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Notre Dame de Paris
Sur l’île de la cité
Tel vaisseau elle était phare
Guidant de sa flèche audacieuse
Les touristes venus l’admirer
Les croyants venus la prier
Elle est pierres taillées
Structure architecturée
Statues sculptées
Savoir artisanal
Faste exposé
Et soudain dans le soir
Devant des milliers de gens médusés
En flamme comme soleil couchant
Elle s’élève au firmament
Elle montre au monde entier
L’intemporalité comme un volcan
Ses tours jumelles menacées
Ses trésors miraculés
La beauté de son sacrifice
Pour nous mettre devant nos manques
Victor Hugo soudain se rappelle à notre mémoire
Qui l’a magnifiée en roman
Nous l’avons starisée
Chantée
Mais notre grand poète
A aussi écrit « Les misérables »
Et notre Dame nous dit
Comme lui admirez la beauté
Comme lui regardez aussi l’humain
L’élan de solidarité qui se fait autour de moi
Que n’est-il capable de réformer la société
Ces millions si vite levés pour me reconstruire
Que n’ont-ils été levés pour l’humanité
Alors oui reconstruisez-moi
Oui faites de moi le vaisseau
De l’île de la cité qui vous sera guide
Oui après le feu purificateur
Celui qui a soulevé la chappe de plomb
Qui couvrait tant d’actions indignes
Vous m’élèverez comme phare
Oui par les mains d’artistes
C’est l’humain que vous glorifierez
Alors le moyen âge entrera dans le siècle des lumières
Dans le temps présent
« Les Misérables côtoieront la belle dame Notre-Dame »
Séchez vos larmes vous qui voulez le changement
Le renversement le bouleversement
Je vous offre la possibilité de vous libérer
Si cela vous parait violence douleur
C’est que la douceur vous avait endormis
Que la flamme qui s’est élevée dans le ciel
Brisant la flèche en signe d’humilité
Vous soit espoir avenir amour
Dans la sébile des « Misérables » mettez la moitié de ce que vous collecterez pour moi
Ceci est mon ressenti
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Ce ne fut pas le weekend le plus ensoleillé ni le plus chaud
Séjour prévu plus d'un mois avec une amie qui voulait depuis longtemps découvrir l'Île de Groix
Après avoir posé nos bagages petit tour au port
Visite à Parcabout où cet arbre couché doit faire un endroit de fraicheur l'été
Solarium ... pour l'été
Dormir dans les nids d'île
Un peu frais nous dira un jeune couple rencontré au gîte
La réserve d'eau de Locmaria fait aussi bonheur de canard
La petite fontaine de Locmaria
Regarde vers le ruisselet
Il court vers la plage là-bas
Quand les gens frissonnent
Et s’emmitouflent en cache-nez
Dénudée elle s’abandonne
Quand en été robe légère
Venant sandales et tête nue
Elle se cachera en fougère
Venir à l’île de Groix
Insensée si je ne la salue
En allant voir les Chats
La jolie fontaine de Locmaria
L'amer au port de Locmaria
La pluie ne nous laissera pas loisir de nous arrêter à la Pointe des chats mais nous pouvons admirer les grenats de la plage aux sables rouges
Beauté fleurie que nous verrons dans plusieurs endroits
Les grands sables (blancs) que je trouve légèrement rosés. Plage convexe
Dernier jour
La stelle du poète groisillon
Jean-Pierre Calloc'h
Jean-Pierre Hyacinthe Calloc'h, né le 21 juillet 1888 à Groix et tombé au champ d'honneur le 10 avril 1917 à Courbat de Cerisy dans la Somme, est un poète breton de langue bretonne, et plus précisément en vannetais.
L'unique œuvre littéraire qui le montre comme un des plus grands auteurs bretons est un recueil posthume de poèmes souvent mystiques, Ar en deulin (À genoux, War an daoulin en KLT) publié par son ami Pierre Mocaer en 1925. Ce recueil comprend le célèbre poème Me zo ganet e kreiz ar mor (Je suis né au milieu de la mer).
