23 juin - Lever 6h. Départ après petit déj. pris avec mes amis et Claude à 7h15. Nathalie prof. d’art plastique à Montpellier nous dépose à Aniane. Emmanuel gardien du camping de la Meuse reste sur place. Vasco part avec nous. Le Chemin en commun jusqu’au Pont du Diable est sur le macadam. Claude qui part pour Lourdes me quitte car il choisit la route et non la montagne de Saint Guilhem. Bon Camino!!! 

Après le très beau site du Pont du Diable, je me dirige vers Saint Guilhem en longeant l’Hérault, dépassant la grotte de Carmouse.

 J’entre dans Saint Guilhem où je suis déjà venue avec Nathalie, la fontaine est bien triste sans nos rires, c’est dans le calme que je visite l’Abbaye, la place où trône un arbre majestueux, parcoure les petites rues avant de m’engager dans le cirque de l’Infernet et de gravir petit à petit la montagne pour arriver au roc de la Bissonne.

En 804, le comte de Toulouse et duc d'Aquitaine Guillaume (Guilhèm en langue d'oc) fonde une abbaye dans un lieu de la vallée de l'Hérault alors à l'écart de toute présence humaine, un "désert", le vallon de Gellone. L'abbaye est appelée abbaye de Gellone, ou, après son décès en 812, abbaye de Guillaume, et devient l'abbaye de Saint Guilhem après sa canonisation en 1066.

La relique d'un morceau de la vraie croix attire la dévotion de nombreux pèlerins et l'abbaye devient une étape très importante de pèlerinage sur le chemin de Compostelle. Une agglomération se développe autour de l'abbaye.

Au Moyen Âge, l'abbaye se trouve sur le territoire du diocèse de Lodève alors que l'abbaye d'Aniane, toute proche, fondée vers 782 par un proche de Guillaume, relève du diocèse de Maguelone. 

Le platane de la place de la Liberté, aussi appelé le "Roi Platane" a été planté en 21 janvier 1855. Arbres aux dimensions imposantes, il apporte sa force et sa fraîcheur à la place de la Liberté en plongeant ses racines dans le cour souterrain du Verdus. Un champignon menace la solidité d’une de ses plus grosses branches qui a été haubanée depuis 2008. Cet arbre, emblème de la commune, fait l’objet de soins attentifs.

 La chaleur sévit, la garrigue n’offre pas d’ombre, la descente sur arboras par un sentier bordé de genets, oliviers, cornicabra est moins rude. A la bergerie je descends sur Montpeyroux au lieu d’Arboras. Je compte m’y rafraîchir mais devrais attendre la fontaine d’Arboras pour le faire, après un détour.

Est-ce le signe du destin, mais quelques années plus tard mes amis s'installeront au carrefour où j'ai atterri. Ils ont ouvert un gîte pour pèlerins car le Chemin a été retracé. Je les inviterais au Bar à Vin qui me refusa ce jour là une bière "Ici madame c'est un bar à vins de plus on ne sert pas d'alcool sans repas" ... Le café plus loin n'entendra même pas ma demande ... Il n'y avait personne ...

Puis je marche sur un sentier serpentant en longues boucles, jusqu’à un ruisseau que je traverse. Bientôt j'aperçois le village. A Saint Jean de la Blaquière je prends une bonne bière, (enfin ... la vie du randonneur est dure sur les chemins). Je récupère les clefs et vais au gîte où Nathalie et Vasco viennent me rejoindre pour dîner. L'amitié est un cadeau dont je goûte les instants "présent". Douche soins et je me couche. Je suis seule dans le gîte.

A suivre ... ~~~~~~~~~~~~ Mais plus tard à mon retour

22 juin - Lever 5h. Départ 5h30. Montpellier est encore dans les vapeurs musicales et conviviales. Les éboueurs font le ménage. Claude partira plus tard car il prend le tram.

