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Vue sur Pampelune et sur les Pyrénées depuis Cizur Menor
1er jour - 15 mai 2005 – Roncevalles – Zubiri (20km5)
Roncevalles (1 057m) : départ à 6h. Le jour n’est pas encore levé. Nous cheminons à travers une zone boisée (hêtres, chênes, érables, noisetiers, houx). Passé le col de Mezquiriz (922m) on peut admirer de beaux panoramas avec sur le versant occidental le village de Viscaret. Sur le chemin nous croisons une procession de pénitents.
A une heure aussi peu avancée, les cafés ne sont pas ouverts (pas avant 8h au mieux) et c’est à Viscaret (11km) que nous pouvons reprendre des forces avec un café chaud et des tartines. Le petit déjeuner sera mon moteur sur le Camino. Il m’arrivera souvent de ralentir la cadence tant que celui-ci ne sera pas pris, ce qui en Espagne n’est pas souvent possible avant de partir.
Ph. retrouve deux pèlerins rencontrés à Ostabat. Il est heureux. Ils vont à Larrasoana.
Pour aborder Zubiri (11h) nous traversons un pont gothique « Puente de la Rabia » qui enjambe la rivière Arga. La tradition locale y fait passer les bêtes pour leur éviter l’hydrophobie grâce à une relique de Sainte Quiterie, vierge gasconne (déjà rencontrée à Aire sur l’Adour), enfouie dans la butée du pont.
Nous nous posons à l’auberge Zaldiko, déjeunons au café peregrinos; douche, promenade, photos, puis dîner et extinction des feux.
2° jour – 16 mai – Zubiri – Cizur Menor (26km5)
Zubiri : lever à 6h. L’auberge possède un distributeur de café. Nous en prenons un et déjeunons avec les courses achetées la veille. Je m’aperçois que j’ai oublié mon bâton au café le midi, (premier oubli). Celui-ci n’est bien sûr pas encore ouvert. Tant pis je marcherai sans.
Nous retraversons le pont pour sortir de Zubiri et après quelques flottements dus à l’obscurité nous empruntons une piste bordée de chênes et d’arbustes menant vers l’usine de magnésites. Nous partageons celle-ci avec un ruisseau; d’où hésitation. C’est alors que Saint Jacques me fait un cadeau : contre un poteau électrique m’attend un bâton fait d’un tronc d’arbuste grossièrement taillé. Je le prends comme un trésor.
Premier petit problème avec mon appareil photo que je n’ai pas eu le temps de roder avant de partir. Voulant prendre une photo d’un chemin qui descend jusqu’à la rivière par des escaliers fait de rondins : pas possible. Plus tard je saurai qu’il me fallait changer les pilles.
Nous marchons en direction de Pampelune, cheminant sur des pistes boisées en longeant ou traversant la rivière Arga. Pour entrer dans Pampelune, nous traversons le pont romain de la Magdalena qui enjambe l’Arga,
Pampelune ou Pampaelo eut ses remparts détruits par Charlemagne après un siège infructueux, lors de son expédition sans succès de Saragosse et de sa retraite en France. Cela provoqua semble-t-il la vengeance vascone de Roncevaux.
Pampelune
• Puis passons la porte Zumalacarregui qui nous mène bien vite à la cathédrale gothique. Celle-ci fut construite sur une église qui se superposa à une ancienne église romane.
Nous nous arrêtons dans un café pour nous restaurer et délasser nos jambes. Le Camino nous reprend.
Après être passé devant la mairie et l’oratorio de San Fermin et cheminé le long d’un immense parc de verdure, nous quittons Pampelune par un pont piétonnier sur le sada
Pampelune – Cizur menor
13h : arrivée à Cizur Menor. La crédentiale tamponnée nous prenons possession de notre lit, dans le dortoir. Douche, petite lessive et promenade dans le village. De l’esplanade de l’église nous apercevons Pampelune dans le lointain ainsi que les Pyrénées.
Ph. a rencontré avant nos retrouvailles un drôle d’attelage. Deux compères se sont lancé un défi. Le premier en fauteuil dit à l’autre
- je fais le chemin si tu trouves un cheval ardennais.
Le deuxième trouve un cheval ardennais et les voilà sur le Camino : l’un à cheval, l’autre en fourgonnette aménagée. Il les retrouve à Cizur Menor et c’est la joie. L’intransigeance sécuritaire de la gérante de l’albergue (auberge espagnole) les fera partir dans la soirée vers une étape plus accueillante.
• Entre temps, les peregrinos se retrouvent autour d’une table dans un restaurant du village et échangent leurs souvenirs, leurs adresses.
