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Le coq s'étrangle (A & A et Cie n° 87)
Photo de Petitalan
Le coq en colère
Maurice ! Maurice !
Ils n’ont que ce nom à la bouche
Là je trouve que tu pousses le bouchon un peu loin Maurice
Tu nous voles la vedette à tous les galinacés
Moi je m’appelle Flamme ni Maurice ni chanteclerc
C’est claire non
Dans mon village paisible de qutre cent âmes une dizaine d’ânes
Et quelques deux ergots et quatre pattes
Je cocoricote
Elles meuglent
Ils bêlent
Ils hahanent
Aboient miaulent
Et ça ne dérange personne
Quand matines clochent à l’église voisine je chante
Quand elles ont envie de verts patûrages elles meuglent
Quand ils rêvent d’une belle anesse ils hahanent
Quand ils voent passer le troupeau bêlant ils aboient
Quand margot apporte la coupelle de lait frais ils miaulent
Et quand Hadrien rejoint Margot dans la grange elle glousse
Vous voyez la vie est belle
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Et puis un jour un couple de pharisien ivre de campagne arrive
Huit jours de vacances …
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Au retour chez eux ils commentent
Alors mes amis c’était comment votre séjour
Voulez-vous toujours et là c’est capital
Vous installer à la campagne à la retraite
La retraite mais c’est là que nous l’avons faite
D’abord pour trouver le bled le trou : Jalousie-en-Gouillouse
En Auverge … Ca pas été de la tarte
La chambre d’hôtes camping à la ferme qu’ils disent
Je ne vous dis que ça raconte madame Pincebec
Mais l’accueil était chaleureux
La demoiselle de la ferme était jolie renrichit monsieur Pincebec
Ah toi dès qu’un jupon virevolte tu te prends pour Monsieur cent mille violt
… Le lendemain matin matines à la cloche
Et bien sûr … comment s’appelle déjà le coq ! Maurice se met à cocoricoter
La demoiselle appelle son troupeau de biquettes dont la chef fait tinter sa clochette
La fermière installe dans la salle commune le petit déjeuner
Délicieux s’esclaffe monsieur Pincebec il manquait pourtant la jeunette
Puis une fois tout rangé c’est au tour des vaches de sortir au pré clarine en avant
« Auprès de ma blonde qu’il fait bon fait bon dormir »
Albert enfin je suis brune
… Pour une journée ça aurait pu aller mais penser subir ce remue-menage huit jours
Non et non je n’ai pas tenu.
Alons allons Hortance m’a dit Albert ce n’ai que le premier jour
Tout le monde c’est mit à la fête pour nous
J’ai accepté de rester un jour de plus mais là la fête commencait à durer
Je n’ai pas tenu plus j’ai fait agoniser ma belle-mère et nous sommes allés dans le midi
Mais là les cigales enfin c’est une autre histoire …
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Ouf j’ai eu peur que ces olibrius restent un jour de plus
J’ai chanté deux fois plus fort deux fois dans le matin clair
Mais ce qui m’a mit en colère c’est en regardant la télé sur TF1
Jean-Pierre Ricard en son émission « le bonheur de la campagne »
A relaté l’histoire de ce coq Maurice vous savez celui qui chante en Ré
Il a interwieuvé un couple monsieur et madame Pincebec
« Comment ce sont passées vos vacances avez-vous aussi subi le désagrément invoqué ? »
Pire monsieur Pastis (pardon Jean-Pierre c'est une fiction pas de friction)
Nous on a eu les cloches les chèvres les vaches les ânes les chiens les chats Maurice il ne nous manquait plus que les cigales …
Oui mais il y avait la jolie demoiselle pense monsieur Pincebec
Depuis Flamme ne décolère plus Il s’en étrangle … ricoricoco ! cricriroco !
Ah là Maurice tu as vraiment poussé les ronchons un peu loin !!! de notre paisible village mais de grâce fait toi oublier …
Cocorico cocorico !!!
Novembre s'en ai venu alors allons voir
Ce que vous propesent mes compères !!!
Petitalan
http://petitalanplus.apln-blog.fr/
Alain Gautron
Tags : maurice, pincebec, coq, galinace, monsieur
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Commentaires
Ah ! les bruits de la campagne ! Un élu me racontait il y a peu la plainte d'un citadin concernant le chant du coq du village, une autre fois c'étaient les cloches de l'église qui "dérangeaient".
