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Venue apporter au monde désorienté
L'espoir et la paix
Je suis la Colombe du renouveau
Comme un printemps allegretto
Si vous pointez vos fusils
Vous vous ôterez la vie
Mais si vous ouvrez vos cœurs
M'accueillez avec chaleur
Refleurira le rameau d'Olivier
N'hésitez pas à partager
Sur vos espaces de convivialité
Je vole, vole pour vous en toute liberté
(Clic droit)
Cette colombe viens du blog d'Ecureuil Bleu dans mes liens
Faites là voyager en cliquant sur l'image
21 commentaires -
Né en 1932 à Ólafsvík (Islande)
Vit et travaille à Paris (France)Au cours de son voyage au Cambodge 1993, Erró accumule témoignages, rencontres et documents consacrés aux atrocités commises par les khmers rouges. À la fois peinture d’histoire et bande dessinée, l’œuvre de Erró recompose et recycle des éléments de langage visuels de manière unique et provocante. Dans les récits d’Erró, les images s’interpénètrent et saturent l’espace du cadre, jusqu’à faire naître de nouveaux épisodes dont les surfaces léchées cachent une critique politique à la fois troublante et salutaire.
Collectif fondé en 2004 à New York (États-Unis)
The Bruce High Quality Foundation aborde à l’occasion de la Biennale 2013 les notions de respiration, de psyché et de guérison. Les membres de la Bruce High Quality Foundation sont volontairement anonymes pour protester contre « la starification mécanique du marché de l’art » et se sont nommés ainsi en référence à l’artiste fictif Bruce High Quality, supposément mort au cours des attaques du 11 septembre. Connu pour son style à la fois subversif, humoristique et érudit, le collectif aspire à « s’emparer de l’espace public avec émerveillement et à ressusciter l’histoire de l’art depuis les entrailles du désespoir ».
Né en 1984 à Los Angeles (États-Unis)
Vit et travaille à New York (États-Unis)Ian Cheng produit un film d’action à l’occasion de la Biennale 2013. Soigneusement écrites et jouées par un certain nombre d’acteurs, les œuvres de Ian Cheng racontent des histoires a priori banales – un accident de voiture, une bagarre de rue ou une chasse au lapin – qui se développent, par le biais d’un outil informatique qu’il maîtrise parfaitement, en de véritables ballets chorégraphiques. En capturant sons et mouvements qui nourrissent ensuite ses films d’animations, Ian Cheng aborde ainsi la question de la représentation humaine et des informations qu’elle contient en imposant à l’ordinateur de prendre le relai et de développer la narration à l’infini.
Né en 1981 à São Luís do Maranhão (Brésil), où il vit et travaille
Thiago Martins de Melo peint avec obsession les rêves précis de sa femme, des rêves prolifiques et politiquement très engagés qu’il exacerbe encore en y incorporant sa propre image. Ses œuvres établissent ainsi de véritables narrations visuelles dans lesquelles symboles universels et représentations viriles cohabitent de manière à la fois illuminée et réaliste sur la surface de ses toiles de grandes dimensions.
Collectif fondé en 2009 à Shanghai (Chine)
MadeIn associe pour la Biennale 2013 l’intemporalité des histoires religieuses du monde entier aux gestuelles du sport. MadeIn, société de « production culturelle » créée en 2009 par l’artiste conceptuel chinois Xu Zhen, se fonde sur l’installation, la photographie, la vidéo, la performance ou la peinture. Les œuvres de MadeIn mettent l’accent sur la sensibilité humaine et emploient un lexique souvent provocateur qui aborde les problèmes socio-politiques et les tabous encore présents dans la Chine contemporaine.
Né en 1979 à Nassau (Bahamas)
Vit et travaille à New York (États-Unis)À l’occasion de la Biennale de Lyon 2013, Tavares Strachan revient sur l’histoire méconnue de Sally Ride, qui fut la première femme cosmonaute américaine. L’espace ou le fond des océans : autant de lieux qui éprouvent les capacités du corps humain et de la matière à résister aux environnements inhospitaliers comme aux expériences extrêmes, et dont Strachan étudie les forces invisibles à travers des installations fondées sur d’importantes recherches scientifiques et historiques.