A bientôt ~~~~~~~~~~~~~~~~
Je ne suis pas sur le Chemin ... Je relate celui de 2005 en Espagne
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Cathédrale de Bayonne
Départ le 13 mai pour Saint Jean Pied de Port
Le jour du départ pour aller rejoindre Philippe est arrivé. L’an dernier, j’ai marché sur les chemins de Compostelle, avec Ph. qui s’est arrêté à Cajarc, tandis que j’ai continué jusqu’à Roncevaux. Il est déjà sur le Chemin depuis le 28 avril et nous devons nous retrouver le 14 mai à Roncevalles pour pérégriner ensemble sur le « Camino Frances » jusqu’à Santiago. Mon projet est d’aller jusqu’à Cap Finistère. Ph. ne dit pas non...... Il a des impératifs pour le retour.
L. ma fille vient dîner avec A. et moi-même et m’accompagne à la gare de Lyon Part Dieu. Je quitte mon coin de verdure à Lyon; mon petit chêne et mon grand séquoia pour aller au bout de la terre et de mes rêves.
Le train part avec 1 heure de retard. Je me retrouve dans un compartiment avec une troupe de rugbymans en herbe très excités. Pour dormir ça va être dur. Heureusement leurs accompagnateurs ont pitié de moi et m’accueillent avec eux.
14 mai arrivée en gare de Bayonne :
Le train parti avec une heure de retard arrive à l’heure. J’ai le temps de visiter un peu la ville. Je laisse mon sac (9kg) à l’office de tourisme et pars visiter le centre : La cathédrale (la première d’une longue série), le cloïtre, le jardin botanique, les boutiques. Ensuite je me restaure avant de monter dans le train qui me déposera à Saint Jean Pied de Port.
De là il me faut regagner Roncevalles par les moyens du bord car Ph. m’attend. Je suis déjà venue l'année dernière et je connais la configuration de la ville. Je vais donc rapidement sur la route et fais du stop. Très vite une voiture s’arrête et Aurore me propose de m’amener jusqu’à la frontière à Arneguy. Parfait, tout bout de route m’arrange. Puis ce seront Valérie et Evelyne qui à bord de leur espace me conduiront au but. Elles devaient me laisser 3km plus loin et l’envie de voir Roncevalles qu’elles ne connaissent pas les tente
14 mai : 16h30 Roncevalles
Mes charmantes accompagnatrices acceptent gentiment la photo souvenir et le verre de l’amitié. Je viens de rejoindre Ph. et le plaisir de se revoir est partagé.
Avec Ph. je vais faire tamponner ma crédentiale et prendre possession de mon lit dans le refuge pour peregrinos. Le rituel commence par la douche, puis repas pris dans un restaurant qui pratique le menu pour peregrinos.
Il est temps maintenant de dormir car demain commence le Camino Francès
Collégiale de Roncevalles
Roncevalles là où l’année dernière j’ai laissé Pascal qui a continué son chemin jusqu’à Santiago
Je vais marcher dans ses pas ainsi que dans ceux de Michel en 2003 et Isabelle en 2004 Elle est reparti de Lourdes où son Chemin l’avait menée après nous avoir quittés à Condom. Elle ira aussi à Fatima en novembre
A lundi pour le début de mon Chemin ~~~~~~~~~~~~~~~~
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L'aqueduc du Gier sur la commune de Chaponost
Après la promenade au parc du Boulard (voir les 2 articles précédents)
j'entraine Monelle sur le site qu'elle ne connait pas ... c'est elle la Lyonnaise
Un peu d'histoire
L’aqueduc du Gier est un des acqueducs antiques de Lyon desservant la ville antique de Lugdunum. Il est le plus long des quatre acqueducs ayant alimenté la ville en eau, et celui dont les structures sont le mieux conservées. Il doit son nom au fait qu'il puise aux sources du Gier, affluent du Rhône. Les vestiges de l'aqueduc font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 1912.
