bateau.
Des séjours de 1 à 3 semaines vous sont proposés, alternant la navigation avec des activités terrestres qui pourront être sportives ou simplement d’observation et de découverte mais toujours accompagnées de guides.N’hésitez pas à nous contacter pour toute information que vous ne trouveriez pas sur ce site.
Discuter avec le patron de cette goëlette à été un vrai plaisir
J'ai pensé à Xtian et ses voyages en Artique et autres
http://parcourirlemonde.eklablog.fr/
Ne tardez pas à réserver vos places, 8 personnes seulement pourront embarquer à chaque voyage et la saison est courte.
L’étrange goélette noire
Avec la goélette mise à l’eau en 1967, Tabarly terrorise les Anglais à l’occasion de leur championnat du Royal Ocean Racing Race. Pen Duick III, construit en aluminium et long de 17, 45 m, gagnera toutes les courses de la saison.
Champion du RORC
Avec ses 17,45 m de long, Pen Duick III a été conçu pour répondre au règlement de jauge du RORC qui arbitre les différentes courses anglaises se disputant avec équipage au temps compensé. Conçu en 1966, Tabarly compte également pouvoir utiliser ce bateau pour la Transat en solitaire anglaise de 1968. L’aluminium utilisé pour sa construction n’est pas habituel pour l’époque, mais le skipper des Pen Duick n’y voit que des avantages. Dans la lignée du contreplaqué léger qui a servi à Pen Duick II, l’aluminium allie la recherche de légèreté, la facilité et la rapidité de construction, et la solidité. Sa coque tulipée à l’avant, plutôt large au maître-bau, possédant plusieurs bouchains et très fine à l’arrière, est planante. C’est un des premiers bateaux océaniques à planer au vent arrière par forte brise. Sa quille, formée d’un aileron portant à son extrémité un lest en plomb, et son gouvernail séparé, renforcent les allures de près. Quant à son gréement, il est le seul de toute la flotte de 1967 à posséder la configuration d’une goélette avec deux mâts de hauteur identique. Tabarly, dans le cadre de la jauge, a imaginé un gréement évolutif: grande misaine à bordure libre pour le largue et le vent arrière, petite misaine lattée pour le près. Sous spi, ce bateau de 13,5 tonnes porte une voilure totale de 320 m2, une surface très importante pour l’époque. Il va écumer la Manche et remporter les sept courses habituelles du championnat dont le Fastnet toutes classes. Il gagne ensuite la grande classique australienne entre Sydney et Hobart. L’équipage victorieux des antipodes est le plus jeune de la course avec 22 ans de moyenne d’âge. Cette stupéfiante moisson de l’équipage français n’avait jamais eu de précédents dans l’histoire de la course au large ! Suite à cette nette domination, le règlement de jauge du RORC pénalisera lourdement le gréement des goélettes la saison suivante ! Pour cette raison, Tabarly modifie le gréement de son troisième « Pen Duick ». Il courra en ketch (1968), puis en sloop avec un seul grand mât (1971), mais sans connaître le triomphe de sa première année.
Eric Tabarly continue de naviguer à bord du Pen Duick III dans le Pacifique entre Los Angeles et Tahiti, dans l’Atlantique sud entre Cape Town et Rio de Janeiro, en Méditerranée dans la Middle Sea Race ou en Floride pour les épreuves du SORC. Puis il met son sac sur d’autres Pen Duick afin de s’attaquer à d’autres défis.La seconde vie de Pen Duick III
La chère goélette demeure la propriété de Tabarly, mais elle est confiée à d’autres skippers. Ils vont devenir célèbres et allonger un sillage époustouflant. Marc Linski - disparu en mer en 1996 à bord de son bateau - l’utilise longtemps pour son école de croisière. Il passe le Horn à son bord en revenant du Pacifique. Eric Loizeau court la seconde Whitbread 1977/78 sous le nom de Gauloises II. En 1978, c’est au tour de Philippe Poupon de disputer la Route du Rhum à bord de Pen Duick III baptisé « St-Malo - Pointe-à-Pitre » pour la circonstance. Il fera équipe l’année suivante avec Patrick Tabarly dans une Transat en Double vers les Bermudes et retour. Benoît Sangnier fait ensuite naviguer le bateau en école de croisière durant cinq ans, suivi par Arnaud Dhalenne de 1984 à 88. Quant à Jean-François Coste, il effectue, à bord du bateau mythique rebaptisé « Cacharel », le tour du monde sans escale en solitaire dans la course du Vendée Globe Challenge de 1989. Aux mains de Patrick Tabarly, la célèbre goélette ira ensuite flâner pendant deux ans jusqu’en Antarctique. Depuis l’an 2000, c’est Arnaud Dhalenne qui l’utilise à nouveau en stage dans le cadre du "Club Croisière Pen Duick".L’équipage de la goélette
Pen Duick II avait donné le ton, Pen Duick III dont la manœuvre nécessite la présence à bord de sept marins va voir passer sur son pont bon nombre d’équipiers. Certains ont quitté le milieu de la plaisance, mais bon nombre ont fait plus tard leur chemin dans une profession touchant au domaine du bateau. D’autres encore sont devenus des coureurs célèbres. Olivier de Kersauson, mais aussi Alain Colas, ou Jean-Michel Carpentier ont connu les Pen Duick au début de leur carrière. Monsieur Guy Tabarly bien sûr, ainsi que son fils Patrick, Pierre Fouquin ont également été souvent sur le pont avec les "anciens" de Pen Duick II comme Michel Vanek, Philippe Lavat ou Gérard Petipas. Certains nouveaux y ont fait des passages comme Pierre English, Yves Guégan, Victor Tonnerre (le voilier des Pen Duick), Daniel Gilles ... Dans sa seconde vie, et sans la présence de son célèbre maître, Pen Duick III a connu encore bon nombre de skippers et d’équipiers.Propriété de la famille Tabarly, il est confié en 2009 à l'Association Eric Tabarly qui l'entretient et organise ses navigations.