Né en 1961
Vit et travaille à Paris (France)Fabrice Hyber utilise le temps de la Biennale 2013 pour raconter l’autobiographie de son œuvre. En procédant par accumulation, hybridation et prolifération, Fabrice Hyber opère de constants glissements entre les domaines du dessin, de la peinture, de la sculpture, de l'installation ou de la vidéo. Chacune de ses œuvres est une étape évolutive d’un travail au long cours qui se répand comme un réseau de pensée, établissant des liens et des échanges qui donnent ensuite lieu à d’autres articulations.
Contraste la blonde est en noir
La brune est en blanc
Pile et face ...
Vue d'en haut le carré est petit
Au dehors qui arrose qui !!!
Prototype Paradis selon Fabrice Hyber
Né en 1986 à Portland (États-Unis).
Vit et travaille à New York (États-Unis).Parcours d'un aliment de l'étal aux intestins !!!
Tabor Robak expose une pièce vidéo dont l’image tient sur quatre moniteurs en s’inspirant des écrans divisés qu’utilisent les joueurs (...)Née en 1986 à Santa Barbara (États-Unis)
Vit et travaille à Los Angeles (États-Unis)Petra Cortright explore la nature de l'interface informatique à partir d’une multitude de strates vidéos. À l’opposé d’une narration cinématographique classique, l’artiste se met en scène dans des animations qui abordent le fait d’être assis face à un écran et interrogent les interactions entre Internet et ses utilisateurs – une histoire infinie faite de mondes idylliques et virtuels perturbés en permanence par d’autres registres d’images.
Né en 1983 au Royaume-Uni
Vit et travaille à Londres (Royaume-Uni)Ed Fornieles explore l’impact du monde virtuel sur le monde physique – à moins qu’il ne s’agisse de l’inverse. Son œuvre met en intrigue ce que l’artiste appelle « la fluidité entre les réalités en ligne et hors ligne » et se caractérise par des systèmes qui génèrent de façon incontrôlable et inattendue films, sculptures, installations ou performances.
Née en 1983 à Versailles (France).
Vit et travaille à Berlin (Allemagne).L’oeuvre d’Aude Pariset s’étire sur toute la durée de la Biennale. L’artiste joue avec la figure fantomatique du zombieNée en 1933 à Tokyo (Japon)
Vit et travaille à New York (États-Unis)Yoko Ono nous parle du monde entier, dans toutes ses dimensions matérielles et spirituelles. Performeuse hors pair dont les events engagés font toujours date, plasticienne reconnue, longtemps associée au mouvement Fluxus qu’elle a contribué à fonder dès 1962, compositrice et cinéaste… Yoko Ono développe depuis des années une œuvre expérimentale, subversive et interactive liée au quotidien, dont la richesse conceptuelle, la rigueur de l’engagement et la poésie quasi-immatérielle font d’elle l’une des plus grandes artistes d’aujourd’hui.
Regard vers l'extérieur
Né en 1979 à Hanovre (Allemagne).
Vit et travaille à Bruxelles (Belgique) et Berlin (Allemagne).L’oeuvre de Peter Wächtler s’approprie, en le pervertissant, le genre du dessin animé, et ses films racontent souvent l’histoire d’un (...)Née en 1971 à Séoul (Corée du Sud)
Vit et travaille à New York (États-Unis)Anicka Yi raconte les connections entre les matériaux et le matérialisme, entre l’état de nature et sa valeur d’usage, entre le consumérisme et le métabolisme, entre l’odeur et l’industrie de la parfumerie, entre la théorie post-humaniste et ses implications socio-politiques pour le corps et les sens. Son intérêt pour le sensoriel provient du désir de réorganiser et de redéfinir les notions de valeur et d’expérience en cours dans l’art d’aujourd’hui.
Née en 1971 à Reykjaík (Islande), où elle vit et travaille
Gabríela Friðriksdóttir aborde la question du crépuscule – ce temps où la lumière s’infiltre dans l’obscurité, à moins que ce ne soit le contraire – dans l’œuvre qu’elle présente pour la Biennale 2013.
À partir des mythologies nordiques et des grandes sagas islandaises, Gabríela Friðriksdóttir crée des environnements mélancoliques dont les éléments soigneusement agencés – vidéo, sculpture, dessin, performance, texte ou peinture – créent des cosmologies fictives ancrées dans son pays d’origine. Ses œuvres sont autant de récits et d’expériences simultanées qui donnent la priorité à l’émotion et aux forces énigmatiques et irrationnelles qui régissent notre existence.