Un site vieux de plus de 2000 ansProbablement bâti en 120 de notre ère par l’empereur Hadrien, l’aqueduc romain du Gier constitue un remarquable ouvrage hydraulique. Il est le quatrième et dernier aqueduc construit en région lyonnaise. Cette construction avait pour fonction d’amener l’eau du Gier à Lyon depuis Izieux, près de Saint-Chamond (Loire). D’une longueur totale de quatre-vingt-six kilomètres, il traverse vingt-trois communes : onze dans la Loire et douze dans le Rhône.Cet ouvrage de grande technicité traverse la commune de Chaponost sur sept kilomètres. Il apparaît à l'air libre sous forme d'arches ou de murs, de réservoirs de chasse ou de fuite, ou bien en passant sous terre. L’aqueduc du Gier a pour particularité d’être recouvert d’un parement réticulé. L'utilisation de ce parement est unique en France, son usage étant peu répandu en dehors de l'Italie centrale et méridionale. Seuls deux aqueducs romains construits avec cette technique existent encore aujourd’hui : l'aqueduc de Minturnae entre Gaete et Naples (Italie) et celui du Gier. L’aqueduc est particulièrement intéressant sur le site du Plat de l'Air.En effet, sur quatre-vingt douze arches construites à l'origine, soixante-douze sont encore visibles dans toute leur élévation sur plus de 550 mètres de long. Cet alignement s'achève par les quatre arches du rampant et le réservoir de chasse d'un siphon. (Le siphon est une conduite forcée fonctionnant selon le principe des vases communicants qui permet de franchir une vallée profonde.) Ce site est classé à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.Le site a été inauguré le 27 septembre 2010.Après avoir dormi à la Maison Saint Joseph de Francheville (2005) je pars sur le Chemin Lyon - Le Puy en Velay et ma première étape me fait passer par l'aqueduc du Gier voir la coquille sur le panneau.
N'oubliez pas de cliquer sur les photos
Là l'aqueduc part sur le droite pour rejoindre Sainte Foy les Lyon et Lyon direction de Fourvière
Sur le site de l'aqueduc un bel espace arboré et un verger où les poires devaient être Louise-bonnes j'en ai picoré une, la récolte étant faite. Bonne en effet ma brave Louise
Auprès Sainte Foy les Lyon
Au loin Fourvière et la tour d'Eiffel (cliquez)
Chacune capte l'autre sans chercher à le faire
En rejoingnant la petite voiture rouge nous passons devant un une nurserie de bébés "sapins de Noël"
La commune a aménagé un bel espace fleuri
Le beau ciel caresse l'horizon et les Monts du Lyonnais où passe l'aqueduc du Gier.
photo du net
Contrairement aux autres aqueducs qui alimentent la ville antique, l'aqueduc du Gier ne s'alimente pas exactement à la source mais directement à la rivière. Delorme identifie l'entrée de l'aqueduc par un souterrain sur la « gauche du Gier » au lieu-dit La Martinière au faubourg d’Izieux à Saint Chamond et Flachéron précise que l'eau est « élevée par un barrage dans le lit du Gier » Toutefois, aucun de ces ouvrages n'existe encore et le barrage situé à Moulin-Combat est considéré par les auteurs comme le premier artefact de l'aqueduc ou tout au moins sa prise d'eau.
Les trois photos qui suivent sont du net. J'avais visité le site il y a quelques années.
Coupe dans le canal.
Un regard parmi le millier qui jalonne l'ouvrage.
Pour terminer cette belle rencontre une fresque représente Lyon
J'espère que cette découverte vous a plu !
Dans 2 jours je vous amène sur le Camino Francès
Vous y serez !!!
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Vous vous souvenez nous vous avons laissé en admiration devant les cyclamens sauvages
Nid de pie ou de gui
Comme les nervures d'une feuille géante
Passer le pont pour la photo ou pour longer l'étang sur l'autre rive.
Le parc avec ses belles allées joliment arborées nous appelle
Lanterne dans les arbres
Prendre à droite ou suivre la belle allée ?
Tiens un indien derrière l'arbre
L'automne pose sa marque
Piste de glisse ou saute-mouton ?
Fouillis
Belle nature
La grue se déguise !
En quittant le parc nous nous retrouvons au centre du village.
Construction d'une médiathèque. L'entrée sera d'époque
Beau ciel
En reprenant la petite voiture rouge je dis à Monelle :
Et si nous allions !!!
Alors vous venez dans 2 jours
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Samedi 3 novembre la journée s'annonce belle nous partons Monelle et moi et la petite voiture rouge découvrir le parc Boulard au bord de l'étang à Chaponost dans le Rhône
Dans cette ancienne propriété du peintre lyonnais Anthelme Bergeron, devenue parc municipal, vous pourrez flâner, vous promener et découvrir les multiples espèces d'arbre centenaires ou encore pique niquer au bord de l'étang.
Nous laissons la petite voiture rouge sur le parking et hop !
Puis j'entraine Monelle vers les sous-bois. Elle est un peu réticente mais j'arrive à la convaincre
Nous nous posons des questions
Les mayas auraient sculpter les rochers !!!
Les indiens seraient passés par ici
cliquez sur les photos
Une petite fille joue à cache-cache
ou à saute monton
X ou Y les troncs s'emmèlent
Revenons vers l'étang
Des canards jouent à la glisse
Nous longeons une rivière !!! un ru
Une tache de couleur attire mon regard. Je monte le talus pour découvrir un parterre de fleurs sauvages, des cyclamens
Revenez dans 2 jours pour la suite
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