Après avoir navigué en sloop, en ketch, c'est en mars 2010 qu'il retrouve son gréement d'origine, en goélette, grâce à l'Association Eric Tabarly.
ÉCHANGER
Entre ceux et celles qui se partagent la mer, qu'ils soient de la course au large, de la pêche, de la construction navale, des expéditions scientifiques … ou simples citoyens de la Planète Mer.
Au programme : des rencontres, le Prix des Initiatives Maritimes, des ateliers pour les écoles avec la Fête de la Science, des projections, du spectacle vivant, des expositions, des visites de bateaux ...Dernier regard avec un ciel où se partage le bleu et le gris
J'ai pris un bon bol d'air marin même sans naviguer
Tags : duick, pen, tabarly, goelette, bateau
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Commentaires
Un très très beau reportage et une jolie ode aux marins, aux "beaux" bateaux (pas ceux à moteur !) et à la mer. Merci de nous faire rêver et de nous instruire ! Amitiés
bonjour Mounette, jolies photos (---)
en passant découvrir, lire ton nouvel article et te souhaitant un bon w end . A+ du troubadour Emmanuel
Un très bel article. Très instructif tout en restant ludique.
Merci pour le temps mis à la préparation de ce billet. C'est SuperLe loir et chérien arrive sur son embarcation à fond plat il ne prétendra pas rivaliser avec la lignée des Pen Duick . Modeste il restera à louvoyer entre les bancs de sables de la Loire , promenant les photographes amateurs de photos d'oiseaux et paysages .
Une fois il est allé à La turballe en Bretagne sud se remplir les poumons d'air iodé à la saison des sardines .Une autre fois à Concarneau en ignorant qu'il avait des cousins là bas puis il y est revenu plusieurs fois voir la famille et faire des photos noir et blanc argentiques . Dernièrement St Gilles croix de vie, Challans et environs . Il est vrai que chez nous près de Chambord ce n'est pas le même air ..Merci pour ce partage maritime .
Hello Océanique de l'Ouest ! L'ami Gilbert de l'Est est de retour, après un superbe séjour en Catalogne ibérique… un vrai temps d'été, et avant la colère de ses habitants ! Ouf ! on a eu chaud !
Magnifiques tous ces voiliers… et quelque part, même si je n'ai jamais eu l'occasion de devenir un marin, n'ayant jamais habité au bord de la mer… nageant comme un poisson depuis tout jeune, fan des fonds marins en plongée en apnée, et j'ai réussi lors de mes vacances à la mer, à maîtriser la planche à voile… J'aurais aimé être aussi l'un de ces aventuriers franchissant les mers et les Océans ! Je me suis contenté d'être, un peu, un aventurier des grands chemins, qui me manquent toujours, faute de moyens… même si je ne peux plus me permettre de repartir sur l'un de ces Chemins !
Hardi les gars , vire au guindeau. Good bye Farewell, good bye Farewell… Hardi les gars, Adieu Bordeaux… Hourra !
Amitiés de Bourgogne
10jm:roberVendredi 18 Octobre 2019 à 13:12Bonjour ,
je viens de me rendre sur le blog avec la newsletter (abonnement) et quel régal aver ce reportage sur ses trois bateaux d'exception et dont le troisième que j'ai eu la chance de Voir à Lorient lieu de l'association d'Eric Tabarly
Joli partage d'information
bonne fin de journée et très bon weekend
@+
Bonjour Océanique,
Oh ça doit être quelque chose de naviguer sur de tels voiliers, ils sont superbes et impressionnants ... Bonne journée, bises, Véronique
6danaeJeudi 17 Octobre 2019 à 10:40Tous ces bateaux magnifiques ont une histoire, tu n'as pas fini de rêver ! Bises et belle journée
bonjour Océane , oui ces voiliers sont magnifiques et les voir de près c'est top ! merci pour tes photos et tous les détails !
le biche ! un beau nom et +++ belle fin de semaine a + bises
Tu as bien fait de sortir malgré le temps maussade, ce qui t'a permis de nous mettre, comme d'hab' un beau billet ! Merci et bisous .
merci de ces visites à bord, mais au moment du départ je resterai à quai car le mer et moi on fait deux ....
Bon jeudiCoucou Mounette,
Une très belle page concernant ces bateaux mythiques qui offrent des croisières. Je comprends ton engouement pour ces voiliers qui contribuent à la découverte de ces 90% de fonds marins inexplorés.
Merci pour cet excellent partage. Bises et bon jeudi et caresses à ma copine
En plus de la mer, ce qui me manque sont les bateaux et bien sûr recommencer à naviguer... je suis gâtée ce matin en te visitant. Bises
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Bonsoir Mounette
J'ai mis sac à terre définitivement (encore ne faut-il jamais dire jamais, tu le sais !) après une dernière nav dans l'archipel des Bahamas à l'automne 2015 sinon il ne me déplairait pas de'aller loin avec cet Biche !
Bises