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Le tronc d'arbre (A & A et Cie n° 76)
Photo Petitalan
Le tronc d’arbre
Le lundi matin le bucheron harnaché
Sa hache sur l’épaule cheminait
Dans la forêt comme un tâcheron
Autour des arbres, tournait en rond
Les végétaux en futaie assemblés
Le regardaient tout feuillage tremblé
S’il vous plait regardez notre jeunesse
La vue de votre outil nous agresse
Soudain l’homme des bois tressaille
Lorsqu’il voit courant une volaille
Un canard au long cou sans tête
Qui au milieu de la clairière s’arrête
Contes et légendes de son esprit s’emparent
Est-ce Merlin Mélusine ou Conan le barbare
Va-t-il être fauché comme herbe en pré
Par l’Ankou dans sa charrette, emporté
Ou le fantôme d’un feuillu décapité
Non juste d’un arbre le tronc écorcé
Laissé là lors du dernier coup d’abattage
Hallucination désorientation ou mirage !!!
Si l’entretien de la forêt est nécessaire ne pas déforester à tort et à travers
Courrez vite voir ce que mes complices ... euh ! compères vous proposent
Petitalan
http://petitalanplus.apln-blog.fr/
Alain Gautron
Et ne vous privez pas de parcourir nos belles forêts
Tags : arbre, tronc, cou, foret, futaie
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Commentaires
Une agréable poésie qui invite au rêve !
C'est très joliment dit : j'aime beaucoup !
Passe une très bonne soirée .
Cordiales amitiés & à +
Il faudrait plus qu'un canard sans tête pour faire fuir les coupeurs de troncs !
Protégeons nos forêts. On a besoin d'elles !
Bonne semaine.
Il faut en effet protéger nos forêts, bien les entretenir. Il y va de notre survie.
Amicales bises
Alain
Salut,
J'aime bien ce poème.
Il est vrai qu'il faut être un spécialiste pour déforester.
On a un super temps avec 7°
Ma bronchite ca va mieux
Bonne semaine
4danaeLundi 17 Décembre 2018 à 09:25Un superbe poème mettant le doigt sur la déforestation anarchique de notre pauvre planète. J'ai aimé ces notes typiquement bretonnes liées aux légendes millénaires de l'Ankou et de la forêt de Brocéliande.
Bises et bon début de semaine Mounette
Mais quand donc l'homme se conduira en pensant moins à l'argent et un peu plus à l'avenir et devenir de notre planète. Photo originaleUn poème qui touche un des plus importants problèmes de notre planète : la déforestation. On coupe, on fait fuir des populations pour qui la vie était la forêt, on élague sans jugement, au pif et le poumon de la terre suffoque. Arrêtons de couper des arbres et au contraire replantons-en. Chaque village devrait se sentir concerné, du plus petit au plus grand
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en ce moment, les sapins dérouillent ! Bizzz des Caphys