Gabríela Friðriksdóttir s’intéresse au crépuscule, ce moment particulier où l’obscurité s’infiltre dans la lumière.Née en 1978 à Lille (France)
Vit et travaille à Londres (Royaume-Uni)Laure Prouvost vise, dans ses installations comme dans ses films, à déséquilibrer le rapport entre le langage et sa compréhension. Prouvost séduit et emporte le spectateur dans une narration d’abord divertissante qu’elle subvertit rapidement en la juxtaposant avec d’autres histoires implicites ou hors contexte, introduisant peu à peu une dimension surréaliste à ses œuvres.
Né en 1982 à Maceió (Brésil) - Vit et travaille à Recife (Brésil)Jonathas de Andrade Souza raconte l’histoire d’un bonbon à l’occasion de la Biennale 2013. Son œuvre se fonde sur des recherches historiques, textuelles et photographiques. À partir d’un processus de documentation d’une précision quasi-anthropologique, l’artiste développe des installations conceptuelles qui mettent à jour l’amnésie culturelle frappant un certain nombre de réalités sociales, politiques, culturelles et idéologiques du monde contemporain.
Née en 1985 à Venice (États-Unis)
Vit et travaille à New York (États -Unis)
Trista Baga cherche à s'ouvrir au monde de toutesLes façons possibles à partir d'un seul outil la Vidéo 3D
Evasion
Si vous êtes intéressés je vous emmène au Musée d'Art Contemporain (MAC)
Toujours dans le cadre de la Biennale 2013
(Vous avez le droit de ne pas être sensible mais ne dites pas que c'est moche).
27 commentaires -
Cathédrale de Santiago
12 juin – Fis terra – Santiago
Fis terra : 9h45 après le petit déjeuner pris au gîte nous prenons le car. Le petit port est encore dans le brouillard. Objectif : assister à la messe des peregrinos à la cathédrale de Santiago. Pendant le parcours je laisse la joie remonter car, si je suis triste pour Philippe je suis heureuse pour moi et pour tous ceux qui ont crus en moi.
Le chauffeur du car nous dépose le plus près possible de la Cathédrale et c’est en courant, Philippe ayant mon sac sur le dos, que nous arrivons pour l’office. Ce dimanche nous n’avons pas le droit au rite de l’encensoir. Je laisse contre un pilier de la cathédrale le bâton dont Saint Jacques m’avait gratifié à la sortie de Zubiri.
Ensuite Philippe va rechercher une nouvelle Compostella et déclarer la perte de son sac. Philippe n'aura jamais de nouvelles de son sac, ce qui semble difficilement acceptable car si l'erreur est compréhensible, le silence est très dur. Nous avons remarché ensemble en 2009, la blessure était toujours là. Pendant ce temps-là je vais réserver le gîte au séminaire.
Nous nous retrouvons chez Manolo. Nous retrouvons Mansour et Claudine avec qui nous visitons la ville. Nous voulons les amener chez Manolo; il est fermé. Nous dînons ailleurs. Nous rentrons tous dormir. Mansour et Claudine repartent le lendemain
Sur le chemin du séminaire
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13 juin - Santiago
Santiago : Ce matin il pleut. Philippe est parti en ville pour acheter un sac de voyage, et quelques vêtements. Je l’attends. Au bout d’un moment je trouve le temps long et vais voir si je le vois et je le vois.
Nous retournons en ville faire chacun de son côté d’autres emplettes. J’ai envie d’aller à la cathédrale à 12h mais Philippe m’attend dans un café; fermé. Nous allons manger chez Manolo. En nous promenant nous retrouvons 3 frères canadiens déjà vus, puis nous allons prendre une bière et c’est avec Patrick de Foix compagnon de chemin de Myriam et Dominique de Suisse que nous trinquons. Ce sont des instants privilégiés.
Nous allons à la cathédrale une dernière fois,
Nous allons manger chez Manolo.
Puis nous allons à la fontaine et à la chapelle de Saint Jacques où selon la tradition les bœufs, transportant le corps de l’apôtre se seraient arrêtés. L’église de Santa Maria Salomé mère de l’apôtre Saint Jacques reste fermée. Dommage !!!
Nous rentrons au gîte. Dernière photo de Santiago sous un ciel pluvieux.
Le soir je suis fatiguée. Philippe va diner chez Manolo. Nous partons demain; Philippe en avion et moi en car (25h). Je ne dors pas quand il rentre.
14 juin : Je suis réveillée lorsque Philippe part.
