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ïle de Batz : Brulage de Goémon
Quand nous quittons la maison laissant Quya Farouk et Pupuces avec chacun leur espace le brûlage à commencé
La récolte et le brûlage du goémon étaient pratiqués par les familles d’agriculteurs de l’île.
Le goémon avait autrefois une grande importance pour les îliens. Il servait aussi bien d’amendement pour l’agriculture, que de combustible pour la cuisine et le chauffage des foyers. Le brûlage du goémon, pour la production de soude, commença sur l’île-de-Batz dans le dernier tiers du XIXème siècle, pour atteindre un pic en 1934. Il perdura jusque dans les années 1950.
Les algues, principalement des laminaires (« tali» en breton ), récoltées en bateau sur le littoral nord et ouest de l’île, étaient séchées sur la dune.
Le brûlage avait lieu en été. Le goémon incandescent formait une bouillie grise que l’on devait remuer avec de grandes spatules en fer appelées « pifouns ».
Le four à goémon est un fossé creusé dans le sol aux parois et au fond tapissé de pierres plates de granite jointoyées avec de la glaise. D’autres pierres plates forment des cloisons pour compartimenter le four dans lequel on brûlait le goémon sec.
Les fours mesurent environ 5 à 10 mètres de longueur et de 60 à 80 cm de large.
Le 21 septembre entre patrimoine et festival une scène du brûlage à l'ancienne
Une vingtaine de fours situés principalement au nord et à l’est de l’île ont été inventoriés. Il en reste probablement d'autres à découvrir.
C'est pas le tout mais il faut y retourner
La plupart de ces fours, envahis par la végétation sont à l'état de vestiges. Cependant un léger sillon permet de les situer. Deux fours en bon état ont été nettoyés par les membres de l'association GladEnez : le four de Prat ar c’hanap en 2015 et le four de Teven ar ru, situé sur la Grève Blanche, en juin 2016.
Ne pas craindre d'être enfumé pour prendre les photos au meilleur angle
Après refroidissement on obtenait des blocs solides de 50 à 70 kg, « les pains de soude ». Ils étaient vendus à une usine de traitement de Plouescat pour en extraire de l’iode, utilisé en pharmacie. Le prix d’achat de la soude était déterminé par sa teneur en iode.
Cinq à six tonnes de goémon frais, donnent une tonne de goémon sec dont on extrait environ 200 kg de soude et uniquement 2 kg d’iode.
Nous retournons le lendemain matin pour voir le résultat. Découverte pour moi
Zaza joue le jeu pour me permettre de prendre la photo
Cette activité apportait un revenu complémentaire aux agriculteurs.
La mer et le ciel se mettent en harmonie
La petite île reluit sous le soleil et les nuages
J'aurais aussi un autre jour le plaisir d'un petit bout d'arc-en-ciel
A bientôt pour la suite de mes aventures îliennes
Tags : goemon, four, brulage, l’ile, soude
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Commentaires
Merci pour ce très intéressant reportage photographique ! J'ai appris beaucoup de choses sur le goémon... Chris
17jm:roberMardi 15 Octobre 2019 à 10:37Bonjour ,
je viens de suivre le conseil de Zaza . J'ai cliqué pour me documenter sur le brulage du Goemon et je découvre ce joli blog et quelques photos en double comme ce papy et cette mamy âgé au casse croute .
Un joli partage breton ilien .
bonne journée
@+
Merci pour ce très beau reportage et ces très jolies photos. Je ne connaissais pas ces brûleurs de goémon. Sais-tu, si cela à un impact sur l'écosystème ? Merci encore, amitiés
Un mot rapide car taper sur le clavier est trés douloureux ! . Un grand merci pour ta visite sympa et autres visites pendant ma retraite obligée ! . Mon blog fut placé en " hors ligne" car plus moyen de bloguer après l ' opération ayant le bras sous atelle !! . Un été pourri pour nous car mon mari s' occupe de tout et encore maintenant !! . Ton article est super interessant , merci Océanique ! . Bon début de mois , bisous , escapade ,
12danaeVendredi 4 Octobre 2019 à 10:08Coucou Mounette
Il y a d'autres endroits de Bretagne Nord où on trouve ces fours pour le brûlage du goémon comme à Meneham.
Bises
Super il y a peu j'étais à Plouescat ou j'ai vu ces fameux fours à goémon, enfin j'en ai vu un mais plusieurs quand je suis allée du côté de Douarnenez , superbes photos
bises amicales
Je ne connaissais pas cette pratique du brûlage du goémon qui fait parti du patrimoine perdu mais heureusement gardé par des passionnés.
7H_ILVendredi 4 Octobre 2019 à 08:42Coucou Mounette,
Joli reportage et tu as pratiquement tout dit sur l'exploitation des goémons, type laminaire, brûlés dans ces fours. Je rappellerai ton billet quand j'arriverai à cette activité programmée pour les "Insulaires".
Ce matin commence sur mon blog, "Le séjour de Mounette dans mon île..." https://zazarambette.fr/le-sejour-de-mounette-dans-mon-ile/
Bises et caresses. bon vendredi
Très interessant et bien illustré ce reportage sur le brulage du goémon !
merci pour cette découverte, j'aime bien la bretonne en sabot (comme ma grand-mère) !
bonne journée
Des activités que l'on ne voit pas en Méditerranée, mais reportage très bien fait, bravo à toi. Bises.
Bonjour Océanique,
Voilà un super reportage sur le brûlage de goémon, je ne connaissais pas.
Passe une bonne journée, bises, Véronique
1barbouillyVendredi 4 Octobre 2019 à 04:59
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un beau séjour si j'en juge par les billets de Zaza qui se confirment sur tes pages