J'ai vu qu'un maire a demandé le classement des bruits ruraux. Cela en ferait taire plus d'un ! Vive la campagne !
Amicales bises
Bonsoir Océanique,
Oh que j'aime ton texte plein de vérité !!
J'ai quitté Paris justement pour entendre les grenouilles chanter, les moutons de la Bergerie de Rambouillet bêler et les chevaux hennir ... Je me plais dans mon nouveau chez moi. Et vive la campagne !
Bonne soirée, bises, Véronique
Bonjour,
Il est super ce poème ! Que de belles vérités.
Perso, j'aime les cloches des vaches, le cocorico des coqs et le crincrin des cigales.
Bises de bon début de semaine
Ces urbains qui se plaignent des bruits qui font la campagne n'en font pas tant pour les nuisances de la ville qui sont souvent bien pire.
Je suis pour les "Maurice" en tous genres.
J'aime la campagne
Avec ses parfums
Ses sons
Et tout et tout
au diable le gens de la ville , ces bobos fragiles ...
Bon mois de Nov
Quelle chance tu as d'avoir et entendre ces gallinacés !!! Ni coq ni poule ni âne ici... le bord de mer n'est pas le meilleur endroit pour eux ! Heureusement nous avons beaucoup d'oiseaux? Ce n'est pas moi qui me plaindrait du bruit de nos amies les bêtes. Ton poème est plein de malice et d'humour. Bravo ! Belle journée, amitiés
Mais c'est vrai quoi, on va à la campagne pour trouver le calme loin des bruits de la ville et puis voilà que les clochettes des vaches nous empêchent de dormir, et que si on y arrive (très tard dans la nuit), c'est le coq de la ferme qui fait un tapage d'enfer et nous réveille. Qu'attend-on pour refaire la ville à la campagne ?
6jm:roberLundi 4 Novembre 2019 à 10:54Bonjour,
Joli poème sur ce volatile que moi aussi j'entend chanter tous les matins . C'est pour cela que je dis ma commune
Mi-ville, mi-campagne
Bonne fin de journée
Amitiés
Moi je le plébiscite Maurice et que ces gens de la ville qui veulent s'installer à la campagne, et bien qu'ils s'adaptent et la bouclent !!! Non mais des fois !!! Bises d'une campagnarde en colère.
superbe , j adore
je posséde un coq , c'est une race naine mais il chante bien
et personne dans mon quartier de résidences , ne crie à la nuisance
il s 'appelle Minic lui, et ne demande que à vivre ...
que nos campagnes aussi vivent , nous y vivons toute l 'année ,
dans les villes c'est trop pollué
merci pour ta page , vivante et pleine d' humour
bonne semaine pour toi Océane
bises
3danaeLundi 4 Novembre 2019 à 09:06Bonjour
Quelle superbe écriture, j'ai adoré.
Je ne parviens pas à comprendre les personnes qui viennent habiter la campagne puis après se plaignent :
du chant du coq
de l'odeur des étables et écuries
de la cloche de l'Eglise qui appelle les gens à la messe
On a parlé récemment d'une autre "plainte" ; celle d'une personne qui se plaignait de l'ODEUR des chevaux de son voisin !!!!!
J'ai "du" habiter la campagne par deux fois et je ne me plaignais pas du cheval que j'entendais passer sur la route à 5h30 et qu'on menait ne pâture, je ne me plaignais pas de l'odeur du fumier qu'on étendait dans les champs, je ne me plaignais pas du meuglement des bovins etc .....
beau lundiIl est bien beau ce coq et je regrette, moi qui vit dans un village rural, de n'en entendre aucun. J'ai le clocher qui est à 100 m de chez moi mais dont les cloches me manqueraient si elles ne sonnaient plus mais point de coq ni d'âne. En revanche, les ânes je les ai à la sortie du village, il y a a beaucoup dans différents coins de la commune. Bise et merci pour l'histoire
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cela devient n'importe quoi les gens ne supportent plus rien pourtant quans c'est eux qu'ils font du bruits là c'est pas grave
un conte qui nous raconte la méchanceté des gens et leur peu de patience