Le retour à la vie quotidienne est une épreuve. Je reste encore longtemps sur le chemin et relater cette belle aventure m'y plonge à nouveau.
J'espère que vous avez apprécié autant que j'ai eu plaisir à partager.
Merci de m'avoir suivie et accompagnée chaque fois par vos commentaires
30 commentaires -
28° jour – 11 juin – Olveiroa – Fisterra (36km)
Pour répondre à vos commentaires sur les petites constructions en pierres :
Horreos (séchoirs à maïs bâtis de telle sorte que les rongeurs ne puissent y accéder) , de toutes les tailles !
Le grenier à blé galicien est un type spécifique de horreos en Galice, une construction d'usage agricole à sécher, ranger les maïs et autres céréales avant de les moudre. Il se compose d'une chambre de stockage oblongue, étroite, perméable au passage de l'air, du sol sur pilier pour empêcher l'entrée d'animaux et de l'humidité.
Olveiroa : départ 5h45. Nous marchons dans le brouillard. Après un petit déjeuner pris dans un café Philippe part devant. (le mouvement d'humeur de la veille n'entame en rien notre façon de procéder. Sachant que j'avais des problèmes pour me diriger la nuit il s'est angoissé. Philippe est un angoissé. J'étais plus zen, je me sentais protégée)
Alto do Cruceiro da Amanda
A Hospital deux chemins : Cap Finistère (Fis Terra) où Muxia. Nous allons à Fis terra. Nous descendons par les pinèdes de l’Alto do Cruceiro da Amanda. En revenant du tertre de la Croix je tombe nez à nez avec Claudine et Mansour qui me demande si je suis perdue ? Non ! Nous marchons ensemble jusqu’à Fis terra. Mansour a fait une partie du Camino Frances en 2004 et a dû rentrer pour voir mourir sa mère 8 jours plus tard. Claudine lui a promis qu’il repartirait l’année suivante et même qu’elle l’accompagnerait. En reconnaissance et par amour il marche avec elle, même si elle marche plus lentement. Comme nous avons le même pas elle propose à son mari de marcher à son rythme. « non, ça n’a aucun intérêt !»
Mansour et Claudine
Nous arrivons sur la côte au bord de l’Atlantique. D’abord à Cee, puis à Corcubion. A Sardinineiro nous prenons la promenade maritime près de la plage de Langosteira qui mène directement à Fis terra.
Arrivée à 14h30 au gîte nous voulons poser nos sacs mais l'albergue est fermée . Nous les laissons dans la cour en passant par dessus le portillon, et je vais me restaurer dans le café en face. Philippe arrive du phare car il veut saluer Ethan notre ami basque avant qu’il ne reparte.
L'albergue
Sculpture face à l'Albergue
Le petit port de Cap Finistère (Fisterra)
Le cap Finisterre (Cabo Fisterra en galicien) est un promontoire de granite d’une hauteur de 600 m, situé dans la province de la Corogne à l’ouest de la Galice en Espagne, au nord-ouest de la péninsule Ibérique.
Fis terra : Je désire aller au Phare sans le sac et en sandales. Philippe me dit de revenir à 17h à l’ouverture du gîte. Je croise Myriam qui vient avec moi. Nous sommes légères, l’allégresse au cœur. Nous parlons à peine, goûtant sereinement le bonheur d’être là. « Je marcherais pendant des heures et des heures » dis-je à Myriam. Elle comprend. Elle me parle de son garçon et de son mari au Canada. Nous croisons Patrick qui veut venir avec nous. Myriam lui dit que nous préférons rester toutes les deux.
Nous voilà au pied du phare. C’est très beau. Je jubile. Il me faut redescendre et laisser Myriam à sa méditation. Je passe devant l’église romane de Santa Maria das Areas.
Eglise romane de Sabta Maria dos Aeéas
Je suis un peu en retard. Au retour Philippe m’annonce qu’il n’a pas retrouvé son sac déposé dans un réduit, fermé à clé, à son arrivée avant qu’il aille au Phare., avec 9 autres sacs d'espagnols qui devaient rentrer à Santiago par le car de 16h. Et dire que nous nous avons laissé les nôtres en évidence. Il est effondré, il a tout perdu, son sac (cadeau de ses collègues) avec tous ses vêtements, ses sandales, sa Compostella, sa crédentiale, ses photos du Camino France et Espagne son carnet de chèque et surtout son carnet de route où il notait tout, ses réflexions, les adresses collectées. Il lui reste ce qu’il a sur lui, sa carte bancaire, sa carte d’identité, son billet d’avion, sa Fis terra (certificat de pèlerinage) son appareil photo avec les dernières, ce qui fait que je ne pourrais pas récupérer la photo de l'"horreur" des sculptures des pèlerins (souvenez-vous).