Saint Roch vu du gîte - La Cathédrale Saint Pierre - Je chemine dans le petit matin

Sortie de Montpelier en longeant les arceaux. La route est longue jusqu'à la Mosson, que je côtoie, par un petit chemin au bord de l'eau

  Arrêt à Montarnaud pour picorage et rafraîchissement avant d’attaquer la montée dans la garrigue. Le soleil plombe. Après la Boissière je longe une voie sur rails, désaffectée. Pour arriver à Aniane où Nathalie viendra me chercher, soit je prends le chemin ou le tunnel, je prends le tunnel. Il fait noir alors je me dirige avec mon bâton tendu sur la droite. Il me faut aussi éviter les trous; une cheville froissée et elle me lâche.

Le campanile et l'église de Montarnaud où se déroule un mariage - Eglise d'Aniane

Aniane est en pleine fête. Nathalie une amie m'accueille pour l'étape. Elle rentre de Montpellier où elle est prof. Alors que nous nous dirigeons vers Gignac où mon gîte m’attend nous doublons Claude qui cherche le camping d’Aniane, il dormira au camping de Gignac car nous l’embarquons avec son engin. Là je retrouve mes amis (ce sont aussi des Jacquets) et leur petit Vasco. Douche, soins et petite lessive. Les parents d’Emmanuel, sont de passage. Soirée conviviale. La nuit sera aussi musicale mais là c'est avec les oiseaux.

Prêts pour la suite ~~~~~~~~~~  

 20 juin - Lever 6h10. Départ 8h après petit déj. en libre cuisine. La nuit a été animée par un voisin qui s’endort devant la télé !!! Passage par la Porte des Maréchaux. Le Chemin serpente au milieu des fruitiers. Soudain Philippe me dit « Regardes ça ne te rappelle rien » Je vois alors l’ombre de nos deux silhouettes que j’immortalise, comme avant d’arriver à Santiago en 2005. Dégustation d’abricots laissés sous arbres après la récolte. Un ouvrier agricole me donne une pèche qui fera le délice du midi. Merci !

• Une marque nous échappe et c’est un automobiliste qui nous indique le droit chemin. Il fait très chaud. Plus loin Philippe se voit gratifié d’un melon que nous partagerons au dîner avec Claude.
• A 2/3km de Gallargues la fatigue et la chaleur nous consument et nous faisons une halte au bord de la route. Mais Il faut repartir, faire quelques achats de nourriture et récupérer les clés à la Mairie. Après douche et soins, dîner en compagnie de Claude qui gîte aussi à l'école maternelle ouverte pendant les vacances.

Le gîte ... pas terrible mais c'est juste pour dormir !!! enfin peut-être

Départ de Saint Gilles par la porte des Maréchaux

Hôpital Saint Jacques à Gallardes

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 21 juin - Lever 5H. Départ 6h30 après le petit déj. Claude marche avec nous. Le soleil se lève et le spectacle est flamboyant. Nous nous dirigeons vers la grande ville et côtoyons routes et l’autoroute que nous devons passer et repasser.

Une borie dernier vestige d’une vie pastorale se trouve sur notre Chemin. Plus loin nous traversons, déchaussés, un ruisseau à gué gonflé par les dernières pluies. Claude fait passer son engin. Il nous quittera à Castelnau-le-lez pour prendre le bus qui le mènera à Montpellier.

En passant au Crès l’hospitalier du gîte nous parle de l’église et nous montre une pierre  avec une inscription romaine, qui a été insérée dans l’édifice, couchée.

Ensuite c’est le tram qui s’invite sur notre Chemin.

Nous entrons dans Montpellier en côtoyant le Lez. Nous nous dirigeons vers Saint Roch, puis vers l’accueil pèlerins où je me déleste de mon sac de mes chaussures avant d’aller avec Philippe dans un petit resto où le jeune serveur nous concocte un en cas qui nous régale. C’est la fête de la musique et le service n'est pas encore ouvert. Philippe doit prendre son train pour Argelès. Je rentre seule, douche et coucher, sauf que Claude qui arrive plus tard ouvre la fenêtre et la musique nous tient compagnie toute la nuit.