Dans ces poèmes composés en grande partie au front, il exprime sa profonde foi chrétienne, l'amour de sa langue et ses sentiments politiques teintés d'autonomisme.
Fils d'un marin pêcheur (mort en octobre 1902), qu'il mentionne, ainsi que sa mère, dans le poème autobiographique Me zo ganet e kreiz ar mor (« Je suis né au milieu de la mer »), il désire d'abord devenir prêtre et entre au petit séminaire de Sainte-Anne-d'Aurayen 1900, puis au grand séminaire de Vannes en octobre 1905. Il y a comme professeur l'abbé Jacques Le Maréchal, plus connu sous le pseudonyme de Blei Lann Vaus ou Bleiz Lannvau (1877-1948), prêtre et poète breton.
Il doit renoncer à sa vocation car ses deux sœurs et son frère cadet souffrent d'une maladie nerveuse. Or le droit canon interdisait alors la prêtrise à ceux dont un ascendant ou un proche est atteint d'une telle maladie. Il devient répétiteur dans différentes villes dont Paris. Prenant pour pseudonyme son nom de barde Bleimor (loup de mer, également requin en breton), il collabore à divers journaux régionalistes et autonomistes, dont Le Pays breton.
Le 12 octobre 1915, il écrit une lettre à Achille Collin [archive] qui est à la base d'une grande pétition en 1919 en faveur du breton.
Jean-Pierre Hyacinthe Calloc'h est mort pour la France, « tué à l'ennemi », son nom figure au Panthéon avec les 546 écrivains morts au champ d'honneur. Dans son manuscrit "Prière du Guetteur", il précise : "Songez que nous serons tombés, non pas pour la Justice ou la Liberté dont la République Française s'est moquée tout autant que l'Empire Allemand, mais pour le rachat de notre terre et puis pour la beauté du monde."
En Bretagne, de nombreuses communes ont une rue à son nom, notamment à Pontivy depuis 1998, mais aussi à Groix, Caudan, Belz, Saint-Martin-des-Champs, Guipavas, Guidel, Lesneven, Pacé, Plouay, Le Faouët, Plouvien, Plabennec, Questembert, Réguiny, Le Bono. À Rennes, une rue perpendiculaire à la rue de Lorient porte son nom depuis 1949.
Un navire anciennement exploité par la Compagnie morbihannaise et nantaise de navigation et assurant la liaison vers l'ile de Groix et Belle-Île-en-Mer porte le nom de Jean-Pierre Calloch depuis 1970. Le collège de Locminé porte son nom.
En pleine mer où je suis né
Trois lieues au large.
J'ai ma fruste et blanche maison
L'alentour est couvert d'ajonc
Sur le seuil pousse le genet
En pleine mer où je suis né,
Un fils d'Armor.
Mon père, comme ses aïeux,
Etait marin;
Une vie sans gloire et obscure
-La gloire, un pauvre n'en a cure-
Nuit et jour sur l'océan bleu
Père fut comme ses aïeux
Traîne-filets.
Ma mère travaille elle aussi
-Malgré son âge-
D'elle, à la sueur de nos fronts
J'ai appris, tout petit garçon,
A glaner et tirer les fruits.
Ma mère travaille elle aussi
Pour se nourrir.
O, jours bénis de mon enfance
Où sans entrave
De ma mère dans les sillons
De mon père près du poisson
Je goûtais la chère présence,
O, jours bénis de mon enfance,
Pleins de douceur!
Nous étions six, Sainte Marie,
Assis à table:
Tous nous étions sains et heureux.
Te portant respect, comme à Dieu.
La table a changé, aujourd'hui.
Nous étions six, Sainte Marie.
Nous sommes trois...
A la porte a frappé la mort
Elle est entrée;
Notre bonheur dans un cercueil
Partit dormir au champ du deuil...
0ù un barde chantait encor
A la porte a frappé la mort...