Triste Philippe pourra quand même montrer à son épouse et à ses filles qu'il y était
Je sacrifie au rituel qui veut qu'arrivé à Cap Finistère on brûle des vêtement en souvenir des pèlerins du moyen-âge qui partaient avec un trousseau au départ et en recevaient un autre arrivés ici pour le retour car eux rentraient à pied? J'ai côtoyé des personnes qui rentraient chez eux à pied. Un breton du Finistère qui faisait le Chemin de retour. Une petite anecdote : je ne parle pas espagnol (la compagnie de Philippe de Perpignan dont l'épouse était catalane m'était donc précieuse) je sais dire hola (bonjour) aussi ce jour là je me dis quand tu croiseras quelqu'un dis "hola" je croise un pèlerin et spontanément je lui dis "buongiorno " ... et il me répond "bonjour" c'était le breton avec qui j'ai bavardé un moment !!!
Je suis descendue au bord de la mer pour jeter les "petits cailloux" confiés par des amis à Lyon
Plus tard nous remontons au phare Je veux accomplir un rituel : brûler des vêtements (pyjamas, tee shirt ...). Je prends Philippe en Photo devant le calvaire. Autre action importante à faire : jeter tous les petits cailloux représentant les intentions qui m’ont été confiées à mon départ. Puis nous attendons que le soleil se couche. Lui aussi n’ose pas trop briller, il compatit.
Philippe n’a pas faim je l’entraîne. Tout le monde est navré pour lui. Il lui reste ce qu’il a sur lui. Mansour lui donne un tee shirt et un short qu’il devait brûler. L’hôtesse a eu au fil le responsable du car qui retournait à Santiago à 16h. Personne n’a vu le sac .... Pris par inadvertance avec les 9 autres sacs !
Philippe m'avait dis sur le Chemin qu'il marchait vite pour avoir le sac le moins longtemps sur le dos ... Je n'ose penser qu'il a été entendu. Heureusement c'était le dernier jour.
Une dernière étape pour le retour à Santiago ~~~~~~~~~~~~
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27° jour – 10 juin – Negreira – Olveiroa (32km)
Negreira : départ 6h après le petit déjeuner à l’albergue. Le jour n’est pas encore levé. Dans le noir à un carrefour nous ne voyons pas de marque. Philippe dit « je vais à gauche, va à droite ». Je passe devant un lavoir, monte un chemin et redescends retourne à l’intersection, pas de Philippe. Je vais à gauche jusqu’à la route vois une coquille rouge avec une flèche, reviens sur mes pas. 2 Peregrinos passent, je les suis me disant que dans le noir Philippe s’en sortira toujours. Je veux le prévenir au fil par 2 fois, pas branché. Alors je continue. Dans un village je prends la marque du retour et me trompe. Là encore comme après El Acebo des chiens aboient, je fais demi-tour, un chien m’accompagne. Sympa, non ! Je file, surprise que Philippe ne me rattrape pas. Il doit être devant ! Eh bien non. Soudain j’entends des pas derrière moi et un TGV me double en me lançant « Je vois que tu ne t’es pas perdue » je tente de lui dire ... Mais il continue furax ... Bof...
Au loin barrage de Fervenza
Je continue tranquille. Je revois notre ami Basque de San Sébastian, qui marche devant moi et attend pour voir si je le suis bien. Je trouve son attitude charmante; Je le remercierai par l’intermédiaire de Philippe à l’étape. Arrivée 14h. Je pose mon sac près des autres sacs. Je côtoie également Claudine et Mansour ainsi que l’Espagnol. Une soupe est préparée par l’hôtesse. Ensuite je vais me promener seule dans la fraicheur du soir.
Ponteolveiroa
Rivière Xallas à Ponteolveiroa
Gîte à Olveiroa
Séchoir à mais derrière le gîte
Entrée du dortoir en face du gîte (bureau et réfectoire)
Séchoirs à mais, église et croix à Olveiroa
Encore une étape ~~~~~~~~~~~avant Fis Terra
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