Je vous retrouve pour la suite ~~~~~~~~~~~~~~ 

Petit Rhône

Cette carte est formée de petits carrés j'ai pas trop mal réussi mon puzzle

19 juin -Lever 6h45. Petit Déj. avec Claude qui part seul à 8h15 et nous avec J.P. en voiture jusqu’au Rhône, puis nous nous dirigeons vers le petit Rhône que nous longeons sur la digue.

Arrêt casse-croûte même les moustiques ont sortis les crocs. Une voie sur rail désaffectée nous mène à Saint Gilles

Entre chemin et rizière

Nous passons devant des vestiges romains dont un escalier à vis et arrivons devant l’abbatiale Saint Gilles.

 Abbatiale du XII° s classée sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco au titre d'étape sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au sein des ruines de l'ancien chœur, à l'extérieur de l'église actuelle, un escalier en colimaçon a donné son nom à ce type d'ouvrage : c'est la Vis de Saint Gilles et son exceptionnelle voûte hélicoïdale. L’ancienne abbaye conserve également une partie de ses bâtiments claustraux : l'ancien cellier, dit salle de Saint-Gilles ainsi qu'une partie des vestiges subsistants du cloître (inscription MH 28 décembre 1984). Subsistent également la remarquable façade orientale dans sa partie basse flanquée de ses trois portes monumentales, ainsi que l'église basse, abritant le tombeau de saint Gilles. L'église haute actuelle fut reconstruite aux XVII^e et XVIII^e siècles, après les ravages des guerre de religion. Ses dimensions furent largement réduites par rapport au plan original du XII^e siècle.

L'hôtel de ville, fin XIX^e siècle, surplombant la ville et la plaine de Camargue - La porte des Maréchaux -  La Maison romane, XII^e s., abrite aujourd'hui un musée.

Une petite bière chez Odile et J.Claude, visite de l’abbatiale, prise de lit au gîte du pèlerin, douche et petite lessive, retour à l’abbatiale, visite de la crypte : splendide. Promenade dans la ville. Diner chez Odile et J.C. avec Gillette hospitalière, 4 jeunes, la pharmacienne, un voisin et Claude qui nous a rejoint. Ambiance sympathique. Même les moustiques sont de la fête, moi un peu moins, je suis dévorée. La pharmacienne va me chercher dans son officine un produit. Retour au gîte.

A demain pour la suite ~~~~~~~~~~~~

Dans l’Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l’enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de l’Empire, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole. 
Mais, c’est à l’époque paléochrétienne que le cimetière prit une importance majeure avec l’inhumation du martyr Saint Genest et la sépulture des premiers évêques d’Arles, abrités dans une chapelle bientôt entourée par un grand nombre de tombes pressées sur plusieurs rangs. Vers 1040 fut installé un prieuré sous le vocable de Saint-Honorat dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nécropole devint une étape obligée du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et les chansons de Gestes ne manquèrent pas d’y situer les combats de Charlemagne contre les Sarrasins, pour expliquer l’abondance des tombes. Dante immortalisa ce lieu dans son poème « L’enfer ». L’allée des Alyscamps qui subsiste aujourd’hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle. En 1888, Van Gogh et Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques « Champs Elysées » d’Arles.

Une autre vue de Saint Trophime

A bientôt on se retrouve sur le chemin

Pour l'instant nous nous installons au gîte

Retour à Saint-Trophime et à 18h Bénédicte, accueillante, vient nous chercher, pour le gîte et le couvert. Rencontre de Claude de Chambéry. Il campe et marche avec un engin à une roue qu’il tire. Dîner avec nos hôtes. Bénédicte et Jean-Pierre. Douche.

Je suis repartie dans les souvenirs et vous !!!

Je vais en douceur vous visiter. Merci de vos commentaires. A très vite