Assez de pleurs!
Assez de pleurs! Ils étaient vains
Alors, déjà:
Et je voudrais faire une place
Au chagrin autour de mon âtre?
Il faut être fort pour demain.
Assez pleuré! Ces pleurs sont vains:
Du temps perdu!
Les pleurs d'immense désespoir
Que j'ai versés
Au cours des épreuves amères
Qu'ils soient bénis, bien au contraire:
Car sans eux je ne pourrais voir!
Ces pleurs d'immense désespoir.
C'était avant!...
Et maintenant que vous dirai-je?
Vous savez tout!
Mon bonheur terrestre effacé.
Le séminaire, puis l'armée,
J'ai marché sous Votre soleil
Et maintenant que vous dirai-je,
A Vous, mon Dieu?
Que Vous dirai-je, Dieu sévère,
Mer de bonté?
Qu'il est aigre le lait du pauvre;
Que sans rosée sèche la rose;
Que sa folie salit la terre.
Que dire d'autre, Dieu sévère?
Que je suis las!
Je viens vers Vous prendre serein.
A votre autel
Je veux réciter mon pater.
Je verrai, si mon Dieu m'éclaire.
Parlez, Votre douceur m'étreint.
Je suis venu prendre serein
M'agenouiller...
Jean Pierre Calloc'h
Traduit par Christian Souchon (c) 2007Le barrage de Port Melin
Grand Menhir à île de groix: de Kermario ... Le Grand Menhir ou Menhir de Clavezic mesure 5,80 mètres.
Du haut du sentier côtier port Tudy
A l'écomusé la Grek (cafetière)
On donne aussi aux Groisillons le nom plaisant de Greks, les Groisillonnes ayant autrefois toujours une cafetière (grek en breton) sur le feu pour réchauffer les pêcheurs de la famille à leur retour.
A bientôt
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Photo Alain Menez
Au loin j’ai aperçu
L’arbre dans la futaie
Côtoyant une mariée
Dans sa belle robe d’organdi
Vite j’ai mis mon plus bel habit
Comme dans un rêve insensé
Vers elle je me suis précipité
En elle je me suis fondu
Puis j’ai découvert ricanant
Le tronc en tranche découpé
A ce moment le réveil a sonné
Dehors le vent agitait les feuilles
Parfumées du tilleul
Un délicieux fumet de café
Beurre salé et pain grillé
De me lever il était temps
« Mon amour le petit déjeuner est prêt »
Alors je compris que j’avais rêvé
Quand le rêve devient réalité …
Et que vous propesent mes compères !!!
Petitalan
http://petitalanplus.apln-blog.fr/
Alain Gautron
16 commentaires -
De retour de mon escapade je vois le croissant de lune ... comme un déjeuner de soleil
Ondine perturbée par la présence d'une amie lyonnaise ne sais plus où elle en est. Elle veut voir mais de loin. Quand l'amie est partie elle la cherche. Et je veux sortir et je veux rentrer ...
N'allez pas croire qu'elle a un cinquième panier ... non je met dans ce panier mes magasines et quand j'ai voulu faire le tri l'ayant vidé Ondine l'a adopté jusqu'à ce qu'il reprenne sa destination.
Bon dimanche à vous
Mounette et Ondine
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Je vous ai laissé en haut des escaliers une prochaine fois je continurais vers le Chateau du Sal une autre découverte
Derrière les genats le moulin/habitation
Jouer avec les branches comme derrière une mantille
Le moulin se montre sous un autre profil
Méandres
Toujours de beaux arbres
Divaguer un moment dans un petit chemin et faire une belle rencontre
Curiosité de branche au dessus des roselières
Le Sal fait un grand détour pour passer devant le moilin
Retour au port
Puis je reprend ma voiture
Petit arrêt à Plougoumelen pour pause café
L'église et son clocher qui sort du cadre si je le redresse et pas assez de recul
Avant de continuer mes découvertes je vous dis à bientôt
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